vendredi 6 février 2009

Lectures du dimanche 8 février

5e DIMANCHE ORDINAIRE

Du livre de Job 7, 1-8
Job prit la parole et dit:« Vraiment, la vie de l'homme sur la terre est une corvée, il fait des journées de manoeuvre. Comme l'esclave qui désire un peu d'ombre, comme le manoeuvre qui attend sa paye, depuis des mois, je n'y ai gagné que du néant, je ne compte que des nuits de souffrance. A peine couché, je me dis: "Quand pourrai-je me lever ?" Le soir n'en finit pas: je suis envahi de cauchemars jusqu'à l'aube. Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, ils s'achèvent quand il n'y a plus de fil. Souviens-toi, Seigneur: ma vie n'est qu'un souffle, mes yeux ne verront plus le bonheur.»

De la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens 9, 16-23
Frères, si j'annonce l'Evangile, je n'ai pas à en tirer orgueil, c'est une nécessité qui s'impose à moi; malheur à moi si je n'annonçais pas l'Evangile ! Certes, si je le faisais de moi-même, je recevrais une récompense du Seigneur. Mais je ne le fais pas de moi-même, je m'acquitte de la charge que Dieu m'a confiée. Alors, pourquoi recevrai-je une récompense ? Parce que j'annonce l'Evangile sans rechercher aucun avantage matériel, ni faire valoir mes droits de prédicateur de l'Evangile. Oui, libre à l'égard de tous, je me suis fait le serviteur de tous afin d'en gagner le plus grand nombre possible. J'ai partagé la faiblesse des plus faibles pour gagner aussi les plus faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns. Et tout cela, je le fais à cause de l'Evangile, pour bénéficier, moi aussi, du salut.

EVANGILE DE JESUS-CHRIST SELON SAINT MARC 1, 29-39

En quittant la synagogue de Capharnaüm, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André. Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade. Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais et il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là, il priait. Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent:« Tout le monde te cherche.» Mais Jésus leur répond:« Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle; car c'est pour cela que je suis sorti.» Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais.

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