vendredi 30 octobre 2009

Fête chez les Protestants









Les protestants veulent donner plus de visibilité à leur religion plurielle

Une idée pour renflouer la caisse (archi vide) de notre paroisse????

...montrer au spectateur "qu'il y a encore de jeunes hommes qui choisissent d'être prêtres, et qu'on peut prendre son pied en servant Dieu. »
Extrait de La Vie.fr du 30 octobre

Journal DIMANCHE

Edito par Charles Delhez

La Bible s'expose à Bruxelles

L'Expo Bible, créée et montée sur la place de la Monnaie à l'occasion du Congrès Bruxelles Toussaint 2006, est de retour

Lectures du dimanche 1er novembre


FETE DE TOUS LES SAINTS

De l'Apocalypse de saint Jean Ap.7, 2... 14

Moi, Jean, j'ai vu un ange qui montait du côté où le soleil se lève, avec le sceau qui imprime la marque du Dieu vivant; d'une voix forte, il cria aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de dévaster la terre et la mer: «Ne dévastez pas la terre, ni la mer, ni les arbres, avant que nous ayons marqué du sceau les fronts des serviteurs de notre Dieu.» Et j'entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau: ils étaient cent quarante-quatre mille, douze mille de chacune des douze tribus d'Israël.

Après cela, j'ai vu une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l'Agneau, en vêtements blancs, avec des palmes à la main.

Et ils proclamaient d'une voix forte: «Le salut est donné par notre Dieu, lui qui siège sur le Trône, et par l'Agneau! »

Tous les anges qui se tenaient en cercle autour du Trône, autour des Anciens et des quatre Vivants, se prosternèrent devant le Trône, la face contre terre, pour adorer Dieu. Et ils disaient: «Amen! Louange, gloire, sagesse et action de grâce, honneur, puissance et force à notre Dieu, pour les siècles des siècles! Amen! » L'un des Anciens prit alors la parole et me dit: «Tous ces gens vêtus de blanc, qui sont-ils et d'où viennent-ils?» Je lui répondis: «C'est toi qui le sais, mon Seigneur.» Il reprit: «Ils viennent de la grande épreuve; ils ont lavé leurs vêtements, ils les ont purifiés dans le sang de l'Agneau.»

De la première lettre de saint Jean 1 Jn 3, 1-3

Mes bien-aimés, voyez comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés: il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu, et nous le sommes. Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître: puisqu'il n'a pas découvert Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons: lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu'il est. Et tout homme qui fonde sur lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.

EVANGILE DE JESUS-CHRIST SELON SAINT MATTHIEU Mt 5, 1-12

Quand Jésus vit toute la foule qui le suivait, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent. Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait:

«Heureux les pauvres de cœur: le Royaume des cieux est à eux.

Heureux les doux: ils obtiendront la terre promise.

Heureux ceux qui pleurent: ils seront consolés.

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice: ils seront rassasiés.

Heureux les miséricordieux: ils obtiendront miséricorde.

Heureux les cœurs purs: ils verront Dieu.

Heureux les artisans de paix: ils seront appelés fils de Dieu.

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice: le Royaume des cieux est à eux.

Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.

Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux.»

vendredi 23 octobre 2009

PASSAGE A L'HEURE D'HIVER DANS LA NUIT DE SAMEDI A DIMANCHE
Une heure de sommeil en plus.......

Le 28 octobre



The Day after......

Lectures du dimanche 25 octobre

30ème DIMANCHE ORDINAIRE


Du livre de Jérémie 31, 7-9

Ainsi parle l’Eternel: Acclamez Jacob avec joie, éclatez d’allégresse à la tête des nations! Faites-vous entendre, louez, dites: Eternel! Sauve ton peuple, le reste d’Israël! Voici que je les fais revenir des pays du nord, je les rassemble des extrémités de la terre; parmi eux sont l’aveugle et le boiteux, la femme enceinte et celle en travail, tous ensemble; c’est une grande assemblée qui revient ici. Ils viennent en pleurant, et je les conduis au milieu de leurs supplications; je les mène vers des torrents d’eau, par un chemin uni où ils ne peuvent trébucher; car je suis un Père pour Israël et Ephraïm est mon premier-né.


