vendredi 26 décembre 2008

Homélie du Cardinal Danneels pour la Messe de Minuit

La crèche : lieu de guérison
D’année en année les Noëls se suivent mais ne se ressemblent pas. Parfois le ciel au-dessus de nous est bleu azur et le soleil d’hiver éclatant. Parfois il n’y a que nuages et brouillard. La crise. Et nous la vivons en ces jours: crise financière, économique, politique et sans doute aussi, morale. Où chercher remède et guérison pour nos maux en ces temps difficiles ?
Allons à la crèche. Et regardons les personnages qui s’y trouvent. Nous y trouverons peut-être le secret de notre guérison. Peut-être possèdent-ils l’antidote pour le poison qui nous rend malades.
Regardons d’abord l’Enfant Dieu. Dans la crèche, Dieu montre sa puissance et sa grandeur: il se fait tout petit, un enfant sur la paille. Oui il faut être très grand pour pouvoir se faire si petit. Et nous ? Nous pensons exactement le contraire: être grand et puissant pour nous, il faut qu’on le soit non pas nécessairement dans son être mais dans le paraître. Il s’agit d’être le plus en vue, le plus médiatisé. Mais la grandeur véritable n’a pas besoin de décor. Seule une grandeur qui sait se faire toute petite est durable. Mettons-nous donc, qui ou quoi que nous soyons, à l’école de Jean Baptiste qui disait: «Lui doit grandir; moi je dois diminuer». Et nous serons heureux. Pour guérir de nos maux, ayons un cœur simple et humble. « Estimez les autres toujours plus grands que vous-mêmes », dit Saint-Paul. Si chacun de nous –du plus humble citoyen à tous ceux qui sont en autorité- mettait cela en pratique, le monde, notre pays, les couples et les familles seraient bien différents. Précieuse thérapie qui pourrait nous guérir en ce temps de crise que celle d’avoir le cœur humble et simple et d’estimer les autres plus grands que nous-mêmes.
Regardons Joseph. Il est passé par la tempête du doute, tout comme beaucoup d’entre nous. Son problème, c’est le nôtre : l’éternelle question «Comment cela se fera-t-il, puisque… ?» C’est notre maladie : celle du scepticisme et du doute, qui aux heures d’angoisse, tombe sur nous et nous paralyse. Joseph a connu ce tourment : il a même été éprouvé dans ce qu’il portait de plus sacré en son cœur: son amour envers Marie. Il a vécu ce combat que nous connaissons nous aussi en ces temps de crise : contre le doute, le scepticisme et le découragement. Et nous de répéter toujours ‘rien ne changera jamais sur cette planète! Qu’est-ce que tu t’imagines: le monde est ce qu’il est, les hommes aussi, rien de neuf sous le soleil’. Oui, voici le mal de l’homme contemporain : il est un homme du doute. Joseph possède le médicament : non pas de refouler le doute, mais de le surmonter dans la foi.
Et Marie? Elle est là. Elle regarde. Elle regarde son Enfant dans la crèche. Un enfant comme les autres. Il n’a rien de particulier. Et pourtant, l’ange ne lui avait-il pas dit qu’il était le ‘Fils de Dieu’ ? Oui, Marie en voyant ce bébé aurait pu dire : ‘le Fils de Dieu, est-ce que ce n’est que ça ?’ Pour saisir cela, Marie a dû regarder – non pas avec le regard des yeux, mais avec le regard du cœur. Car on ne voit bien qu’avec le cœur. Et on voit d’autant mieux qu’il s’agit d’un regard pur, un regard qui accueille, un regard qui n’a rien de possessif. Et voilà notre problème, notre maladie : nous regardons si souvent pour convoiter, pour posséder, en nous demandant ‘qu’est-ce que cela me rapportera ?’ Notre regard est si souvent un regard narcissique. Oui, Marie possède un secret de la guérison: celui du regard oblatif et pur, qui ne veut rien pour soi. Et surtout un regard qui accepte avec joie que l’autre est autre et qu’il ne correspond pas à ce que moi je voudrais qu’il soit – à ce que je m’étais imaginé. Dieu peut être si différent. Il est un Dieu de surprises. Il ne se dévoile qu’à ceux qui ont un cœur de pauvre. Un cœur qui dit ‘oui’. «Oui» même à l’impossible. Ce ‘oui’ donne de la joie. Le ‘non’ rend triste. Nous serions beaucoup plus heureux si nous disions plus souvent : ‘oui’. Voilà peut-être, la source de notre mal. Nous disons beaucoup trop peu ‘oui’ et trop souvent ‘non’.
Oui, un regard de pauvre, comme le regard des bergers. Dieu se donne à voir à ceux qui ne possèdent rien ou très peu, ceux qui doivent attendre tout d’autrui. Dieu se donne à voir à ceux et celles qui cessent de se regarder toujours eux-mêmes: les gens du miroir. Les bergers n’ont aucune raison de se regarder eux-mêmes: puisqu’il n’y a rien à voir. Puis ils doivent regarder leurs troupeaux, le ciel et le temps qu’il fera, le soleil, la lune et les étoiles. Ils sont trop pauvres pour se regarder eux-mêmes. Rien d’étonnant alors, qu’ils soient les premiers à chercher à voir l’Enfant Dieu. Autre maladie, en effet, de notre époque : Celle de sans cesse nous regarder nous-mêmes. De la sorte, nous ne verrons jamais Dieu. Ni les autres, non plus, d’ailleurs. Nous sommes trop remplis de nous-mêmes. Et nous ne sommes pas pauvres, ni de corps, ni de cœur. Soyons sincères. Même s’il est vrai qu’il y a parmi nous de vraies pauvretés - cachées ou visibles - la grande majorité d’entre nous sommes riches. En ce temps de Noël et à une époque où de plus en plus de gens tombent en dessous du seuil de pauvreté, gardons de la mesure dans nos fêtes et nos dépenses et ne gaspillons pas. Tout ce qui dort dans nos armoires ou se trouve sur nos tables et dont nous n’avons pas besoin, ne nous appartient pas. Cela appartient aux pauvres’, disait déjà saint Ambroise. Il faut le leur restituer. Soyons généreux et ne limitons pas notre générosité au seul temps de Noël. Les bergers portent en leur besace un médicament qui guérit : donner. Donner ce que l’on a: l’humble don de la laine et le lait de leur brebis. C’est tout ce qu’ils ont. Donnez, c’est une thérapie efficace.
Il y a aussi les mages. Ce sont des sages, des hommes de science : ils savent le cours des étoiles et la révolution des planètes. Ils connaissent les lois de la nature et ils ne manquent pas de sens critique. Comme nous. Mais ils sont différents. Dès que les mages voient dans le ciel une chose qui ne cadre pas avec leur science – un élément mystérieux qui les déroute - ils ne s’en débarrassent pas comme nous en concluant sans plus : ‘Cela n’est pas possible’. Non ils disent : ‘ça doit être possible, puisqu’elle est là cette étoile que nous ne connaissions pas et qui nous déroute. C’est possible. Mais c’est inexplicable’. Et nous : ne dirons-nous pas sans plus : «Non, c’est impossible » ? Mais rien n’est impossible à Dieu. Notre maladie, c’est sans doute aussi de ne plus oser croire à ce qui ne cadre pas avec notre vision. Nous sommes incapables de vivre avec des surprises. Les mages ont le secret de notre guérison. Ils disent : ‘il y a beaucoup plus de choses dans l’univers qui ne peuvent entrer dans votre petite tête.’ Croire à l’impossible, - il peut venir de Dieu - cela peut être profondément thérapeutique.
Et l’âne et le bœuf , me direz-vous ? Quel est leur secret ? Le voici : ils restent âne et bœuf : ils ne font rien de plus ni d’autre, que d’être là, de rester eux-mêmes ! Ils sont simplement âne et bœuf de service dans la crèche ; c’est déjà beaucoup. C’est même tout. Restons nous-mêmes, restons tel que Dieu nous a créés. Nous reconnaîtrons Dieu du premier coup. Nous sommes d’ailleurs de sa famille, comme le dit l’Ecriture.
Enfin il y a Dieu. Il reste invisible dans la crèche. Mais Il est là. Il n’y avait pas de place pour lui dans l’auberge. Mais bien dans l’étable de Bethléem. Un pauvre lieu d’accueil . Noël 2008, c’est aussi trouver des lieux d’accueil pour tant d’hommes et de femmes et d’enfants qui nous arrivent. D’abord leur trouver un lieu d’accueil dans notre cœur. Les accueillir dans notre âme. Car comme il peut être dur de vivre avec ceux et celles qui sont si différents de culture, langue, race et religion. Et l’altérité fait peur. Mais il faut aussi leur trouver un accueil matériel : pour les mamans seules avec leurs enfants et souvent abandonnées, pour les sans-papiers, pour les SDF et pour tant d’autres. Elle est grande pour nous la tentation de nous réfugier dans l’intimité et la chaleur du foyer, en ce temps de ‘cocooning’ hivernal qu’est le temps de Noël.
Frères et sœurs, ouvrons nos cœurs et nos maisons pour l’autre. C’est d’ailleurs profondément thérapeutique et enrichissant. En ce sens, je ne puis pas ne pas rendre hommage à ces milliers de familles à Bruxelles et dans les lointains alentours, qui généreusement en ce temps de fêtes familiales, ont ouvert leur foyer, pour accueillir les plus de trente mille jeunes qui viennent chez nous à Bruxelles du 29 décembre au 2 janvier, pour le ‘Pèlerinage de la confiance’ de Taizé. Cet immense élan d’hospitalité des dernières semaines est une vraie parabole vivante de ce qu’est l’esprit de la crèche de Noël. Pendant le temps de l’Avent le prophète Isaïe a chanté:‘Ah Seigneur, si tu déchirais tes cieux pour descendre sur la terre’. Et voilà : les portes de plusieurs milliers de maisons se sont ouvertes et l’enfant de la crèche va entrer dans ces foyers, trente mille fois. Oui, Jésus va entrer. Car chaque jeune hébergé, c’est Jésus, accueilli et mis au chaud dans ce froid d’hiver. Oui vraiment, il n’y a pas que des maladies chez nous par les temps qui courent.

