samedi 26 septembre 2015

Nouvelle saison 2015 - 2016

Juste avant la messe de 11 heures 30

Chœur et orchestre de la Chapelle des Minimes
Dimanche 27 septembre 2015 à 10 heures 30
Johann Sebastian Bach, Liebstzer Gott, wenn wird ich sterben ? BWV 8
Johann Michael Bach, Nun hab’ich überwunden
Johann Sebastian Bach, Christus, der ist mein Leben, BWV 95

LECTURES DU DIMANCHE a 11 heures 30

26ème DIMANCHE DANS L’ANNÉE
DIMANCHE DES MEDIAS

Du livre des Nombres   11, 25-29
Le Seigneur descendit dans la nuée pour s’entretenir avec Moïse. Il prit une part de l’esprit qui reposait sur celui-ci et le mit sur les septante anciens du peuple. Dès que l’esprit reposa sur eux, ils se mirent à prophétiser, mais cela ne dura pas.
Or deux hommes étaient restés dans le camp: l’un s’appelait Eldad et l’autre Médad. L’esprit reposa sur eux. Bien que n’étant pas venus à la tente de la Rencontre, ils comptaient parmi les anciens qui avaient été choisis, et c’est dans le camp qu’ils se mirent à prophétiser.
Un jeune homme courut annoncer à Moïse: «Eldad et Médad prophétisent dans le camp!» Josué, fils de Noun, serviteur de Moïse depuis sa jeunesse, prit la parole: «Moïse, mon maître, arrête-les!» Mais Moïse lui dit: «Serais-tu jaloux pour moi? Ah! Si le Seigneur pouvait mettre son esprit sur eux, pour faire de tout son peuple un peuple de prophètes!»

De la lettre de saint Jacques   5, 1-6
Ecoutez-moi, vous, les gens riches! Pleurez, lamentez-vous, car des malheurs vous attendent. Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés des mites, votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille vous accusera, elle dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé de l’argent alors que nous sommes dans les derniers temps! Des travailleurs ont moissonnés vos terres et vous ne les avez pas payés; leur salaire crie vengeance et les revendications des moissonneurs sont arrivées aux oreilles du Seigneur de l’univers. Vous avez recherché sur terre le plaisir et le luxe et vous avez fait bombance pendant qu’on massacrait des gens. Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué sans qu’il vous résiste.

ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT MARC   9, 38-48

Jean, l’un des Douze, disait à Jésus: «Maître, nous avons vu quelqu’un chasser des esprits mauvais en ton nom; nous avons voulu l’en empêcher car il n’est pas de ceux qui nous suivent.»
Jésus répondit: «Ne l’empêchez pas car celui qui fait un miracle en mon nom, ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. Et celui qui donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.
Celui qui entraînera la chute d’un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes et qu’on le jette à la mer.
Et si ta main t’entraîne au péché, coupe-la. Il vaut mieux entrer manchot dans la vie éternelle que d’être jeté avec tes deux mains dans la géhenne, là où le feu ne s’éteint pas.
Si ton pied t’entraîne au péché, coupe-le. Il vaut mieux entrer estropié dans la vie éternelle que d’être jeté avec tes deux pieds dans la géhenne.

Si ton œil t’entraîne au péché, arrache-le. Il vaut mieux entrer borgne dans le Royaume de Dieu que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas!»

L'EUROPE CHRÉTIENNE A L'HEURE DES MIGRANTS

Arthur Ghins, Juriste et doctorant en philosophie politique
La Libre Belgique, 25.9.2015, p. 44 et 45

La Bible est claire sur l’accueil des étrangers : accueillez ceux-ci comme vos frères, jusqu’au dernier. Un tel credo tranche avec les barbelés d’un Viktor Orban qui veut protéger l’identité chrétienne face aux réfugiés musulmans. Depuis le refus de l’Europe, en 2004, de toute référence explicite à son héritage chrétien dans le projet finalement avorté de Constitution européenne, on aurait été tenté de croire que la question de la place du christianisme dans la vie politique du Vieux Continent était définitivement enterrée. Les récentes sorties de certains responsables politiques se revendiquant du christianisme dans leur réponse à la crise des migrants montrent qu’il n’en est rien. Aux déclarations de Viktor Orban sur le danger que représente le flot de réfugiés musulmans pour l’identité chrétienne de l’Europe, a notamment succédé, le 3 septembre, celle de Donald Tusk sur la solidarité à laquelle nous invite le christianisme face à ceux qui sont dans la détresse.