De la lettre aux Hébreux 5, 1 – 6

Le grand prêtre est toujours pris parmi les hommes et, chargé d’intervenir en faveur des hommes dans leurs relations avec Dieu, il doit offrir des dons et des sacrifices pour les péchés. Il est en mesure de comprendre ceux qui pèchent par ignorance ou par égarement, car il est, lui aussi, rempli de faiblesse; et à cause de cette faiblesse, il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés comme pour ceux du peuple. On ne s’attribue pas cet honneur à soi-même, on le reçoit par appel de Dieu, comme Aaron.

Il en est bien ainsi pour le Christ : quand il est devenu grand prêtre, ce n’est pas lui-même qui s’est donné cette gloire; il l’a reçue de Dieu qui lui a dit: «Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré», et qui déclare dans un autre psaume: «Tu es prêtre pour toujours selon le sacerdoce de Melchisedek».


EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT MARC 10, 46-52


Tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle, - Bar-Timée, le fils de Timée - était assis au bord de la route. Apprenant que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier: «Jésus, fils de David, aie pitié de moi!» Beaucoup de gens l’interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle: «Fils de David, aie pitié de moi!»

Jésus s’arrête et lui dit: «Appelez-le.» On appelle donc l’aveugle et on lui dit: «Confiance, lève-toi, il t’appelle.» L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. Jésus lui dit: «Que veux-tu que je fasse pour toi?» - «Rabbouni, que je voie!» Et Jésus lui dit: «Va, ta foi t’a sauvé.» Aussitôt l’homme se mit à voir et il suivait Jésus sur la route.

jeudi 22 octobre 2009

L'ADIC (Association chrétienne des dirigeants et cadres) entend apporter un éclairage chrétien à la vie professionnelle et sensibilise les responsables de l'Église aux réalités de l'entreprise. L'ADIC propose plusieurs outils de réflexion.

Elle organise prochainement: Jeudi 29 octobre à 20.30 h : Caritas in Veritate - Encyclique de Benoît XVI.
Présentation et analyse. Avec la participation de Monseigneur J. De Kesel, évêque auxiliaire pour Bruxelles, du Père Edouard Herr sj, conseiller spirituel de l'UNIAPAC et de Monsieur Denis Latour, Managing Directeur d'Alliance Consulting
Centre International des Dominicains, avenue de la Renaissance, 40 à 1000 Bruxelles
Les activités de l'ADIC sont sur: http://www.adic.be/
Cathobel 19/10/2009


samedi 17 octobre 2009

Activités de "Vivre ensemble"

Entraide et Fraternité et Vivre ensemble annoncent deux soirées exceptionnelles:

· vendredi 11 décembre à 20h: soirée «les Roms, une communauté en quête de reconnaissance»

· vendredi 18 décembre à 20h: soirée théâtre «le Ressort»

Portrait de Damien: un saint de l'espérance (suite)

Le langage des circonstances

Damien est devenu un héros par sa docilité aux circonstances imprévues. Rien ne laissait prévoir qu’il partirait à Hawaï, à la place de son frère. Mais l’occasion s’en présenta et il dit «Oui». A Hawaï, rien ne laissait entendre qu’il serait destiné à l’apostolat auprès des lépreux de Molokaï. Mais il entendit l’appel de l’évêque et il dit «Oui». Il existe un héroïsme provoqué par les circonstances. Beaucoup d’hommes et de femmes ne seraient jamais devenus des héros si la guerre ne les avait provoqués à donner leur vie pour leurs frères. Damien n’a pas eu le temps de s’adonner à la quête narcissique d’une perfection imaginaire. Les circonstances l’ont défié. S’il n’avait pas dit «oui», il n’aurait jamais atteint un tel degré d’héroïsme.