+ Godfried Cardinal DANNEELS,
Archevêque de Malines-Bruxelles.

samedi 20 décembre 2008

VOEUX A TOUS NOS PAROISSIENS


l'Abbé Van der Biest et le groupe paroissial vous souhaitent de joyeuses fêtes !

Que nous puissions, à la suite de Saint Paul, annoncer la Parole comme une Bonne Nouvelle aux enfants, aux jeunes et aux adultes.

Que chacun(e) soit porteur de cette Espérance qui nous habite pour 2009 !

Bien amicalement

vendredi 19 décembre 2008

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La famille et le paroisse ont la tristesse de vous faire part du décès de
Monsieur Guy VAN GRUNDERBEECK,
organiste, musicien,
veuf de Madame Denise MICHOEL,
né à Molenbeek le 7 janvier 1920 et décédé à Woluwe le 17 décembre 2008.
La messe de Requiem aura lieu le mardi 23 décembre à 10 heures 30
à l'église des Saints Jean et Etienne aux Minimes,
62 rue des Minimes.
Réunion à l'église à 10 heures 15.
Parking aisé mais payant, place Poelaert.
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lectures de la messe du dimanche 21 décembre

QUATRIEME DIMANCHE DE L'AVENT

Du second livre de Samuel 7, 1...16
Le roi David était enfin installé dans sa maison, à Jérusalem. Le Seigneur lui avait accordé des jours tranquilles en le délivrant de tous les ennemis qui l'entouraient. Le roi dit alors au prophète Nathan: «Regarde ! J'habite dans une maison de cèdre, et l'arche de Dieu habite sous la tente !» Nathan répondit au roi: «Tout ce que tu as l'intention de faire, fais-le, car le Seigneur est avec toi ».
Mais cette nuit-là, la parole du Seigneur fut adrcssée à Nathan: «Va dire à mon serviteur David: Ainsi parle le Seigneur: Est-ce toi qui me bâtiras une maison pour que j'y habite ! C'est moi qui t'ai pris au pâturage, derrière le troupeau, pour que tu sois le chef de mon peuple Israël. J'ai été avec toi dans tout ce que tu as fait, j'ai abattu devant toi tous tes ennemis. Je te ferai un nom aussi grand que celui des plus grands de la terre. Je fixerai en ce lieu mon peuple Israël, je l'y planterai, il s'y établira, et il ne tremblera plus, et les méchants ne viendront plus l'humilier, comme ils l'ont fait depuis le temps où j'ai institué les Juges pour conduire mon peuple Israël. Je te donnerai des jours tranquilles en te délivrant de tous tes ennemis. Le Seigneur te fait savoir qu'il te fera lui-même une maison. Quand ta vie sera achevée et que tu reposeras auprès de tes pères, je te donnerai un successeur dans ta descendance, qui sera né de toi, et je rendrai stable sa royauté. Je serai pour lui un père, il sera pour moi un fils.

De la lettre de saint Paul apôtre aux Romains 16, 25-27
Gloire à Dieu qui a le pouvoir de vous rendre forts conformément à l'Evangile que je proclame en annonçant Jésus-Christ. Oui, voilà le mystère qui est maintenant révélé : il était resté dans le silence depuis toujours, mais aujourd'hui il est manifesté. Par ordre du Dieu éternel et grâce aux écrits des prophètes, ce mystère est porté à la connaissance de toutes les nations pour les amener à l'obéissance de la foi. Gloire à Dieu, le seul sage, par Jésus Christ et pour toujours.

EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT LUC 1, 26-38

L 'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph; et le nom de la jeune fille était Marie.
L' Ange entra chez elle et dit: « Je te salue, Comblée de-grâce, le Seigneur est avec toi». A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’Ange lui dit alors: « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. Marie dit à l'Ange: « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? »
L' Ange lui répondit: « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu'Elisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait la femme stérile. Car rien n'est impossible à Dieu. Marie dit alors: «Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole».
Alors l'Ange la quitta.

mercredi 17 décembre 2008

Les enfants des écoles européennes célèbrent l'entrée dans l'AVENT et la Saint Nicolas

'Le Samedi 6 décembre 2008, plus de 60 enfants des Ecoles Européennes et leurs parents se sont retrouvés au centre ville, à l'église des Minimes, dans les Marolles.
'Il s'agissait de célébrer l'entrée dans l'Avent et la Saint Nicolas.
Voilà déjà plusieurs années, en effet, que le Père Jean Beckers (jésuite), professeur de religion et aumônier de la pastorale francophone des écoles européennes à Bruxelles au Foyer Catholique Européen, organise ce mini pèlerinage pour les enfants qui fréquentent les cours de religion catholique. Tous les ans, plusieurs dizaines d’entre eux découvrent à cette occasion une nouvelle église du centre de Bruxelles et, après l’avoir visitée, se rendent en cortège à l’église Saint Nicolas où ils participent à une eucharistie d’entrée dans l’Avent préparée par une équipe de leurs professeurs de religion catholique et animée par des chants en plusieurs langues. A cette occasion, il est toujours demandé préalablement aux enfants d'accomplir un signe de partage en apportant un de leurs jouets pour des enfants défavorisés. La messe est suivie d’une rencontre avec Saint Nicolas qui fait toujours le déplacement pour la circonstance et à qui les enfants remettent les cadeaux qu’ils ont apportés.
'La visite guidée de l’église des Minimes, assurée de main de maître par l’abbé Van der Biest, aura certainement marqué les enfants qui ont eu l’occasion d’exercer leurs sens de l’observation en répondant à un questionnaire. Jeunes et moins jeunes ont ainsi découvert comment cette paroisse de St Jean et Etienne aux Minimes a vu le jour aux XVIIème et XVIIIème siècles sous l’impulsion de l’ordre des frères de St François de Paola, lié aux Franciscains en tant qu’ordre mineur, d’où le nom de « Minimes »
'Les enfants ont pu participer activement à la messe qui a suivi, animée par une chorale formée par quelques enfants de la section allemande et dirigée par Clara Leitner, un de leurs professeurs de religion. Autour du thème du Jean-Baptiste, la voix qui annonce la venue du Christ parmi nous, plusieurs enfants ont joué une petite pièce faisant découvrir que cet Avènement n’appartient pas au passé mais à notre avenir qui s’inscrit déjà dans notre quotidien par tous les gestes d’attention aux autres et de service auxquels tous les croyants sont appelés, plus particulièrement en ce temps d'Avent.
La célébration s'est clôturée sur le chant gestué "Va porter le soleil", repris en chœur avec enthousiasme par les enfants et les parents.
'Cette activité pastorale est une occasion de rappeler aux milieux cosmopolites qui gravitent autour de l’Union Européenne, souvent éloignés de la vie ecclésiale belge, que l’Eglise de Bruxelles est une communauté vivante qui, au-delà de son patrimoine architectural, célèbre et agit pour concrétiser la Bonne Nouvelle. En sensibilisant ces enfants privilégiés aux différences de niveau de vie qui existe entre eux et certains enfants des quartier du centre ville, l’équipe pastorale francophone du Foyer Catholique Européen cherche à les ouvrir concrètement aux valeurs de solidarité et de partage qui sont celles de l’Evangile.
Marjana MANDI

jeudi 11 décembre 2008

mercredi 10 décembre 2008

MESSAGE DU PERE APOLLINAIRE AUX PAROISSIENS

Je suis très heureux de pouvoir dire un grand "MERCI" aux paroissiens des Minimes, le Père Jacques van der Biest en tête, pour avoir accepté de mettre quelque chose en commun afin de secourir mon papa. J'ai pu lui faire parvenir la somme récoltée et j'ai parlé avec lui au téléphone. Il m'a chargé de vous dire ceci:

MURAKOZE CANE. IMANA ISUBIZE AHO MUKUYE.

(en kirundi) Ce qui veut dire:

Un grand merci. Que Dieu rajoute abondamment là d'où vous avez pris pour me venir en aide.
Je vous remercie.