Tout se passe comme si, face à une situation limite, les Etats européens ressentaient le besoin de revenir à un cadre de référence commun que l’on croyait être irrémédiablement passé à l’arrière-plan. Voilà que différents partis tirent à eux la couverture du christianisme pour légitimer des lignes de conduite diamétralement opposées. Si ces déclarations ont le mérite de reposer la question de l’héritage chrétien de l’Europe, il n’est pas certain que la manière dont certains politiques la réintroduisent soit des plus heureuses.

Alors qu’il déploie les fils barbelés à la frontière, Viktor Orban se justifie en agitant le spectre de l’invasion musulmane. Il y a quelque chose de choquant à voir le Premier ministre hongrois convoquer le christianisme au service d’un discours identitaire destiné à rejeter de manière brutale ceux qui ne partagent pas cette confession. Le christianisme, qui prône accueil, solidarité et paix, devient motif d’exclusion violente au mépris cinglant de ses intuitions les plus fondamentales.

En tombant dans la rhétorique du choc des civilisations – dans une interview au quotidien allemand “Die Welt” en date du 16 septembre, Viktor Orban évoque une “compétition de cultures” entre l’islam et le christianisme – le Premier ministre fait par ailleurs le jeu d’un Daech trop heureux de pointer du doigt une Europe chrétienne qui à ses yeux “humilie” les musulmans. Pour aussi infréquentable et populiste qu’il soit devenu, Orban n’en pose pas moins des questions qui méritent qu’on s’y attarde, même s’il y apporte les mauvaises réponses.

Reconnaître qu’une partie importante des migrants est musulmane, et que cet état de fait peut potentiellement poser certains problèmes, ce n’est que faire justice à la complexité déjà existante de l’intégration de ces minorités au sein des pays européens. En 2010, Angela Merkel admettait que le multiculturalisme avait “totalement échoué en Allemagne”. Il ne s’agit pas ici de stigmatiser, mais au contraire de mettre au jour la question afin de pouvoir repenser l’intégration, et accueillir au mieux ceux qui doivent l’être.

La place du christianisme est ici centrale. Celui-­ci ne peut en aucun cas devenir un prétexte identitaire d’exclusion sur base de la religion. En même temps, on ne peut reporter éternellement la question de ce qui nous définit. Et dans un contexte de migration de populations principalement musulmanes qui fuient vers des pays d’histoire chrétienne, cette question passe probablement aussi par la reconnaissance des valeurs que cette dernière nous a laissé en héritage, sans pour autant minimiser ce que nous devons à d’autres courants de pensée.

Reconnaître ce qui constitue notre identité, ce n’est pas renoncer d’avance à l’accueil de l’étranger, mais au contraire lui donner tout son sens. Ce n’est en effet que dans la mesure où nous sommes conscients de ce que nous sommes que nous pouvons recevoir l’autre dans sa différence, de manière à la fois ouverte et exigeante. Le débat démocratique ne saurait laisser à Orban ou à Daech le soin de définir ce qu’on entend par “Occident chrétien”.

Remettre en perspective les racines chrétiennes de l’Europe, ce n’est certainement pas ériger la morale chrétienne en règle de la décision politique. A cet égard, les leçons de morale chrétienne sur l’accueil des migrants sont quelque peu malvenues de la part de certains dirigeants. D’abord parce que la religion chrétienne ne saurait être un moyen de prendre l’ascendant sur ses contradicteurs. Ensuite parce que derrière une façade de générosité chrétienne se cachent parfois des motifs moins avouables – entre manœuvres politiciennes et calculs économiques. Il faut admettre que la radicalité du message chrétien s’accommode mal de ce genre de contingences.

Comme le faisait remarquer il y a trois semaines le chroniqueur Giles Fraser dans les colonnes du “Guardian”, la Bible est claire sur l’accueil des étrangers : accueillez ceux-­ci comme vos frères, jusqu’au dernier. Un tel credo tranche nécessairement avec les aléas de la realpolitik. D’où la difficulté et le risque qu’il y a en politique à se présenter en champion de la cause chrétienne. A preuve ou à témoin, David Cameron et Nicolas Sarkozy qui, tout en jouant à intervalles réguliers la carte de l’héritage chrétien, se montrent moins enthousiastes lorsqu’il s’agit d’accueillir des réfugiés.

A contrario, lorsque le pape François appelle chaque paroisse à accueillir une famille de migrants, il est parfaitement dans son rôle, qui est celui d’encourager tout un chacun à agir en chrétien. L’exigence chrétienne ne doit pas être un impératif qui détermine l’action collective, mais un point de repère pour guider la conscience et les actions des personnes individuelles. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de place pour une politique “inspirée par” un engagement chrétien (dans le respect du principe de laïcité de l’Etat, faut-­il le préciser). Dans le cas de la crise des migrants, celle­-ci prendrait la forme d’un équilibre à trouver entre une politique généreuse d’accueil et une prise en compte réaliste des difficultés auxquelles un tel accueil se heurte.

Un tel équilibre semble avoir été atteint par la chancelière allemande. Lors d’un déplacement à Berne le 4 septembre dernier, celle-­ci a tenu à rappeler que “dans la mesure où nous avons en tête des valeurs chrétiennes, alors je crois qu’il est important de dire que la dignité de chaque être humain […] doit être protégée partout là où elle est en danger”. Avoir en tête des valeurs chrétiennes, ce n’est ni rejeter l’autre – “oui, l’islam fait partie de l’Allemagne”, a-­t-­elle rappelé fort à propos – ni être aveugle aux réalités auxquelles nous sommes confrontés. Sans passer sous silence le risque de terrorisme et la peur que peut susciter l’arrivée de réfugiés musulmans, Merkel a invité les Européens à assumer leur identité avec audace. “Connaître la Bible, expliquer un tableau accroché dans une Eglise, après tout, ce ne sont pas des tares !”, a-­t­elle déclaré, en ajoutant que “nous devons avoir aussi le courage d’être chrétiens, le courage de susciter un dialogue”.


Sans prosélytisme, il s’agit de se réapproprier – croyants et non-­croyants – notre histoire commune, et d’en débattre. Plutôt que de stigmatiser la nouvelle vague de migrants, cette dernière devrait être pour nous l’occasion de nous réinterroger sur nos propres racines, et d’agir dans l’esprit que celles-­ci nous ont laissé vis­-à-­vis de ceux qui fuient les persécutions.

VOYAGE DU PAPE FRANÇOIS (POPE FRANCIS)


Pourquoi le Pape va faire un carton au Etats-Unis? François découvre l'Amérique; Discours au Congrès: François réveille le rêve américain

L U P O U R V O U S

"Où est encore la place de l’humain dans la société"? Monseigneur Kockerols rencontre les réfugiés à Bruxelles; La Commission européenne engage 40 procédures d'infraction au droit d'asile; La biographie du Cardinal Danneels sort de presse;  Le retard des cours de religion à Bruxelles irrite l'Eglise; Europe: un accord pour répartir 120 000 réfugiés;  L'accueil: un devoir chrétien;  Chrétiens d'Orient: "sauvegardons une présence précieuse";  

Extraits de Cathobel et La Vie.fr

samedi 19 septembre 2015

LECTURES DU DIMANCHE A 11 heures 30

25ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Du livre de la Sagesse   2, 12-20
Ceux qui méditent le mal se disent en eux-mêmes: «Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s’oppose à notre conduite, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu et nous accuse d’abandonner nos traditions. Voyons si ses paroles sont vraies, regardons où il aboutira. Si ce juste est fils de Dieu, Dieu l’assistera et le délivrera de ses adversaires. Soumettons-le à des outrages et à des tourments, nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience. Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu’un veillera sur lui.»

