vendredi 24 août 2012

Lectures du dimanche 26 août à 11 heures 30


21ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Lecture du livre de Josué   (Jos 24, 1-2a.15-17.18b)
Josué réunit toutes les tribus d'Israël à Sichem; puis il appela les anciens d'Israël, avec les chefs, les juges et les commissaires; ensemble ils se présentèrent devant Dieu. Josué dit alors à tout le peuple: «S'il ne vous plaît pas de servir le Seigneur, choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir: les dieux que vos pères servaient au-delà de l'Euphrate, ou les dieux des Amorites dont vous habitez le pays. Moi et les miens, nous voulons servir le Seigneur.» Le peuple répondit: «Plutôt mourir que d'abandonner le Seigneur pour servir d'autres dieux! C'est le Seigneur notre Dieu qui nous a fait monter, nous et nos pères, du pays d'Égypte, cette maison d'esclavage; c'est lui qui, sous nos yeux, a opéré tous ces grands prodiges et nous a protégés tout le long du chemin que nous avons parcouru, chez tous les peuples au milieu desquels nous sommes passés. Nous aussi, nous voulons servir le Seigneur, car c'est lui notre Dieu.»

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens   (Ep 5, 21-32)
Frères, par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres; les femmes, à leur mari, comme au Seigneur Jésus; car, pour la femme, le mari est la tête, tout comme, pour l'Église, le Christ est la tête, lui qui est le Sauveur de son corps. Eh bien! si l'Église se soumet au Christ, qu'il en soit toujours de même pour les femmes à l'égard de leur mari. Vous, les hommes, aimez votre femme à l'exemple du Christ: il a aimé l'Église, il s'est livré pour elle; il voulait la rendre sainte en la purifiant par le bain du baptême et la Parole de vie; il voulait se la présenter à lui-même, cette Église, resplendissante, sans tache, ni ride, ni aucun défaut ; il la voulait sainte et irréprochable. C'est comme cela que le mari doit aimer sa femme: comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s'aime soi-même. Jamais personne n'a méprisé son propre corps: au contraire, on le nourrit, on en prend soin. C'est ce que fait le Christ pour l'Église, parce que nous sommes les membres de son corps. Comme dit l'Écriture: À cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un. Ce mystère est grand: je le dis en pensant au Christ et à l'Église.

ÉVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT JEAN   (Jn 6, 60-69)

Jésus avait dit dans la synagogue de Capharnaüm: «Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle.» Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, s'écrièrent: «Ce qu'il dit là est intolérable, on ne peut pas continuer à l'écouter! » Jésus connaissait par lui-même ces récriminations des disciples. Il leur dit: «Cela vous heurte? Et quand vous verrez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant?...C'est l'esprit qui fait vivre, la chair n'est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas.» Jésus savait en effet depuis le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas, et celui qui le livrerait. Il ajouta: «Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père.» À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent de marcher avec lui. Alors Jésus dit aux Douze: «Voulez-vous partir, vous aussi?» Simon-Pierre lui répondit: «Seigneur, vers qui pourrions-nous aller? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de Dieu.»

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