Quel que soit le tempérament il ne faut pas avoir un caractère qui corresponde au soi-disant canon de la sainteté pour devenir un saint. Dieu utilise tous les tempéraments qu’il a créés. Si Damien n’avait pas été un impulsif et une forte tête, il n’aurait jamais dit «je reste ici.» Aucun tempérament ne prédispose à la sainteté et aucun n’en écarte. On sert Dieu avec le tempérament qu’on a reçu, même quand on est malade ou profondément handicapé. Il y a des «saints du soleil» et des «saints de la lune» disait le Père Louis Beirnaert. Les saints diurnes sont ceux qui ont un psychisme naturellement harmonieux et dont la trajectoire suit un certain profil. Les saints nocturnes sont ceux dont la vie est plutôt tourmentée. Je crois que Damien appartient plutôt aux saints de la lune…

Dieu n’exclut personne

Au temps de Damien, la lèpre avait une connotation punitive. Les colons y voyaient un stade final de la syphilis et l’attribuaient à la débauche. Les âmes pieuses y voyaient la malédiction divine, la marque d’une tare morale. Le simple mot de Molokaï évoquait l’enfer au sens humain et spirituel. Par ailleurs, les conditions déshumanisantes dans lesquelles croupissaient les lépreux engendraient aussi une lèpre de l’âme. Damien puisait son amour en Dieu, un Dieu qui a un cœur pour l’homme. En missionnaire des Pères des Sacrés-Cœurs, il entendait «servir le Christ dans ces pauvres malades repoussés par les autres hommes.» Alors que des répugnances lui donnaient des haut-le-cœur, il voyait derrière leur look d’enfer des cœurs de chair: «ils sont hideux à voir, mais ils ont une âme rachetée au prix du sang du Sauveur.» A l’heure où le look a tellement d’importance et où, par ailleurs, la médecine a tendance à ne plus s’occuper que des corps, les mœurs de Damien nous questionnent par leur étrange ressemblance avec celles de Dieu.

En attendant d’autres Damien

Les lèpres modernes

Aujourd’hui près de 6.000.000 de lépreux comptent encore toujours sur notre solidarité et attendent des soins affectueux. Bien des catégories de personnes subissent aussi le même mouvement de recul ou de désintérêt qu’au temps de Damien: les détenus, les délinquants, les clochards, les prostituées, les dépressifs, les handicapés, les drogués, les chômeurs de longue durée, les alcooliques, les sidéens… Ils suscitent une peur diffuse ou des réflexes de défaitisme. Ils soulèvent des jugements réprobateurs… La lèpre est une maladie de la pauvreté: malnutrition, manque d’hygiène… Elle a disparu de nos pays. Mais elle continue à faire des ravages dans les cœurs. La malnutrition spirituelle est un facteur de contamination. Les symptômes: insensibilité, indifférence … Le corps souffrant de l’humanité voit des parties de ses membres tomber, dans la plus grande indifférence du reste de l’humanité. La lèpre du cœur est contagieuse et redoutable: défaitisme, amertume, violence. Le bacille du mépris et de la haine, comme celui de la lèpre, continue à tuer. Entre l’enfer de Molokaï et celui de nos champs de guerre modernes, il n’y a pas tant de différences: les secours sont risqués, la mort frappe. Et puis, «n’est-ce pas de leur faute ?» Il faut soigner les plaies du cœur et du corps, endurer la solitude et assurer le contact avec le reste de l’humanité pour qu’elle reste éveillée. Le vaccin contre la barbarie n’a toujours pas été trouvé. Il faut surmonter beaucoup de désintérêt pour demeurer, dans le plus grand désintéressement, aux côtés de ceux qui souffrent et ont tout perdu.

La méthode « Damien »

Pour combattre les lèpres modernes, celles du corps humain, celles du corps social et celles de l’âme, le vade-mecum de Damien reste un outil de pointe. Éliminer les préjugés. Combattre la peur. Seul l’amour chasse la peur. Rester auprès de ceux qui souffrent, même s’il n’y a pas d’issue. Ne pas tolérer qu’ils soient «isolés», même si c’est sous le couvert de pouvoir mieux les soigner. Molokaï est une île dans le Pacifique. Dans nos villes, il existe aussi des îles, des archipels de bâtiments spécialisés, pour ceux qui nous dérangent par leur faiblesse, leur handicap ou leur «inutilité»… Ne jamais désespérer ni laisser tomber les bras. Damien est un saint de l’espérance. De la foi, nous en avons un peu. De la charité, aussi. Mais de l’espérance, très peu. Aider à chercher le remède. Ne pas se désintéresser de la science et de la technique. Trouver son inspiration dans l’imitation du Christ. Puiser sa force dans l’eucharistie et dans le sacrement de la miséricorde. Si les pauvres ont besoin d’une présence, combien n’avons-nous pas besoin de la présence du Christ dans les sacrements! Ancrer son espérance dans la fidélité de Dieu et s’abandonner à son amour qui nous sauve. Ne jamais oublier qu’il faut soigner l’homme tout entier: son corps, son cœur et son âme. On n’est jamais guéri en partie. Il n’y a de remède efficace que celui qui va jusqu’à la racine du mal.