De la lettre de saint Jacques   3, 16 - 4, 3
Frères, la jalousie et les rivalités mènent au désordre et à toutes sortes d’actions malfaisantes. Au contraire, la sagesse qui vient de Dieu est d’abord droiture et par suite elle est paix, tolérance, compréhension; elle est pleine de miséricorde et féconde en bienfaits, sans partialité et sans hypocrisie. C’est dans la paix qu’est semée la justice, qui donne son fruit aux artisans de la paix.
D’où viennent les guerres, d’où viennent les conflits entre vous? N’est-ce pas justement de tous ces instincts qui mènent leur combat en vous-mêmes? Vous êtes pleins de convoitises et vous n’obtenez rien, alors vous tuez; vous êtes jaloux et vous n’arrivez pas à vos fins, alors vous entrez en conflit et vous faites la guerre. Vous n’obtenez rien parce que vous ne priez pas; vous priez, mais vous ne recevez rien parce que votre prière est mauvaise: vous demandez des richesses pour satisfaire vos instincts.

ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT MARC   9, 30-37

Jésus traversait la Galilée avec ses disciples et il ne voulait pas qu’on le sache. Car il les instruisait en disant: «Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera.» Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger.

Ils arrivèrent à Capharnaüm. Une fois à la maison, Jésus leur demandait: «De quoi discutiez-vous en chemin?» Ils se taisaient car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit: «Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous.» Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa et leur dit: «Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-là, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ne m’accueille pas moi, mais Celui qui m’a envoyé.»

Le 27 septembre : La Chapelle des Minimes est de retour.....

Johann Sebastian Bach (1685 – 1750) "Liebster Gott, wenn werd ich sterben" - BWV 8
Johann Michael Bach (1648 – 1694) "Nun hab’ ich überwunden"
Johann Sebastian Bach (1685 – 1750) "Christus, der ist mein Leben" - BWV 95


avec Madiha Figuigui (mezzo-soprano), Ivan Goossens (tenore), Stefaan De Moor (basso), Julius Stenzel (direction)

L U P O U R V O U S

Le décret-inscription va être révisé;  Le Cardinal Danneels et l'évêque de Gand au Synode des évêques pour la famille; "La maladie peut être une voie pour se rapprocher de Jésus"; Dans la "City of Joy", les femmes congolaises apprennent à se reconstruire; Audience générale: la Famille, base de la culture mondiale; Crise agricole: Oxfam et le CNCD 11.11.11 critiquent vertement l'Europe et paroles de femmes: Mission de solidarité des évêques belges dans le Nord de l'Irak; Guerres et migrations: l'Eglise répond en témoignant du Christ; Bruxelles: les réfugiés hébergés par les citoyens? Ouverture des causes de canonisation du couple Rugamba du Rwanda; 

VOYAGE DU PAPE
"Trois Papes et deux Castros"; Les grandes étapes du prochain voyage du Pape à Cuba et aux Etats-Unis;  Il s'y rendra comme "missionnaire de la tendresse de Dieu"

Extraits de Cathobel et La Vie.fr

vendredi 11 septembre 2015

LECTURES DU DIMANCHE à 11 heures 30

23ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Du livre d'Isaïe   35, 4-7
Dites aux gens qui s’affolent: «Prenez courage, ne craignez pas. Voici votre Dieu: c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver.» Alors s’ouvriront les yeux des aveugles et les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie. L’eau jaillira dans le désert, des torrents dans les terres arides. Le pays torride se changera en lac, la terre de la soif, en eaux jaillissantes.

De la lettre de saint Jacques   2, 1-5
Mes frères, ne mêlez pas des considérations de personnes avec la foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire. Imaginons que, dans votre assemblée, arrivent en même temps un homme aux vêtements rutilants, portant des bagues en or, et un homme pauvre aux vêtements sales. Vous vous tournez vers l’homme qui porte des vêtements rutilants et vous lui dites: «Prends ce siège et installe-toi bien» et vous dites au pauvre: «Toi, reste là debout» ou bien: «Assieds-toi par terre à mes pieds.» Agir ainsi, n’est-ce pas faire des différences entre vous et juger selon des valeurs fausses?
Ecoutez donc, mes frères bien-aimés! Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde? Il les a faits riches de la foi, il les a faits héritiers du Royaume qu’il a promis à ceux qui l’auront aimé.

ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT MARC   7, 31-37


Jésus quitta la région de Tyr; passant par Sidon, il prit la direction du lac de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole. On lui amène un sourd-muet et on le prie de poser la main sur lui. Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et prenant de la salive, lui toucha la langue. Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit: «Effata!» c’est-à-dire: «Ouvre-toi.» Ses oreilles s‘ouvrirent; aussitôt sa langue se délia et il parlait correctement. Alors Jésus recommanda de n’en rien dire à personne; mais plus il leur recommandait, plus ils le proclamaient. Très vivement frappés, ils disaient: «Tout ce qu’il fait est admirable: il fait entendre les sourds et parler les muets.»

L U P O U R V O U S

Le drame des réfugiés
Le Pape appelle chaque paroisse en Europe à accueillir une famille de réfugiés; Aux actes, paroissiens; Monseigneur Harpigny demande qu'on vienne en aide aux réfugiés; Une opération commune en faveur des réfugiés; A quoi a droit un demandeur d'asile?  L'appel de la Comece à une solution européenne commune; Plaidant pour une Europe solidaire, Junckers impose des quotas obligatoires; Les paroisses peuvent-elles préférer les réfugiés chrétiens? 


Agriculteurs: une colère légitime; Nullité de mariage: ce qui va changer; Sant'Egidio:la paix est toujours possible; "Encouragez les familles à prendre des initiatives en paroisse"; "Le tout nouveau Testament": et si Dieu était belge? Le père Guy Gilbert fête ses 80 ans au Vatican; 

Extrait de Cathobel, La Vie.fr et Le Monde des Religions

samedi 5 septembre 2015

LECTURES DU DIMANCHE à 11 heures 30


23ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Du livre d'Isaïe   35, 4-7
Dites aux gens qui s’affolent: «Prenez courage, ne craignez pas. Voici votre Dieu: c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver.» Alors s’ouvriront les yeux des aveugles et les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie. L’eau jaillira dans le désert, des torrents dans les terres arides. Le pays torride se changera en lac, la terre de la soif, en eaux jaillissantes.

De la lettre de saint Jacques   2, 1-5
Mes frères, ne mêlez pas des considérations de personnes avec la foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire. Imaginons que, dans votre assemblée, arrivent en même temps un homme aux vêtements rutilants, portant des bagues en or, et un homme pauvre aux vêtements sales. Vous vous tournez vers l’homme qui porte des vêtements rutilants et vous lui dites: «Prends ce siège et installe-toi bien» et vous dites au pauvre: «Toi, reste là debout» ou bien: «Assieds-toi par terre à mes pieds.» Agir ainsi, n’est-ce pas faire des différences entre vous et juger selon des valeurs fausses?
Ecoutez donc, mes frères bien-aimés! Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde? Il les a faits riches de la foi, il les a faits héritiers du Royaume qu’il a promis à ceux qui l’auront aimé.

ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT MARC   7, 31-37


Jésus quitta la région de Tyr; passant par Sidon, il prit la direction du lac de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole. On lui amène un sourd-muet et on le prie de poser la main sur lui. Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et prenant de la salive, lui toucha la langue. Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit: «Effata!» c’est-à-dire: «Ouvre-toi.» Ses oreilles s‘ouvrirent; aussitôt sa langue se délia et il parlait correctement. Alors Jésus recommanda de n’en rien dire à personne; mais plus il leur recommandait, plus ils le proclamaient. Très vivement frappés, ils disaient: «Tout ce qu’il fait est admirable: il fait entendre les sourds et parler les muets.»

Prions pour lui...et les autres



L U P O U R V O U S

Le dossier de la succession de Monseigneur Léonard avance;  Monseigneur Melki béatifié: un espoir pour les chrétiens d'Orient;   Une célébration œcuménique pour sauvegarder la Création;  Rencontre entre le Pape et Monseigneur Gaillot; Haro sur le gaspillage alimentaire; Le magazine Zélie à la conquête des femmes de foi; Surréaliste et provocateur: le tout nouveau Testament;  Jubilé de la Miséricorde: aussi pour la FSSPX; 

Dossier migrants
L'émigration des chrétiens de Syrie en questions; Afflux record à l'Office des étrangers et le mur de barbelés qui fait scandale; La tragédie des migrants au cœur de la prière papale;  Les réfugiés maintenus dans leurs droits et leur attente et l'élan de solidarité des propriétaires belges; Europe: 120 000 nouveaux réfugiés à répartir dans les états membres; Une opinion différente sur la crise des réfugiés.

Extraits de Cathobel, La Vie.fr et La Libre Belgique