vendredi 6 mai 2011

lectures du dimanche 8 mai à 11 heures 30





3ème DIMANCHE DE PAQUES









Du livre des Actes des Apôtres 2, 14.22b-33



Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, prit la parole; il dit d'une voix forte: «Habitants de la Judée, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, comprenez ce qui se passe aujourd'hui, écoutez bien ce que je vais vous dire. Il s'agit de Jésus le Nazaréen, cet homme dont Dieu avait fait connaître la mission en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez bien. Cet homme, livré selon le plan et la volonté de Dieu, vous l'avez fait mourir en le faisant clouer à la croix par la main des païens. Or, Dieu l'a ressuscité en mettant fin aux douleurs de la mort, car il n'était pas possible qu'elle le retienne en son pouvoir. En effet, c'est de lui que parle le psaume de David : «Je regardais le Seigneur sans relâche, s'il est à mon côté, je ne tombe pas. Oui, mon cœur est dans l'allégresse, ma langue chante de joie; ma chair elle-même reposera dans l'espérance : tu ne peux pas m'abandonner à la mort ni laisser ton fidèle connaître la corruption. Tu m'as montré le chemin de la vie, tu me rempliras d'allégresse par ta présence». Frères, au sujet de David notre père, on peut vous dire avec assurance qu'il est mort, qu'il a été enterré, et que son tombeau est encore aujourd'hui chez nous. Mais il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un de ses descendants. Il a vu d'avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi : Il n'a pas été abandonné à la mort, et sa chair n'a pas connu la corruption. Ce Jésus, Dieu l'a ressuscité; nous tous, nous en sommes témoins. Elevé dans la gloire par la puissance de Dieu, il a reçu de son Père l'Esprit-Saint qui était promis et il l' a répandu dur nous : c'est cela que vous voyez et que vous entendez. »






De la première lettre de saint Pierre apôtre 1, 17-21



Frères, vous invoquez comme votre Père celui qui ne fait pas de différence entre les hommes mais qui les juge chacun d'après ses actes; vivez donc, pendant votre séjour sur terre, dans la crainte de Dieu.





Vous le savez : ce qui vous a libérés de la vie sans but que vous meniez à la suite de vos pères, ce n'est pas l'or et l'argent, car ils seront détruits; c'est le sang précieux du Christ, l'Agneau sans défaut et sans tache. Dieu l'avait choisi dès avant la création du monde, et il l'a manifesté à cause de vous, en ces temps qui sont les derniers. C'est par lui que vous croyez en Dieu, qui l'a ressuscité d'entre les morts et lui a donné la gloire; ainsi vous mettez votre foi et votre espérance en Dieu.






EVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT LUC 24, 13-35





Le troisième jour après la mort de Jésus, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient ensemble de tout ce qui s'était passé. Or, tandis qu'ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s'approcha et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient aveuglés et ils ne le reconnaissaient pas.





Jésus leur dit : «De quoi causiez-vous donc tout en marchant ? Vous avez l'air si triste!» L'un des deux, nommé Cléophas, répondit: «Tu es bien le seul de tous ceux qui étaient à Jérusalem, à ignorer les événements de ces jours-ci.» Il leur dit: «Quels événements?» Ils lui répondirent: «Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth: cet homme était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple. Les chefs des prêtres et nos dirigeants l'ont livré, ils l'ont fait condamner à mort et ils l'ont crucifié. Et nous qui espérions qu'il serait le libérateur d'Israël! Avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c'est arrivé. A vrai dire, nous avons été bouleversés par quelques femmes de notre groupe. Elles sont allées au tombeau de très bonne heure, et elles n'ont pas trouvé son corps; elles sont même venues nous dire qu'elles avaient eu une apparition: des anges qui disaient qu'il est vivant. Quelques uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l'avaient dit; mais lui, ils ne l'ont pas vu.»





Il leur dit alors: «Vous n'avez donc pas compris! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu'ont dit les prophètes! Ne fallait-il pas que le Messie souffrit tout cela pour entrer dans sa gloire?» Et, en partant de Moïse et de tous les prophètes, il leur expliqua, dans toute l'Ecriture, ce qui le concernait.





Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d'aller plus loin. Mais ils s'efforcèrent de le retenir: «Reste avec nous: le soir approche et déjà le jour baisse.» Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s'ouvrirent et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Alors ils se dirent l'un à l'autre: «Notre cœur n'était-il pas brûlant en nous, tandis qu'il nous parlait sur la route et qu'il nous faisait comprendre les Ecritures?» A l'instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent: «C'est vrai! le Seigneur est ressuscité: il est apparu à Simon-Pierre.» A leur tour, ils racontèrent ce qui s'était passé sur la route et comment ils l'avaient reconnu quand il avait rompu le pain.

Aucun commentaire: