vendredi 5 février 2010

Lectures du dimanche 7 février à 11 heures 30

5ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Du livre d’Isaïe 6, 1...8

L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé; les pans de son manteau remplissaient le Temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils se criaient l’un à l’autre: «Saint! Saint! Saint, le Seigneur Dieu de l’univers. Toute la terre est remplie de sa gloire.» Les pivots des portes se mirent à trembler à la voix de celui qui criait et le Temple se remplissait de fumée. Je dis alors: «Malheur à moi, je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’univers!» L’un des séraphins vola vers moi, tenant un charbon brûlant qu’il avait pris avec des pinces sur l’autel. Il l’approcha de ma bouche et dit: «Ceci a touché tes lèvres, et maintenant ta faute est enlevée, ton péché est pardonné.» J’entendis alors la voix du Seigneur qui disait: «Qui enverrai-je? Qui sera notre messager? » Et j’ai répondu: «Moi, je serai ton messager: envoie-moi.»

De la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens 15, 1-11

Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée; cet Evangile, vous l’avez reçu et vous y restez attachés; vous serez sauvés par lui si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé; autrement, c’est pour rien que vous êtes devenus croyants. Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même reçu: le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Ecritures et il a été mis au tombeau; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Ecritures, et il est apparu à Pierre, puis aux Douze; ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois - la plupart sont encore vivants, et quelques uns sont morts - ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres. Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l’avorton que je suis. Car moi, je suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre, puisque j’ai persécuté l’Eglise de Dieu. Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et la grâce dont il m’a comblé n’a pas été stérile: je me suis donné de la peine plus que tous les autres; à vrai dire, ce n’est pas moi, c’est la grâce de Dieu avec moi. Bref, qu’il s’agisse de moi ou des autres, voilà notre message, et voilà votre foi.

EVANGILE DE JESUS-CHRIST SELON SAINT LUC 5, 1-11

Un jour, Jésus se trouvait sur le bord du lac de Génésareth: la foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu. Il vit deux barques amarrées au bord du lac; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon et lui demanda de s’éloigner un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait la foule. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon: «Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson.» Simon lui répondit: «Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre, mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets » Ils le firent, et ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient. Ils firent signe à leur compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. A cette vue, Simon-Pierre tomba aux pieds de Jésus en disant: «Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur.» L’effroi, en effet, l’avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui dans la barque, devant la quantité de poissons qu’ils avaient prise; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, ses compagnons. Jésus dit à Simon: «N’aie pas peur, désormais, ce sont des hommes que tu prendras.» Alors, ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.

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