Cardinal G . Danneels

d’après Pastoralia n° 3, mars 1994 pp. 52-55

Après la canonisation de Saint Damien

Une célébration se déroulera ce dimanche à la basilique de Koekelberg

Lectures du dimanche 18 octobre

29ème DIMANCHE ORDINAIRE

Du livre d’Isaïe 53, 10-11

Broyé par la souffrance, le Serviteur a plu au Seigneur. Mais s'il fait de sa vie un sacrifice d'expiation, il verra sa descendance, il prolongera ses jours: par lui s'accomplira la volonté du Seigneur. A cause de ses souffrances, il verra la lumière, il sera comblé. Parce qu'il a connu la souffrance, le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés.


De la lettre aux Hébreux 4,14-16

Frères, en Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a pénétré au-delà des cieux; tenons donc ferme dans l’affirmation de notre foi. En effet, le grand prêtre que nous avons n’est pas incapable, lui, de partager nos faiblesses; en toutes choses, il a connu l’épreuve comme nous et il n’a pas péché. Avançons-nous donc avec pleine assurance vers le Dieu tout-puissant qui fait grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours.


EVANGILE DE JESUS-CHRIST SELON SAINT MARC 10,35-45


Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s'approchent de Jésus et lui disent: «Maître, nous voudrions que tu exauces notre demande».Il leur dit: «Que voudriez-vous que je fasse pour vous ? » Ils lui répondent: «Accorde-nous de siéger, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ta gloire». Jésus leur dit: «Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire, recevoir le baptême dans lequel je vais être plongé ? » Ils lui disaient: «Nous le pouvons». Il répond: «La coupe que je vais boire, vous y boirez ; et le baptême dans lequel je vais être plongé, vous le recevrez. Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder, il y a ceux pour qui ces places sont préparées»

Les dix autres avaient entendu, et ils s'indignaient contre Jacques et Jean. Jésus les appelle et leur dit: «Vous le savez: ceux que l'on regarde comme chefs des nations païennes commandent en maîtres; les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur. Celui qui veut être le premier sera l'esclave de tous: car le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude»

vendredi 9 octobre 2009

A DIMANCHE... avec notre VICAIRE

A dimanche pour le repas des paroissiens après la messe de 11 heures 30. Chacun apporte de quoi se sustenter et se désaltérer.

Lectures du dimanche 11 octobre

28ème DIMANCHE ORDINAIRE

Du livre de la Sagesse 7, 7-11

J’ai prié et l’intelligence m’a été donnée. J’ai supplié et l’esprit de la Sagesse est venu en moi. Je l’ai préférée aux trônes et aux sceptres; à côté d’elle, j’ai tenu pour rien la richesse; je ne l’ai pas mise en comparaison avec les pierres précieuses; tout l’or du monde auprès d’elle n’est qu’un peu de sable et, en face d’elle, l’argent sera regardé comme de la boue. Je l’ai aimée plus que la santé et que la beauté; je l’ai choisie de préférence à la lumière, parce que sa clarté ne s’éteint pas. Tous les biens me sont venus avec elle et par ses mains une richesse incalculable.

De la lettre aux Hébreux 4, 12-13

Elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants; elle pénètre au plus profond de l’âme, jusqu’aux jointures et jusqu’aux moëlles; elle juge des intentions et des pensées du cœur. Pas une créature n’échappe à ses yeux, tout est nu devant elle, dominé par son regard; nous aurons à lui rendre des comptes.

EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT MARC 10, 17-30

Jésus se mettait en route quand un homme accourut vers lui, se mit à genoux et lui demanda: «Bon Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ?» Jésus lui dit: «Pourquoi m’appelles-tu bon? Personne n’est bon sinon Dieu seul. Tu connais les commandements: ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère.» L’homme répondit «Maître, j’ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse » Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l’aimer. Il lui dit: «Une seule chose te manque: va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel; puis viens et suis-moi.» Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples: «Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu! » Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Mais Jésus reprend: «Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux: «Mais alors, qui peut être sauvé? Jésus les regarde et répond: «Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu; car tout est possible à Dieu. » Pierre se mit à dire à Jésus: «Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre.» Jésus déclara: «Amen, je vous le dis: personne n’aura quitté à cause de moi et de l’Evangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre, sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple: maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et dans le monde à venir, la vie éternelle. »

Joseph DE VEUSTER - L'option pour les plus délaissés

Un saint de l’espérance
On peut peindre de Damien un portrait extérieur et un portrait intérieur. L’un reflète l’histoire par laquelle il s’inscrit dans un temps et dans un peuple, par sa vie, sa culture et son curriculum vitae ; l’autre laisse entrevoir ce qui n’est visible qu’aux yeux de la foi.

De Tremelo à Molokaï
Joseph De Veuster naît en 1840 dans le hameau de Tremelo, près de Louvain. Il est le dernier de huit enfants. Les temps sont durs. En 1845, -il a à peine 5 ans- la récolte de pommes de terre est désastreuse. L’année suivante, il n’y a même pas de récolte de blé. Il règne une atmosphère de famine et de crise. Le typhus, le choléra et les scènes de pillage alimentent l’inquiétude. Durant son enfance et son adolescence, Joseph s’exerce à vivre en état de résistance. A 13 ans, il quitte l’école pour travailler avec son frère aîné à la ferme. A 18 ans, son père le destine au commerce du grain et l’envoie étudier le français à Braine-le-Comte. Sa vocation s’éveille. Dans la fratrie, son frère aîné et trois de ses sœurs sont entrés au couvent. Il se sent appelé lui aussi. Le 2 février 1859, il prend l’habit religieux de la congrégation des Pères des Sacrés-Cœurs où son frère le précède. Jovial, généreux et moyennement doué, le « bon gros Damien », comme l’appelaient ses confrères, apprend à vivre sous le signe de l’eucharistie et de l’adoration, selon le charisme de sa congrégation. Pendant sa formation à Paris, son cœur s’ouvre aux vastes champs de l’apostolat. En 1863, son frère Pamphile est choisi pour partir aux îles Sandwich. Le typhus sévissant à Louvain, il est contaminé à la suite de ses visites aux malades. Damien s’offre pour partir à sa place.

Jusqu’au bout de l’amour
Après cinq mois de traversée – Brême-Honolulu en passant par le périlleux Cap Horn – à bord d’un trois-mâts allemand, Damien débarque sur une terre où la population est décimée par des maladies importées. En 1770, l’archipel hawaïen comptait plus de 250.000 habitants. Un siècle après, le chiffre de la population était tombé à 50.000 : 4/5es des habitants avaient disparu. Ordonné prêtre à Honolulu, Damien se voit confier un district au nord de la grande île de Hawaï où il se dévoue pendant huit ans parmi ses chers Canaques : « Je les aime beaucoup. Je donnerais volontiers ma vie pour eux, comme l’a fait notre divin Sauveur.»

Naufragés de la souffrance
Parmi les huit îles volcaniques que l’archipel égraine comme un chapelet au milieu du Pacifique, le « grain » central, Molokaï, est une véritable prison d’Etat. Depuis quelques années, on y débarque les lépreux et les suspects, traqués dans les villages, arrachés à leurs familles, et condamnés à la réclusion à perpétuité. Dans une prison naturelle, une languette de terre située à l’ombre d’une falaise abrupte, au nord de l’île, plus de 600 lépreux réduits à l’état de désespoir croupissent pratiquement sans soins du corps ni de l’âme.

Embarquement sans retour
En 1873, au cours d’une célébration dans l’île la plus proche de MolokaÏ, l’évêque fait état de la détresse des lépreux entassés à Kalawao. Quatre jeunes prêtres s’offrent pour se relayer auprès d’eux afin d’échapper à la contamination. Damien sait qu’il ne peut s’occuper de ces malades, dont plusieurs ont été arrachés à sa communauté de néophytes à Hawaï, sans s’identifier à leur sort. Il a 33 ans. « Je suis prêt, dit-il, à m’ensevelir tout vivant avec eux. » Sans retourner à Hawaï, il prend le bateau à vapeur pour Molokaï où il demeure seize ans, comme un père au milieu de ses enfants. Jour après jour, il assure le service paroissial, la catéchèse, l’initiation des catéchumènes. Il monte une chorale et une fanfare, il organise les funérailles, construit et reconstruit chapelles, écoles dispensaires, presbytère et cabanes. Il organise l’aide sanitaire et alimentaire. Il sollicite l’appui de la presse pour réveiller la conscience du monde.