Abbé Apollinaire NTAHOMVUKIYE

Lectures de la messe du dimanche 14 décembre

3ème DIMANCHE DE L'AVENT


Du livre d'Isaïe 61, 1, 2 -10, 11
L'Esprit du Seigneur Dieu est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres, guérir ceux qui ont le coeur brisé, annoncer aux prisonniers la délivrance, et aux captifs la liberté, annoncer une année de bienfaits, accordée par le Seigneur.
Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. Car il m'a enveloppé du manteau de l'innocence, il m'a fait revêtir les vêtements du salut, comme un jeune époux se pare du diadème, comme une mariée met ses bijoux. De même que la terre fait éclore ses germes, et qu'un jardin fait germer ses semences, ainsi le Seigneur fera germer la justice et la louange devant toutes les nations.


De la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens 5, 16-24
Frères, soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance: c'est ce que Dieu attend de vous dans le Christ Jésus. N'éteignez pas l'Esprit, ne repoussez pas les prophètes, mais discernez la valeur de toute chose. Ce qui est bien, gardez-le; éloignez-vous de tout ce qui porte la trace du mal.

Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie tout entiers, et qu'il garde parfaits et sans reproche votre esprit, votre âme et votre corps, pour la venue de notre Seigneur Jésus Christ. Il est fidèle, le Dieu qui vous appelle: tout cela, il l'accomplira.

EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT JEAN 1, 6-28

Il y eut un homme, envoyé par Dieu. Son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.

Et voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander: «Qui es-tu ?». Il le reconnut ouvertement, il déclara: «Je ne suis pas le Messie». Ils lui demandèrent: «Qui es-tu donc ? Es-tu le prophéte Elie ?» Il répondit: «Non ». - «Alors, es-tu le grand Prophète ?» Il répondit: «Ce n'est pas moi ». Alors ils lui dirent: «Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ?» Il répondit: «Je suis la voix qui crie à travers le désert: Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe ». Or, certains des envoyés étaient des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question: «Si tu n'es ni le Messie, ni Elie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ?» Jean leur répondit: «Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas: c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale ».

Tout cela s'est passé à Béthanie de Transjordanie, à l'endroit où Jean baptisait.

mardi 9 décembre 2008

Commentaire de notre Vicaire...

... nouvelle rencontre avec l'Apôtre Paul

Au mois de novembre, nous (15 personnes) nous étions rencontrés autour du récit de sa conversion tel que Paul l’a raconté au Roi Agrippa (voir le communiqué antérieur sur ce même blog)

La conversion de Paul est un moment si important du développement du Christianisme qu’on a pu écrire au 19ème siècle que Paul était le fondateur de la religion Chrétienne ! Ce qu’a fait Paul c’est adapter la foi chrétienne (qui recevait en héritage toutes les institutions de la religion juive et par le fait même était étranger au monde gréco-latin) transposer la foi, sa foi au Christ dans des institutions susceptibles d’être pratiquées par les Grecs.

En décembre, nous nous sommes à nouveau réunis (10 personnes) pour réfléchir à certains aspects de cette conversion à la lumière du merveilleux tableau de Pierre Breughel l’Ancien (qui est à Vienne). A première vue, ce tableau ne révèle qu’une armée débandée entourant un personnage qui paraît central (le Duc d’Albe ?). Mais avec un peu d’attention, on aperçoit au centre un homme couché à terre tourné vers une lumière légèrement bleue et cela dans l’indifférence générale. Il y a deux mondes : celui des hommes, gouvernés par eux et le monde de Dieu que le Christ seul peut nous fait connaître. Or Paul n’est pas arrivé à découvrir la vérité du Christ à force de réflexion. Dans la lettre aux Galates, il déclare (chapitre I verset 11) : « l’Evangile que je vous ai prêché n’est pas d’inspiration humaine, et ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris ; non, c’est par une révélation de Jésus Christ. Vous avez, certes, entendu parler de ma condition de jadis dans le judaïsme ; comme je persécutais à outrance et ravageais l’église de Dieu, et comment par un attachement extrême aux traditions de mes pairs je surpassais en judaïsme bien des compatriotes de mon âge. Mais quand celui qui m’avait mis à part dès le sein de ma mère et appelé par sa Grâce jugea bon de révéler son Fils en moi pour que je l’annonce parmi les païens, aussitôt, sans consulter qui que ce soit, sans monter à Jérusalem vers ceux qui avaient été apôtres devant moi, je partis pour l’Arabie ; puis je revins de nouveau à Damas. » La Bonne Nouvelle - l’Evangile - de Paul ne vient pas de lui mais il la connaît par révélation et c’est une loi constante, pour tous, 2000 ans après : la Foi n’est pas conséquence de la conclusion d’un syllogisme.

Une autre caractéristique (qui découle de la première) est que cette Bonne Nouvelle ne supporte pas d’accommodation : elle est radicale : (lettre aux Galates, Chapitre II, verset 11 à 21) « Mais quand Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était blâmable. Avant l’arrivée de certaines gens de l’entourage de Jacques, il prenait en effet ses repas avec les païens ; mais à leur arrivée, il se déroba et se tint à l’écart par peur des circoncis. Les autres Juifs le suivirent dans cette hypocrisie, si bien que Barnabé lui-même fut entraîné dans leur hypocrisie. Mais quand je vis qu’ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Evangile, je dis à Céphas en présence de tous : ‘‘Si toi, qui es Juif, tu vis à la païenne et non à la juive, comment peux-tu forcer les païens à faire le Juif ? Nous sommes, nous, Juifs de naissance et non de ces pécheurs de païens ; toutefois, sachant bien que l’homme n’est pas justifié par la pratique de la Loi, mais seulement par la Foi au Christ Jésus, nous avons cru, nous aussi, au Christ Jésus, afin d’être justifiés par la foi au Christ et non par la pratique de la Loi ; car personne n’est justifié par la pratique de la Loi. Que si, cherchant la justification dans le Christ, nous nous sommes trouvés nous aussi au rang de pécheurs, ce serait donc que le Christ sert la cause du Péché ! Jamais de la vie ! Si en effet je relève ce que j’ai détruit, je me constitue moi-même transgresseur. Par la Loi je suis mort à la Loi, afin de vivre pour Dieu. Je suis pour jamais crucifié avec le Christ : ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. Et si présentement je vis dans la chair, j’y vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et s’est livré pour moi. Je ne fais pas fi de la grâce de Dieu ; or, si la justice est le fruit de la Loi, le Christ est mort pour rien’’. »

De plus, la Bonne Nouvelle de Paul n’a rien à voir avec les pratiques anciennes : c’est son affirmation basique : (Chapitre II, verset 1 à 5) « Pauvres fous de Galates ! Qui vous a ensorcelés, vous qui avez eu sous les yeux l’image de Jésus-Christ crucifié ? Je ne veux apprendre de vous qu’une seule chose : est-ce à la pratique de la Loi que vous devez d’avoir reçu l’Esprit ou bien à votre adhésion à la Foi ? Etes-vous donc si fous ? Commencer par l’Esprit et finir par la chair ! Avoir fait pour rien de telles expériences. Si seulement c’était pour rien ! Celui qui vous dispense l’Esprit et opère parmi vous des miracles, le fait-il en raison de la pratique de la Loi ou bien de l’adhésion à la Foi ? »

De ceci, nous concluons que les institutions anciennes, celles du Judaïsme, qui servaient de médiation de salut (exemple: être juif de naissance, porter la circoncision, manger kacher, ou encore : être juste, méritant, connu de tous…) sont considérées désormais comme des balayures. Il n’y a pas d’autre médiateur que le Christ Jésus. Cela pour une raison évidente : Lui seul est Dieu et homme, identiquement. Pour le monde gréco-romain, il s’agira de trouver de nouvelles institutions qui permettent l’exercice quotidien de la Foi en Jésus Christ. Car celle-ci est la seule qui justifie. Témoin l’histoire du « bon larron » : « Seigneur souviens-toi de moi quand tu seras dans Ton royaume » dit cet assassin tourné vers Jésus crucifié et Jésus lui répond : « Aujourd’hui même tu seras avec moi au Paradis ». (Luc 23, versets 39 et suivants)

Nous en concluons qu’il n’y a donc qu’une seule route vers Dieu : le Christ, sa connaissance et son imitation. Mais comment ?

