25ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
Du livre de la Sagesse 2, 12-20
Ceux qui méditent le mal se disent en
eux-mêmes: «Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s’oppose
à notre conduite, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu et nous accuse
d’abandonner nos traditions. Voyons si ses paroles sont vraies, regardons où il
aboutira. Si ce juste est fils de Dieu, Dieu l’assistera et le délivrera de ses
adversaires. Soumettons-le à des outrages et à des tourments, nous saurons ce
que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience. Condamnons-le à une mort
infâme, puisque, dit-il, quelqu’un veillera sur lui.»
De la lettre de saint Jacques 3, 16 - 4, 3
Frères, la jalousie et les rivalités
mènent au désordre et à toutes sortes d’actions malfaisantes. Au contraire, la
sagesse qui vient de Dieu est d’abord droiture et par suite elle est paix,
tolérance, compréhension; elle est pleine de miséricorde et féconde en
bienfaits, sans partialité et sans hypocrisie. C’est dans la paix qu’est semée
la justice, qui donne son fruit aux artisans de la paix.
D’où viennent les guerres, d’où
viennent les conflits entre vous? N’est-ce pas justement de tous ces instincts
qui mènent leur combat en vous-mêmes? Vous êtes pleins de convoitises et vous
n’obtenez rien, alors vous tuez; vous êtes jaloux et vous n’arrivez pas à vos
fins, alors vous entrez en conflit et vous faites la guerre. Vous n’obtenez
rien parce que vous ne priez pas; vous priez, mais vous ne recevez rien parce
que votre prière est mauvaise: vous demandez des richesses pour satisfaire vos
instincts.
ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT
MARC 9, 30-37
Jésus traversait la Galilée avec ses
disciples et il ne voulait pas qu’on le sache. Car il les instruisait en
disant: «Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes; ils le tueront et,
trois jours après sa mort, il ressuscitera.» Mais les disciples ne comprenaient
pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm. Une fois à
la maison, Jésus leur demandait: «De quoi discutiez-vous en chemin?» Ils se
taisaient car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui
était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit: «Si
quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur
de tous.» Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa et
leur dit: «Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-là, c’est moi
qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ne m’accueille pas moi, mais Celui
qui m’a envoyé.»
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