L’homme intérieur
Ce que Joseph De Veuster vécut en profondeur est symboliquement exprimé par sa signature : « Damien, prêtre missionnaire. » Son héroïsme, il le puise aux sources de la foi.
Au fil des années
Depuis son enfance, Joseph avait été éduqué dans une foi simple et forte, une foi à transporter les montagnes. Et pourtant son caractère était carré. C’était une forte tête. Il n’est pas né saint. Une lente évolution intérieure traverse sa vie. Même à Molokaï, il n’a pas vécu d’emblée une telle proximité avec le Christ, notamment dans l’adoration eucharistique. En homme habile dans tous les métiers, il était au début plus souvent à cheval qu’à l’église. Ce n’est qu’au fil du temps que sa vie, défiée par la charité, burinée par la solitude et la maladie partagées, fut transfigurée. Cette évolution se lit sur son visage. De ses photos de jeunesse à celles de sa mort, l’éclipse de sa beauté extérieure laisse transparaître sous un masque de boursoufflures, une humilité et une bonté, une profondeur et un rayonnement qui n’appartiennent pas à la « chair ».

L’option pour les plus délaissés
Le labeur missionnaire de Damien reflète une conception très moderne : l’option préférentielle pour les pauvres et les plus petits. Aimer les pauvres, c’est être à leurs côtés, même si on est impuissant. Et en même temps, tout faire pour améliorer leur sort, y compris s’engager sur les voies de la science.
Être aux côtés des pauvres signifie tout quitter. « Laissant tout » pour être tout à tous, Damien n’a pas seulement quitté sa famille naturelle, mais aussi sa famille spirituelle. Sa plus grande souffrance ? Voir tout lien avec sa congrégation coupé par l’injonction de ne plus quitter l’île à cause de sa « terrible maladie » et la privation de tout confrère. L’épisode de sa confession sur un quai, à un prêtre haut perché sur un navire, symbolise son cri pathétique et son dénuement jusque dans ses besoins spirituels les plus profonds. Le chemin des pauvres passe par le calvaire et par l’expérience de l’abandon du Christ.

Cardinal G. Danneels d'après Pastoralia n°3, mars 1994 pp.52-55

Jeanne Jugan sera aussi canonisée le 11 octobre

Fondatrice des Petites Soeurs des Pauvres

mercredi 7 octobre 2009

Conférence sur la pensée sociale de Benoît XVI

Lundi 19 octobre à 20 heures
Salle académique de l'université de Liège
Place du XX août

débattent sur la Pensée Sociale de Benoît XVI dans l'Encyclique Caritas in Veritate.

Le Père Damien

Dernière ligne droite avant la canonisation du Père Damien: Voici un ensemble d'informations reprises sur le site de catho-bruxelles et dans le journal Dimanche

vendredi 2 octobre 2009

Pour le Cardinal Danneels

L'interdiction du voile n'est pas une situation idéale

… « Le cardinal Danneels a donné son point de vue sur l'interdiction du voile à l'école dans ‘Phara'. Pour le cardinal l'interdiction générale du voile n'est pas une solution idéale, bien qu'il respecte totalement le choix que fait chaque école.

Le cardinal Danneels s'est longtemps abstenu de se prononcer sur cette question. Dans Phara, il a expliqué pourquoi : " J'ai du mal à répondre à cette question, même si elle est d'une grande importance sociale". "Si le foulard est un pur symbole religieux, on ne peut pas l'interdire" pense le cardinal Danneels. "Je porte moi-même une croix mais je n'oblige pas d'autres chrétiens à en porter. Si le voile est un symbole strictement religieux, je dis : je le permets. Si le port du voile est imposé sous la pression, s'il est un symbole de non intégration, ou une manière d'opprimer la femme, là, il y a pour moi un problème".