C’est ce que nous essayerons de comprendre un peu mieux au mois de janvier prochain, où nous nous réunirons le dimanche 18 janvier à 10h30 dans la Chapelle de Notre Dame de Lorette.
Le thème sera « EROS et AGAPE ». Eros : il s’agit de l’amour humain qui porte à l’héroïsme. Agapè : c’est Dieu lui-même, l’amour qu’Il nous donne pour le donner.

vendredi 5 décembre 2008

RAPPEL

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Rendez-vous à la chapelle de Lorette ce dimanche 7 décembre à 10 heures 30 (au plus tard).
Nous nous y retrouverons pour évoquer ensemble la conversion de l'Apôtre Paul à la lumière des différents récits des Actes des Apôtres ainsi que dans la lettre aux Galates et la première aux Corinthiens et soutenu par le tableau de Breughel l'Ancien.
A dimanche!
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Lecture de la messe du dimanche 7 décembre

FETE DE L'IMMACULEE CONCEPTION DE LA VIERGE MARIE

Du livre des Proverbes 8, 22-35
Avant même que le Seigneur ait rien créé,
tout au début de son oeuvre, je lui appartenais.
Dieu m’a voulue de toute éternité,
depuis toujours, avant la création du monde.
Le chaos primitif n’existait pas encore,
et déjà j’étais dans la pensée de Dieu.
Les sources n’avaient pas encore jailli,
les montagnes ne dressaient pas encore leur masse imposante.
Je suis née avant les collines
quand Dieu n’avait pas encore façonné la terre,
avec ses fleuves et ses continents.
Lorsqu’il disposait les cieux, j’étais présente;
quand il entourait les abîmes de leurs barrières définitives,
quand il établissait là-haut les nuages porteurs de pluie,
et qu’il déterminait, dans les profondeurs,
le jaillissement des sources;
quand il fixait des limites à l’océan,
en donnant à ses eaux l’ordre de ne pas les franchir;
quand il posait les fondations des continents,
j’étais à l’oeuvre auprès de lui.
Chaque jour,à tout instant, je prenais plaisir
à jouer en sa présence, à jouer dans l’univers.
Et c’était ma joie que de vivre avec les enfants des hommes.
Et maintenant, mes enfants, écoutez-moi :
Heureux ceux qui suivent le chemin que je montre !
Pour acquérir la sagesse, écoutez mes conseils,
ne les repoussez pas.
Heureux l’homme qui m’écoute,
qui, chaque jour, veille devant ma porte,
et qui garde l’entrée de ma demeure !
Celui qui me trouve a trouvé la vie;
et c’est du Seigneur qu’il obtient le salut !


De la lettre de l’apôtre Paul aux Ephésiens 1, 3-6. 11-12
Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ. Dans les cieux, il nous a comblés de sa bénédiction spirituelle en Jésus Christ. En lui, il nous a choisis avant la création du monde, pour que nous soyons, dans l’amour, saints et irréprochables sous son regard. Il nous a d’avance destinés à devenir pour lui des fils par Jésus Christ : voilà ce qu’il a voulu dans sa bienveillance pour que soit chantée la merveille du don gratuit qu’il nous a fait en son Fils bien-aimé. En lui, nous les fils d’Israël, Dieu nous a d’avance destinés à devenir son peuple; car lui qui réalise tout ce qu’il a décidé, il a voulu que nous soyons ceux qui d’avance espéraient dans le Christ pour que soit chantée sa gloire.


EVANGILE DE

JESUS CHRIST

SELON SAINT LUC

1, 26-38
L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph; et le nom de la jeune fille était Marie.
L'Ange entra chez elle et dit : «Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi ». A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L'Ange lui dit alors: «Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob et son empire n'aura pas de fin.

Marie dit à l'Ange: «Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge»? L' Ange lui répondit: «L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu'Elisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait la femme stérile. Car rien n'est impossible à Dieu ».

Marie dit alors: «Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole». Alors l'Ange la quitta.

lundi 1 décembre 2008

vendredi 28 novembre 2008

Dimanche prochain, 7 décembre à 10 h 15
Rendez-vous à la Chapelle de Lorette pour notre troisième rencontre autour de Saint Paul.
Soyons donc nombreux à être présents autour de notre Vicaire pour évoquer la figure de Saint Paul. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de l'année paulinienne.

Lectures de la messe du dimanche 30 novembre

ANNEE B

PREMIER DIMANCHE DE L'AVENT

Du livre d'Isaïe 63, 16...64, 7
Tu es, Seigneur, notre Père, notre Rédempteur : tel est ton nom depuis toujours. Pourquoi, Seigneur, nous laisses-tu errer hors de ton chemin, pourquoi rends-tu nos coeurs insensibles à ta crainte ? Reviens, pour l'amour de tes serviteurs et des tribus qui t'appartiennent. Ah! si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes fondraient devant toi.
Voici que tu es descendu, et les montagnes ont fondu comme de la cire. Jamais, on ne l'a entendu ni appris, personne n'a vu un autre Dieu que toi agir envers l'homme qui espère en lui. Tu viens à la rencontre de celui qui pratique la justice avec joie et qui se souvient de toi en suivant ton chemin. Tu étais irrité par notre obstination dans le péché, et pourtant nous serons sauvés. Nous étions tous semblables à des hommes souillés, et toutes nos belles actions étaient comme des vêtements salis. Nous étions tous desséchés comme des feuilles, et nos péchés, comme le vent, nous emportaient. Personne n'invoquait ton nom, nul ne se réveillait pour recourir à toi. Car tu nous avais caché ton visage, tu nous avais laissés au pouvoir de nos péchés. Pourtant, Seigneur, tu es notre Père. Nous sommes l'argile, et tu es le potier : nous sommes tous l'ouvrage de tes mains.

De la lettre de Saint Paul apôtre aux Corinthiens 1, 3-9
Frères, que la grâce et la paix soient avec vous, de la part de Dieu notre Père et de Jésus Christ le Seigneur. A cause de vous, je remercie Dieu, à tout instant, pour la grâce qu'il vous a donnée dans le Christ Jésus; en lui vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la Parole et toutes celles de la connaissance de Dieu. Car le témoignage rendu au Christ s'est implanté solidement parmi vous. Ainsi aucun don spirituel ne vous manque, à vous qui attendez de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ. C'est lui qui vous fera tenir solidement jusqu'au bout, et vous serez sans reproche au jour de notre Seigneur Jésus Christ. Car Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur.

EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT MARC 13, 33-37

J ésus parlait à ses disciples de sa venue :
« Prenez garde, veillez : car vous ne savez pas quand viendra le moment. Il en est comme d'un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et recommandé au portier de veiller. Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison reviendra, le soir, ou à minuit, au chant du coq ou le matin. Il peut arriver à l'improviste et vous trouver endormis.

Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »


Message de SOPHIE, déléguée de Taizé

La rencontre européenne de Taizé se tient chaque année dans une grande ville d'Europe, et est préparée par la communauté de Taizé, ensemble avec les églises locales.Les dernières rencontres étaient à Genève, Zagreb, Milan, Lisbonne, Hambourg et Paris. A la fin de cette année (du 29 décembre au 2 janvier), nous allons vivre la 31ème rencontre, qui aura lieu pour la première fois à Bruxelles. (...) Nous l'appelons : pélerinage de confiance sur la Terre. Confiance va être le mot clef pour les 5 jours de la rencontre. Cela signifie : créer des liens entre des personnes, surmonter les séparations, s'écouter les uns les autres et dans ce sens créer la paix d'une manière très humble. (...) Vous êtes tous invité à participer avec les jeunes sans aucun ticket d'entrée (c'est la première façon de participer pour vous).Nous vous invitons aussi à nous rejoindre dans la préparation d'un accueil chaleureux dans votre paroisse (c'est la deuxième façon que vous avez de participer).La troisième façon est d'accueillir des jeunes. Il manque encore 20 000 places à quelques semaines de la rencontre! Pour cela au dos des livrets que vous pouvez trouver au fond de l'église il y a une fiche d'accueil et quelques informations. N'hésitez pas à en prendre pour vos amis, voisins, collègues, tous ceux qui n'entendraient pas parler de cette rencontre à l'église mais qui pourtant pourraient accueillir quelqu'un.2m² au chaud = 1 jeune accueilli... Pas besoin de lit, nous venons avec nos matelas et sacs de couchage, en toute simplicité pour vous rencontrer. Peu nous importe que vous soyez chrétien ou non, jeune ou plus âgé, quelle que soit votre culture...(...)
Pour toute question, renseignement supplémentaire, ... :
Centre de préparationBoulevard Lambermont 31
1030 Schaerbeek - 02/612 41 30 - info@taize-bru.be

Et un petit témoignage pour ceux à qui ça parle plus:J'ai découvert les rencontres européennes de Taizé à Paris quand j'étais petite. Maman ("fan" de Taizé) voulait assister à la prière pour la paix du 31 décembre avec frère Roger. J'ai été profondément marquée par cette chaleur, cette prière, tous ces jeunes réunis... Tellement que même dans les années de doute (adolescence) j'ai continué à me dire que j'irai à Taizé. Et j'y suis allée! Et j'ai repris une véritable foi en Dieu, vivante!Ces pélerinages de confiance sur la Terre sont vraiment du concret! Quand on parle de surmonter les séparations c'est ce qui s'est passé dans mon groupe de partage l'an dernier à Genève (où des Serbes et des Croates étaient mélangés, et se sont rendu compte qu'ils étaient semblables et que la paix était possible. Ils ont gardé contact). Quand on parle des joies de l'accueil c'est aussi ce que j'ai vécu l'an passé à Genève (Madelaine nous a ouvert la porte de chez elle en toute simplicité et nous avons gardé contact avec elle). On parle aussi de confiance, celle de Madelaine qui nous a prêté ses clefs parce qu'elle n'était pas sure d'être là quand on rentrerait le soir... il en faut pour ouvrir sa porte, mais on n'est jamais déçu! Et enfin quand on parle de grandir dans la foi, de l'enraciner c'est vraiment ce qui s'est passé au Palexpo (à Genève) où 35 000 jeunes et d'autres personnes étaient réunies dans la prière, le silence et la paix.Ces rencontres sont vraiment un moment merveilleux, dont les répercussions se font encore sentir dans les semaines et mois qui suivent la rencontre. Merci à ceux qui accueilleront et permettront à tant de jeunes de vivre cette expérience de foi et de paix.

vendredi 21 novembre 2008

Commentaire de notre Vicaire...

... à propos de la réunion du 9 novembre sur la Conversion de Paul
Nous nous sommes réunis le dimanche 9 novembre à 10 h 30 à la Chapelle de Lorette pour échanger au sujet de la conversion de l'Apôtre. Et cela autour de notre ex-paroissien, Pierre Breughel, le Vieux.

Voici l'essentiel de notre échange:

1. On trouve dans la Bible cinq récits différents de la conversion de Paul:
· dans les Actes des Apôtres, chapitre 9, 22-26
· dans la lettre aux Galates, chapitre 1, 11-17
· dans la première lettre aux Corinthiens, chapitre 15, 3-8.
Ces récits correspondent globalement, avec une particularité cependant. C'est qu'Ananie – le chef de la communauté chrétienne de Damas – est absent en Acte 26 et Galates. Ce qui n'est pas dramatique puisque la révélation à Paul porte précisément sur le fait que l'Eglise, la communauté des croyants, forme le corps du Christ. Donc le responsable d'une communauté est bien celui qui va transmettre à Paul la volonté de Dieu.

2. Pourquoi y-a-t-il tant de récits de la conversion de l'Apôtre?
C'est que Paul affirme être Apôtre. Or il existait un groupe d'apôtres désignés par Jésus lui-même: ce sont les "12 Apôtres". Paul n'a pas connu Jésus selon la chair et Jésus n'a jamais rencontré Paul. D'où les problèmes constants de l'apôtre qui, partout où il va dans les synagogues, rencontre des "sur-apôtres" qui s'estiment supérieurs à Paul parce que ceci ou cela. Ce qui fait la qualité de l'apostolat de Paul est très clairement indiqué dans la lettre aux Corinthiens: Paul, c'est vrai, n'a jamais connu Jésus, mais il a entendu le Seigneur, le Seigneur l'a envoyé, il l'a rempli de l'Esprit Saint et toutes ses souffrances authentifient sa mission.

3. La conversion: Paul, aveuglé, illustre la phrase de l'Ecriture:" Nul ne peut voir Dieu sans mourir". Dans l'Ancien Testament, Exode 24 présente le Sinaï illuminé devant le peuple; en Ezekiel 1, le Seigneur lui apparaît dans la lumière…etc. Dans le Nouveau Testament, c'est la gloire que voit Saint Etienne avant de mourir, Acte 7, 54 et suivants. Ananie dans le récit, se charge du catéchuménat de Paul: il lui impose les mains (verset 12), guérit ses sens pour leur permettre de percevoir le caractère particulier de sa mission (verset 17) et le baptise (verset 18).

4. Le rôle de Paul dans l'Evangélisation. Jusqu'alors, tous les croyants étaient de race juive: la Vierge Marie, Saint Joseph, tous les Apôtres, tous les disciples, … etc. Or il se fait qu'il y avait, mêlés aux Juifs, un certain nombre de païens (exemple: le centurion Corneille, Acte 10) et tous ceux déjà préparés par le fait qu'ils faisaient partie de la synagogue, non pas par leur race mais par le fait qu'ils étaient circoncis, quoique païens. De plus, la synagogue accueillait des "hommes pieux", qualification qui désignait des païens convertis au Judaïsme mais dont les fonctions au sein de la société ne leur permettaient pas d'être circoncis. C'est ce processus de sortie de l'univers culturel sémite que décrivent les Actes des Apôtres puisque dès l'année 49, le premier concile de Jérusalem décide que la circoncision n'est plus requise pour accéder au baptême de l'Eglise du Christ. De plus, le premier récit des Actes est placé au moment où la communauté commence à être expulsée de Jérusalem; le deuxième au moment où on se sépare du Judaïsme et le troisième au moment de l'arrivée à Rome, capitale, à ce moment-là, du monde civilisé.

5. Quelques conclusions qu'on peut tirer de cet événement capital:
- le message de l'Evangile est "révélation" (Galates 1, 11-12) c'est-à-dire qu'il dépend uniquement de la décision divine et non pas de la réflexion humaine aboutissant à une conclusion en fonction d'un raisonnement bien tenu (exemple: tout ce qui est rare est cher; un cheval à 5 centimes est rare; donc un cheval à 5 centimes c'est cher!). Ce que l'Apôtre a compris, ne ressort pas non plus du genre maladie ou crise psychologique ou raréfaction de l'air dans les montagnes… Tout cela peut jouer son rôle, mais ce que l'Apôtre a compris est radicalement nouveau.
- le Dieu qui lui apparaît est Yahweh. Ce qui est souligné par de nombreuses citations de l'Ancien Testament: n'oublions pas que Paul est théologien juif.
- le point focal de la foi est défini comme étant le passage de la Croix à la Résurrection. La Loi dit:"maudit celui qui est pendu au bois de la Croix" et la foi nous dit que le Maudit est vivant. Ce qui signifie bien que par la Croix, la Loi est abolie, que la Croix se substitue à la Loi: la Loi sert donc au salut.

6. Deux autres conclusions:
- la chute est celle de toutes les institutions, de toute loi, qui perdent leur mission temporaire au profit de l'adhésion libre à Jésus-Christ, pour Jésus, en Jésus qui devient le seul médiateur parce qu'il est Dieu et Homme et nous donne de "servir Dieu en Esprit et Vérité" (Jean 4,21). La Vérité nous rend libre par le don de la liberté intérieure. Dostoïevsky, dans le Mythe du Grand Inquisiteur, fait de la liberté le don fondamental du Seigneur afin que nous puissions aimer (à relire dans les "Frères Karamazov").
- Le problème de la vie humaine n'est plus d'"arriver si possible au bonheur des dieux" comme le dit l'Antigone de Sophocle mais de" recevoir et donner", ce dont nous parlerons lors de notre prochaine rencontre du 7 décembre à 10 heures 30 à la Chapelle de Lorette.

Jacques Van der Biest
Vicaire de la Paroisse des Minimes
Le 16 novembre 2008

AGENDA

23 novembre 2008: fête du Christ-Roi, dernier dimanche de l'année liturgique
30 novembre 2008: nouvelle année liturgique - 1er dimanche de l'Avent - année B
8 décembre 2008: fête de l'Immaculée Conception que nous fêtons le dimanche 7 décembre

En souvenir...

Nous nous souvenons du Prince Alexandre de Mérode, disparu il y a 6 ans.
Il dirigea les oeuvres de la Paroisse et fut un acteur majeur de la vie paroissiale.
Suggestion de lecture....
L'édito de LA VIE de cette semaine: à lire....

TAIZE FRAPPE A NOTRE PORTE

Du 29 décembre 2008 au 2 janvier 2009, se tient à Bruxelles la rencontre européenne de la jeunesse.
Des milliers de jeunes venus de tous les horizons, demandent à être accueillis dans des familles. Il leur suffit de "2 m² au chaud" pour les accueillir.
Concrètement, des fiches d'accueil sont disponibles au fond de l'église. Vous pouvez les remettre complétées à Marjana Mandi ou Olivier Terlinden ou Chantal Matthys. Vous pouvez aussi les envoyer à Taizé-Bruxelles, Boulevard Lambermont 31 à 1030 Bruxelles. Enfin, vous pouvez les contacter à l'adresse: info@taize-bru.be

jeudi 20 novembre 2008

Lectures de la messe du dimanche 23 novembre 2008


Dimanche du Christ-Roi
34ème DIMANCHE

Du livre d'Ezéchiel
Parole du Seigneur Dieu : Maintenant j'irai moi-même à la recherche de mes brebis, et je veillerai sur elles. Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont dispersées, ainsi je veillerai sur mes brebis et j'irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées un jour de brouillard et d'obscurité. C'est moi qui ferai paître mon troupeau, et c'est moi qui le ferai reposer. Parole du Seigneur Dieu !

La brebis perdue, je la chercherai, l'égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la soignerai. Celle qui est faible, je lui rendrai des forces. Celle qui est grasse et vigoureuse, je la garderai, je la ferai paître avec justice. Et toi, mon troupeau, - Parole du Seigneur - apprends que je vais juger entre brebis et brebis, entre les béliers et les boucs.

De la première lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens 15, 20-26.28
Frères, le Christ est ressuscité d'entre les morts pour être parmi les morts le premier ressuscité. Car la mort étant venu par un homme, c'est par un homme aussi que vient la résurrection. En effet, c'est en Adam que meurent tous les hommes; c'est dans le Christ que tous revivront, mais chacun à son rang: en premier, le Christ; et ensuite ceux qui seront au Christ quand il reviendra. Alors tout sera achevé quand le Christ remettra son pouvoir royal à Dieu le Père, après avoir détruit toutes les puissances du mal. C'est lui en effet qui doit régner jusqu'au jour où il aura mis sous ses pieds tous ses ennemis. Et le dernier ennemi qu'il détruira, c'est la mort. Alors, quand tout sera sous le pouvoir du Fils, il se mettra lui-même sous le pouvoir du Père qui lui aura tout soumis, et ainsi, Dieu sera tout en tous.

EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT MATTHIEU 25, 31-46

Jésus parlait à ses disciples de sa venue; il disait : « Quand le fils de l'homme viendra dans sa gloire et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Touts les nations seront rassemblées devant lui; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres: il placera les brebis à sa droite et les chèvres à sa gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : 'Venez les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli; j'étais nu, et vous m'avez habillé; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi !'
Alors les justes lui répondront : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu...? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé ? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ? '
Et le Roi leur répondra : 'Vraiment, je vous le dis, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.'
Alors il dira à ceux qui sont à sa gauche : 'Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges. Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donné à boire; j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli; j'étais nu, et vous ne m'avez pas habillé; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité.'
Alors ils répondront, eux aussi : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ? '
Il leur répondra : 'Vraiment, je vous le dis, chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait.'
Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle.»

samedi 15 novembre 2008

SAINT NICOLAS
Marjana Mandi, le Père Jean Beckers sj et les enfants du cours de religion catholique des écoles où enseigne Marjana visiteront notre église en ce 6 décembre. Notre Vicaire leur donnera toutes les explications et informations relatives à notre église.
Puis, en ce jour de
Saint Nicolas, le groupe s'acheminera à pied jusqu'à l'église Saint-Nicolas au centre ville.
Gageons que la visite plaira aux enfants!

lundi 10 novembre 2008

Lectures de la messe du dimanche 16 novembre

33ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Du livre des Proverbes 31, 10...31
La femme vaillante, qui donc peut la trouver ?
Elle est infiniment plus précieuse que les perles.
Son mari peut avoir confiance en elle:
Au lieu de lui coûter, elle l'enrichira.
Tous les jours de sa vie,
Elle lui épargne le malheur.
Elle a fait provision de laine et de lin,
Et travaille d'une main allègre.
Sa main saisit la quenouille,
Ses doigts dirigent le fuseau.
Ses doigts s'ouvrent en faveur du pauvre,
elle tend la main au malheureux.
Décevante est la grâce, et vaine la beauté;
La femme qui craint le Seigneur
Est seule digne de louange.
Reconnaissez les fruits de son travail:
Sur la place publique, on fera l'éloge de son activité.

De la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens 5, 1-6
Frères, au sujet de la venue du Seigneur, il n'est pas nécesssaire qu'on vous parle de délais ou de dates. Vous savez très bien que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les gens diront: « Quelle paix ! quelle tranquillité ! » c'est alors que, tout à coup, la catastrophe s'abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte: ils ne pourront pas y échapper. Mais vous, frères, comme vous n'êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur. En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour; nous n'appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. Alors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres.

EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT MATTHIEU 25, 14-30

Jésus parlait à ses disciples de sa venue; il disait cette parabole : « Un homme qui partait en voyage, appela ses serviteurs et leur confia ses biens. A l'un, il donna une somme de cinq talents , à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt celui qui avait reçu cinq talents s'occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres. De même celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n'en avait reçu qu'un creusa la terre et enfouit l'argent de son maître.
Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes. Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança en apportant cinq autres talents et dit : 'Maître, tu m'as confié cinq talents; voilà, j'en ai gagné cinq autres. - Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de chose, je t'en confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître.'

Celui qui avait reçu deux talents s'avança ensuite et dit: 'Maître, tu m'as confié deux talents; voilà, j'en ai gagné deux autres. - Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle en peu de choses, je t'en confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître.'

Celui qui avait reçu un seul talent s'avança ensuite et dit: 'Maître, je savais que tu es un homme dur; tu moissonnes là où tu n'as pas semé, tu ramasses là où tu n'as pas répandu le grain. J'ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t'appartient.' Son maître lui réplique: 'Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonnes là où je n'ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l'ai pas répandu. Alors il fallait placer mon argent à la banque; et, à mon retour, je l'aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. Car celui qui a, on lui donnera, et il sera dans l'abondance. Mais celui qui n'a rien, on lui enlèvera même ce qu'il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres; là il y aura des pleurs et des grincements de dents !»

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Dieu Notre Père, nous attendons dans la joie ces jours où des jeunes viendront à Bruxelles, par dizaines de milliers, pour la rencontre européenne de Taizé. Ce sera le temps de Noël et ton Fils naîtra à nouveau au sein de la ville et dans le cœur de tant de ses habitants. Comme jadis les bergers, ils viendront à la crèche pour adorer l’Enfant. Ils seront les nouveaux Mages venus d’Orient et aussi d’Occident avec leurs cadeaux : l’or précieux de leur foi, l’encens de leur espérance, qui s’élève vers le ciel, la myrrhe parfumée de leur amour pour Toi et pour tous les hommes.
Bénis notre ville et transforme-la en lieu de paix et de réconciliation, de rencontre et de communion dans la prière.
Que les anges chantent au-dessus d’elle :
"Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime!"
Permets à tous ceux qui rejoindront cette ville de reprendre ce refrain des anges et de chanter la paix et la réconciliation. Alors elle deviendra une étape de notre pèlerinage à tous vers la Cité nouvelle, la Jérusalem d’En-haut, là où se rassemblent les foules innombrables devant le Trône, hommes de toutes langues et peuples, races et nations, en chantant:
Gloire à l’Agneau immolé ! Gloire à l’Agneau vainqueur ! Amen. Alleluia.

+ Godfried card. Danneels
Archevêque de Malines - Bruxelles

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mardi 4 novembre 2008

RAPPEL

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Ce dimanche 9 novembre à 10 h 30


Rendez-vous à la Chapelle de Lorette pour notre deuxième rencontre autour de Saint Paul.

Notre Vicaire commentera le passage de la conversion de Saint Paul dans les Actes des Apôtres.

Cette lecture commentée est placée dans le cadre de l'année paulinienne.

Soyons donc nombreux à être présents.

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Lecture de la messe du dimanche 9 novembre

Fête de la dédicace de la Basilique du Latran à Rome


Parmi les basiliques romaines où se célébrèrent en grande pompe, après l’ère des persécutions, les cérémonies du culte chrétien, il en est une qui occupe le premier rang et dont on fête en ce jour l’anniversaire de la Dédicace : placé sur le mont Coelius, le palais du domaine des Laterani appartenait alors à Fausta, femme de l’empereur Constantin. Après sa conversion, celui-ci le donna au pape pour sa demeure privée (résidence de l’évêque de Rome jusqu’en 1304) et y fonda l’église du Latran qui devint la mère et la maîtresse de toutes les églises de Rome et du monde.

Le 9 novembre 324, le Pape saint Silvestre consacra cette église sous le nom de basilique du Saint Sauveur. C’était la première consécration publique d’une église. Longtemps après, au XIIe siècle, elle fut dédiée à saint Jean Baptiste dont le nom avait été donné au baptistère qui lui était adjoint; c’est ainsi qu’on la désigne de nos jours sous le nom de Saint-Jean-de-Latran.

C’est dans cette basilique et le palais attenant que se sont tenus du IVe au XVIe siècle, plus de vingt-cinq conciles, dont cinq oecuméniques. Et c’est là que de nombreuses cérémonies se tenaient ou se tiennent encore (ordinations, baptêmes à Pâques, cérémonies des Rameaux, jeudi et samedi saint, etc...). Certes, au milieu du XVe siècle, le pape Nicolas V transféra au Vatican les services généraux de l’Eglise, mais la basilique St Jean du Latran est toujours restée la cathédrale de l’évêque de Rome, et c’est à ce titre que l’on célèbre aujourd’hui l’anniversaire de sa dédicace.

Détruite, cette église fut reconstruite et consacrée de nouveau par Benoît XIII en 1726, l’anniversaire de cette consécration étant fixé, comme celui de la première, au 9 novembre.

L’évêque de Rome a pour ministère, outre la charge de son propre diocèse, le service de la charité et de l’unité dans l’Eglise entière. Sa cathédrale est dès lors un signe dont la portée dépasse de loin les limites de la Ville.


Du livre d’Ezechiel 47, 1-2, 8-9, 12
Au cours d’une vision reçue du Seigneur, l’homme qui me guidait me fit revenir à l’entrée du Temple, et voici : sous le seuil du Temple, de l’eau jaillissait en direction de l’orient, puisque la façade du Temple était du côté de l’orient. L’eau descendait du côté droit de la façade du Temple et passait au sud de l’autel. L’homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l’extérieur, jusqu’à la porte qui regarde vers l’orient, et là encore, l’eau coulait du côté droit. Il me dit : « Cette eau coule vers la région de l’orient, elle descend dans la vallée du Jourdain et se déverse dans la mer Morte dont elle assainit les eaux. En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent. Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture et les feuilles un remède. »

De la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens 3, 9-11, 16-17
Frères, vous êtes la maison que Dieu construit. Comme un bon architecte, avec la grâce que Dieu m’a donnée, j’ai posé les fondations. D’autres poursuivent la construction; mais que chacun prenne garde à la façon dont il construit. Les fondations, personne ne peut en poser d’autres que celles qui existent déjà: ces fondations, c’est Jésus Christ.

N’oubliez pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est sacré, et ce temple, c’est vous.

EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT JEAN 2, 13-22


Comme la Pâque des Juifs approchait, Jésus monta à Jérusalem. Il trouva installés dans le Temple, les marchands de boeufs, de brebis et de colombes, et les changeurs; Il fit un fouet avec des cordes et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leur boeufs; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. » Ses disciples se rappelèrent cette parole de l’Ecriture : L’amour de ta maison fera mon tourment.

Les Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais le Temple dont il parlait, c’était son corps. Aussi, quand il ressuscita d’entre les morts ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela; ils crurent aux prophéties de l’Ecriture et à la parole que Jésus avait dite.

jeudi 30 octobre 2008

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Spectacle:
"L'Evangile selon Saint Marc"
au Pathé Palace jusqu'au 8 novembre
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dimanche 26 octobre 2008

Lectures de la messe du dimanche 2 novembre

JOUR DES MORTS

COMMEMORATION DES FIDELES DEFUNTS

Du Livre d’Isaïe 25, 6-10a
Ce jour-là, le Seigneur, Dieu de l’univers, préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décantés. Il enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples et le linceul qui couvrait toutes les nations. Il détruira la mort pour toujours.
Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre, il effacera l’humiliation de son peuple; c’est lui qui l’a promis. Et ce jour-là, on dira: « Voici notre Dieu, en lui nous espérions, exultons, réjouissons-nous: car il nous a sauvés» Car la main du Seigneur, reposera sur cette montagne.

De l’Apocalypse de l’apôtre saint Jean 21, 1-5a, 6b-7
Moi, Jean, j'ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et il n'y avait plus de mer. Et j'ai vu descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux. Et j'ai entendu la voix puissante qui venait du Trône divin; elle disait: «Voici la demeure de Dieu avec les hommes, il demeurera avec eux, et ils seront son peuple, Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n'existera plus; et il n'y aura plus de pleurs, de cris, ni de tristesse; car la première création aura disparu». Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara: «Voici que je fais toutes choses nouvelles. Ecris ces paroles: elles sont dignes de foi et véridiques». Puis il ajouta: «Tout est réalisé désormais. Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. Moi, je donnerai gratuitement à celui qui a soif l'eau de la source de vie: tel sera l'héritage réservé au vainqueur; je serai son Dieu, et il sera mon fils».

Dies Irae
1. Jour de fureur, jour d'épouvante;
Fin du monde en cendres fumantes!
Témoin David et la Voyante.
2. Quelle frayeur pour le pécheur
Quand surviendra notre Seigneur
Pour tout scruter avec rigueur!
3. Du cor dernier l'étrange voix
Par les grands champs plantés de croix
Nous poussera devant le Roi.
4.La Mort surprise et la Nature
Verront s'ouvrir les sépultures
Pour la supréme procédure.
5. Le Livre alors sera cité,
Où faits et gestes sont notés
Dont répondra l'humanité.
6. Le Juge assis pour l’audience
Explorera les consciences :
Et rien n’échappe à sa sentence.
7. Hélas quelle excuse alléguer ?
Pour moi, quel patron invoquer
Quand les plus saints devront trembler ?
8. Juge effrayant, Maître absolu,
Salut gratuit de tes élus,
Source d'amour, sois mon salut !
9. 0 bon Jésus, tu t'en souviens,
Pour moi tu t'es mis en chemin:
En ce jour-là garde-moi bien!
10.Me poursuivant à perdre haleine,
Tu dus t'asseoir. Que tant de peine,
Que ta Passion ne soient pas vaine !
11. Juste Seigneur de la vengeance,
Témoigne-moi ton indulgence
Avant le jour de l'Audience!
12. Je suis coupable et je gémis;
De mes péchés mon front rougit:
Ô Dieu, pardonne, entends mon cri !
13. La Madeleine et le Larron
Ont obtenu ton saint pardon:
J'espère aussi l'absolution.
14. Si ma prière est bien mauvaise,
Pourtant, Jésus, à toi ne plaise
Que me consume la fournaise !
15. Mets-moi au nombre des brebis,
Sépare-moi des boucs maudits,
Qu'à ta main droite je sois mis !
16. Quand les damnés tout déconfits
A l'âcre feu seront réduits,
Appelle-moi au Paradis!
17. Je me prosterne, suppliant,
Le coeur en cendres, repentant:
Prends soin de mon dernier moment !
18. Jour formidable où l' homme, en deuil,
Se lèvera de son cercueil
Pour le procès de son orgueil.
19. Mon Dieu, pardon pour les pécheurs,
Ô bon Jésus, notre Seigneur,
Ton grand Repos accorde-leur! Amen!

EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT MARC 15, 33-46

Quand arriva l'heure de midi, il y eut des ténèbres sur toute la terre jusque vers trois heures. Et à trois heures, Jésus cria d'une voix forte: «Eloï, Eloï, lama sabactani?» Ce qui veut dire: «Mon Dieu,mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?» Quelques-uns de ceux qui étaient là disaient en l'entendant: «Voilà qu'il appelIe le prophète Elie». L 'un d'eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d'un roseau et il lui donnait à boire, en disant «Attendez! Nous verrons bien si Elie vient le descendre de là!» Mais Jésus,poussant un grand cri, expira. Le rideau du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas. Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, s'écria: «Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu!»

II y avait aussi des femmes, qui regardaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le petit et de José, et Salomé, qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d'autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem.

Déjà le soir était venu; or, comme c'était la veille du sabbat, le jour où il faut tout préparer, Joseph d'Arimathie intervint. C'était un homme influent, membre du Conseil, et il attendait lui aussi le Royaume de Dieu.II eut le courage d'aller chez Pilate pour demander le corps de Jésus. Pilate, s'étonnant qu'il soit déjà mort, fit appeler le centurion pour savoir depuis combien de temps Jésus était mort. Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps. Joseph acheta donc un linceul, il descendit Jésus de la croix, l'enveloppa dans le linceul et le déposa dans un sépulcre qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l'entrée du tombeau.

Lectures de samedi 1er novembre

TOUSSAINT

De l'Apocalypse de saint Jean Ap.7, 2... 14
Moi, Jean, j'ai vu un ange qui montait du côté où le soleil se lève, avec le sceau qui imprime la marque du Dieu vivant; d'une voix forte, il cria aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de dévaster la terre et la mer : « Ne dévastez pas la terre, ni la mer, ni les arbres, avant que nous ayons marqué du sceau les fronts des serviteurs de notre Dieu. » Et j'entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau: ils étaient cent quarante-quatre mille, douze mille de chacune des douze tribus d'Israël.
Après cela, j'ai vu une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l'Agneau, en vêtements blancs, avec des palmes à la main.
Et ils proclamaient d'une voix forte : « Le salut est donné par notre Dieu, lui qui siège sur le Trône, et par l'Agneau ! »
Tous les anges qui se tenaient en cercle autour du Trône, autour des Anciens et des quatre Vivants, se prosternèrent devant le Trône, la face contre terre, pour adorer Dieu. Et ils disaient : « Amen ! Louange, gloire, sagesse et action de grâce, honneur, puissance et force à notre Dieu, pour les siècles des siècles ! Amen ! » L'un des Anciens prit alors la parole et me dit : « Tous ces gens vêtus de blanc, qui sont-ils et d'où viennent-ils ? » Je lui répondis : « C'est toi qui le sais, mon Seigneur. » Il reprit : « Ils viennent de la grande épreuve; ils ont lavé leurs vêtements, ils les ont purifiés dans le sang de l'Agneau. »


De la première lettre de saint Jean 3, 1-3
Mes bien-aimés, voyez comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés: il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu, et nous le sommes. Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître: puisqu'il n'a pas découvert Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons: lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu'il est. Et tout homme qui fonde sur lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.


EVANGILE DE JESUS-CHRIST SELON SAINT MATTHIEU Mt 5, 1-12
Quand Jésus vit toute la foule qui le suivait, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent. Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
«Heureux les pauvres de coeur: le Royaume des cieux est à eux.
Heureux les doux: ils obtiendront la terre promise.
Heureux ceux qui pleurent: ils seront consolés.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice: ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux: ils obtiendront miséricorde.
Heureux les coeurs purs: ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix: ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice: le Royaume des cieux est à eux.
Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux.»

vendredi 24 octobre 2008

- HEURE D'HIVER - HEURE D'HIVER - HEURE D'HIVER - HEURE D'HIVER -

En ce dimanche 26 octobre

A l'issue de la messe de 11 heures 30, nous organisons notre banquet.




Nous vous attendons très nombreux pour partager, après les nourritures spirituelles, les nourritures terrestres qui auront été apportées.

Lectures de la messe de ce dimanche 26 octobre

30 ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE


De la lettre de saint Paul apôtre aux Romains 12, 1-12
Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, a offrir vos corps comme un Sacrifice vivant, Saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu: ce qui est bon, agréable et parfait.
Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun d'entre vous de ne pas avoir de prétentions excessives et déraisonnables, mais d'être assez raisonnables pour avoir de la modération, chacun selon la mesure de foi que Dieu lui a départie. En effet, comme nous avons plusieurs membres dans un seul Corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, ainsi nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ et nous sommes tous membres les uns des autres. Mais nous avons des dons diffèrents, selon la grâce qui nous a été accordée : si c'est la prophétie, (que ce soit) en accord avec la foi; si c'est le diaconat, que ce soit dans (un esprit) de service; que celui qui enseigne (s'attache) à l'enseignement; celui qui exhorte, à l'exhortation; que celui qui donne (le fasse) avec simplicité; celui qui préside, avec empressement; celui qui exerce la miséricorde, avec joie. Que l’amour soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. Par amour fraternel, ayez de l’affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques. Ayez de l’empressement et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur. Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans la tribulation. Persévérez dans la prière.

De la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens 1, 5 - 10
Frères, vous savez comment nous nous sommes comportés chez vous pour votre bien. Et vous, vous avez commencé à nous imiter, nous et le Seigneur, en accueillant la Parole au milieu de bien des épreuves avec la joie de l'Esprit Saint. Ainsi vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de Macédoine et de toute la Grèce. Et ce n'est pas seulement en Macédoine et dans toute la Grèce qu'à partir de chez vous la parole du Seigneur a retenti, mais la nouvelle de votre foi en Dieu s'est si bien répandue partout que nous n'avons plus rien à en dire. En effet, quand les gens parlent de nous, ils racontent l'accueil que vous nous
avez fait; ils disent comment vous vous êtes convertis à Dieu en vous détournant des idoles, afin de servir le Dieu vivant et véritable, et afin d'attendre des cieux son Fils qu'il a ressuscité d'entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient.


EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT MATTHIEU 22, 34-40

Les Pharisiens, ayant appris que Jésus avait fermé la bouche aux Sadducéens , se réunirent, et l'un d'eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l'épreuve : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu'il y a dans l'Ecriture - dans la Loi et les Prophètes - dépend de ces deux commandements. »

mardi 21 octobre 2008

Au revoir Soeur Emmanuelle...

Merci pour votre vie au service des autres
(extrait de La Vie à paraître cette semaine)

jeudi 16 octobre 2008

Lectures de la messe de ce dimanche 19 octobre

29ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

De la lettre de saint Paul apôtre aux Romains 11, 29-36
Les dons de Dieu et son appel, sont irrévocables. Jadis, en effet, vous avez désobéi à Dieu, et maintenant, à cause de la désobéissance des fils d'Israël, vous avez obtenu miséricorde; de même eux aussi, maintenant ils ont désobéi à cause de la miséricorde que vous avez obtenue, mais c'est pour que maintenant eux aussi, ils obtiennent miséricorde. Dieu, en effet, a enfermé tous les hommes dans ladésobéissance pour faire miséricorde à tous les hommes Les dons de Dieu et son appel, sont irrévocables. Jadis, en effet, vous avez désobéi à Dieu, et maintenant, à cause de la désobéissance des fils d'Israël, vous avez obtenu miséricorde; de même eux aussi, maintenant ils ont désobéi à cause de la miséricorde que vous avez obtenue, mais c'est pour que maintenant eux aussi, ils obtiennent miséricorde. Dieu, en effet, a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous les hommes.
Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la science de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables ! Qui a connu la pensée du Seigneur? Qui a été son conseiller? Qui lui a donné en premier et mériterait de recevoir en retour? Car tout est de lui, et par lui, et pour lui. A lui la gloire pour l'éternité! Amen.


Commencement de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens 1, 1-5b
Nous, Paul, Silvain, et Timothée, nous nous adressons à vous, l'Église de Thessalonique qui est en Dieu le Père et en Jésus Christ le Seigneur: que la grâce et la paix soient avec vous. A tout instant, nous rendons grâce à Dieu à cause de vous tous, en faisant mention de vous dans nos prières. Sans cesse nous nous souvenons que votre foi est active, que votre charité se donne de la peine, que votre espérance tient bon en notre Seigneur Jésus Christ, en présence de Dieu notre Père. Nous le savons, frères bien-aimés de Dieu, vous avez été choisis par lui. En effet, notre annonce de l'Évangile chez vous n'a pas été simple parole, mais puissance, action de l'Esprit Saint, certitude absolue.


EVANGILE DE JESUS-CHRIST SELON SAINT MATTHIEU 22, 15-21

Les pharisiens se concertèrent pour voir comment prendre en faute Jésus en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d'Hérode: « Maître, lui disent-ils, nous le savons: tu es toujours vrai et tu enseignes le vrai chemin de Dieu; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens. Donne-nous ton avis: Est-il permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? »

Mais Jésus, connaissant leur perversité, riposta: « Hypocrites, pourquoi voulez-vous me mettre à l'épreuve? Montrez-moi la monnaie de l’impôt ». Ils lui présentèrent une pièce d'argent. Il leur dit: « Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? » - « De l'empereur César » répondirent-ils. Alors il leur dit: « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ».

mardi 14 octobre 2008

RAPPEL (S)

* Les dimanches 9 novembre et 7 décembre, en la chapelle de Lorette, à 10 heures 30, notre Vicaire commentera des extraits de la lettre de Saint Paul aux Romains.


* Ce dimanche 26 octobre, après la messe de 11 heures 30, nous partagerons notre repas. Chacun apporte de quoi participer à ce festin......


* Voyage à Jérusalem.
- du 11 au 21 juillet 2009.
- nous attendons votre inscription (de principe) avant le 1 er novembre en envoyant un petit message à Marjana Mandi, Olivier Terlinden ou Chantal Matthys, à l'adresse paroissiensdesminimes@yahoo.fr.
- budget: environ 1 000 €

dimanche 12 octobre 2008


Invitation spéciale !
Jeudi 16 octobre à 20h
Eglise du Saint-Sacrement à Ixelles
Veillée de prière en présence d'un frère de Taizé suivi d'un temps d'information sur la rencontre européenne de Bruxelles du 29 décembre 2008 au 2 janvier 2009.
Venez nombreux et invitez largement !
Infos : Frédéric et Isabelle Madry 02/611.88.71

jeudi 9 octobre 2008

Des (bonnes) nouvelles de notre Vicaire.....

Comme vous l'avez appris dimanche dernier par l'intervention de Marjana Mandi au cours de la messe présidée par l'Abbé Appolinaire, notre Vicaire a été victime d'une chute la semaine dernière. Il souffrait déjà d'une bronchite. Il a été hospitalisé.

Comme annoncé, nous sommes en mesure de vous donner des nouvelles très positives de sa santé. En effet, son séjour à l'hôpital se terminera fin de cette semaine. Mais bien qu'ayant subi tous les traitements indiqués dans son état, il est encore en période de convalescence.

Nous espérons tous le revoir dimanche, lors de la messe de 11 heures 30.

La parole opposée à la haine

Article de La Libre sur le discours prononcé ce mercredi 8 octobre par Ingrid Betancourt au Parlement européen

Lectures de la messe de ce dimanche 12 octobre

28ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

De la lettre de saint Paul apôtre aux Romains 8, 1-13
Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, [qui marchent non selon la chair mais selon l’Esprit].
En effet, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m’a libéré de la loi du péché et de la mort. Car - chose impossible à la loi parce que la chair la rendait sans force - Dieu, en envoyant, à cause du péché son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, a condamné le péché dans la chair; et cela, pour que la justice prescrite par la loi soit accomplie en nous, qui marchons, non selonla chair, mais selon l’Esprit.
En effet, ceux qui vivent selon la chair ont les tendances de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’Esprit ont celles de l’Esprit. Avoir les tendances de la chair, c’est la mort; avoir celles de l’Esprit, c’est la vie et la paix. Car les tendances de la chair sont ennemies de Dieu, parce que la chair ne se soumet pas à la loi de Dieu, elle en est même incapable. Or ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent plaire à Dieu.
Pour vous, vous n’êtes plus sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ-Jésus d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
Ainsi donc, frères, nous sommes débiteurs, mais non de la chair pour vivre encore selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les les actions du corps, vous vivrez.

De la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens 4, 12...20
J'ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur à voir refleurir votre intérêt pour moi. Cet intérêt, vous l'aviez bien, mais l'occasion vous manquait. Je ne dis pas cela en raison de mes besoins, car j'ai appris à me contenter de l'état où je me trouve.Je sais vivre dans l'humiliation, et je sais vivre dans l'abondance. En tout et partout, j'ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l'abondance et à être dans la disette. Je puis tout par Celui qui me fortifie. Cependant, vous avez bien fait de prendre part à ma tribulation.
Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ. A Dieu notre Père, la gloire aux siècles des siècles. Amen !
Saluez tous les saints en Christ Jésus. Les frères qui sont avec moi vous saluent. Tous les saints vous saluent, principalement ceux de la maison de César. Que la grâce du Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit !

EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT MATTHIEU 22, 1-14

Jésus disait en paraboles : « Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs pour appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir. Il envoya encore d'autres serviteurs dire aux invités: “Voilà: mon repas est prêt, mes boeufs et mes bêtes grasses sont égorgés; tout est prêt: venez au repas de noce.” Mais ils n'en tinrent aucun compte et s'en allèrent, l'un à son champ, l'autre à son commerce; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et brûla leur ville.
Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n'en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins: tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce.” les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils rencontrèrent, les mauvais commes les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
Le roi entra pour voir les convives. Il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce, et lui dit “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L'autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dehors dans les ténèbres; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.” Certes la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux.»