Ce sont en effet ces cas de pression obligeant des jeunes filles musulmanes à porter le foulard qui ont incité un certain nombre d'athénées anversois à prendre la décision d'interdire le foulard. Une décision que respecte le cardinal. Cependant, nuance -t-il, une interdiction générale n'est pas idéale. "L'interdiction générale ne favorise pas l'intégration. C'est peut-être la moins mauvaise solution, mais ce n'est pas certainement l'idéale". (Depêche Cathobel 29/9)

RAPPEL - RAPPEL - RAPPEL - RAPPEL - RAPPEL - RAPPEL

Dimanche prochain, 11 octobre, dîner des paroissiens, après la messe.
Chacun apporte son repas (et demi, pour le distrait!)

La procession du Saint-Sang à Bruges

inscrite au patrimoine de l'Unesco

La Procession du saint-Sang déjà mentionnée dans des documents de 1291, que l'on peut suivre chaque année à l'Ascension, est inscrite au patrimoine mondial immatériel de l'UNESCO. C'est ce qui a été décidé au cours d'une réunion dans Abu Dhabi. ...La Procession du saint-Sang attire chaque année entre 30 à 45.000 spectateurs et plus de 1.700 participants. Malgré les changements que la procession a subis au cours des siècles, la spiritualité profonde demeure dans la mémoire des souffrances de Jésus-Christ.
Mgr Roger Vangheluwe, évêque de Bruges, a indiqué dans une réaction : " Je suis très heureux que la Procession du Saint-Sang de Bruges figure désormais surs la liste du Patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco. Il s'agit en effet d'une tradition religieuse séculaire qui représente la foi de manière attrayante et en même temps montre combien la foi, l'histoire et la vie des gens sont intimement liés. Chaque année les nombreux participants revivent la procession ainsi que des milliers de pèlerins et touristes. C'est donc une juste reconnaissance. » (Dépêche Cathobel 2/10)

Lectures du dimanche 4 octobre

27ème DIMANCHE ORDINAIRE - DIMANCHE DES MEDIAS

Du livre de la Genèse 2, 18-24

Au commencement, lorsque le Seigneur Dieu fit la terre et le ciel, il dit: «Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra». Avec de la terre, le Seigneur Dieu façonna toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les amena vers l'homme pour voir quels noms il leur donnerait. C'étaient des êtres vivants et l'homme donna un nom à chacun. L'homme donna donc leurs noms à tous les animaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs. Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde.

Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et 1'homme s'endormit. Le Seigneur Dieu prit de la chair de son côté, puis il referma. Avec ce qu'il avait pris à l'homme, il forma une femme et il l'amena vers l'homme. L'homme dit alors: «Cette fois-ci, voilà l'os de mes os et la chair de ma chair! On l'appellera: «femme». À cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un.

De la lettre aux Hébreux 2, 9-11

Jésus avait été abaissé un peu au-dessous des anges, et maintenant nous le voyons couronné de gloire et d'honneur à cause de sa passion et de sa mort. Si donc il a fait l'expérience de la mort, c'est, par grâce de Dieu, pour le salut de tous. En effet, puisque le créateur et maître de tout voulait avoir une multitude de fils à conduire jusqu'à la gloire, il était normal qu'il mène à sa perfection, par la souffrance, celui qui est à l'origine du salut de tous. Car Jésus, qui sanctifie et les hommes qui sont sanctifiés, sont de la même race; et, pour cette raison, il n'a pas honte de les appeler ses frères.

EVANGILE DE JESUS-CHRIST SELON SAINT MARC 10, 2-16

Un jour, les pharisiens abordèrent Jésus et, pour l'éprouver, ils lui demandèrent s'il est permis à un homme de répudier sa femme. Il leur répondit: «Que vous a prescrit Moïse?» «Moïse, dirent-ils, a permis d'écrire une lettre de divorce et de répudier» Et Jésus leur dit: «C'est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a donné ce précepte. Mais au commencement de la création, Dieu fit l'homme et la femme; c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. »

Lorsqu'ils furent dans la maison, les disciples l'interrogèrent encore là-dessus. Il leur dit: «Celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre, commet un adultère à son égard et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère.»

On lui amena des petits enfants, afin qu'il les touchât. Mais les disciples reprirent ceux qui les amenaient. Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit: «Laissez venir à moi les petits enfants et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera point.» Puis il les prit dans ses bras et les bénit, en leur imposant les mains.