samedi 27 juin 2015

LECTURES DU DIMANCHE à 11 heures 30

13ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Du livre de la Sagesse   Sg. 1,13-15; 2,23-24
Sachez-le, Dieu n'a pas fait la mort et il ne prend pas plaisir à voir périr des êtres vivants. Il a créé toutes les choses pour qu'elles subsistent. Tout ce qu'il a fait exister dans le monde est là pour servir la vie; il n'y a pas de poison destructeur dans son œuvre. Ce n'est pas la mort qui règne sur la terre, car elle ne peut rien contre quiconque pratique ce qui est juste. Or, Dieu a créé les humains en les destinant à une vie immortelle, il les a faits à l'image de ce qu'il est lui-même. C'est à cause de la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde et les partisans du diable doivent la subir.

De la deuxième lettre de saint Paul, Apôtre aux Corinthiens   2Co 8,7-9.13-15
Vous êtes riches en tout: foi, don de la parole, connaissance, zèle sans limite et amour que nous avons éveillé en vous. Par conséquent nous désirons que vous vous montriez riches également dans cette œuvre généreuse.
Ce n'est pas un ordre que je vous donne: mais en vous parlant du zèle des autres, je vous offre l'occasion de prouver la réalité de votre amour. Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ: lui qui était riche, il s'est fait pauvre en votre faveur, afin de vous enrichir par sa pauvreté.
Il ne s'agit pas de vous faire tomber dans le besoin pour soulager les autres, mais c'est une question d'égalité. En ce moment, vous êtes dans l'abondance et vous pouvez donc venir en aide à ceux qui sont dans le besoin. Puis, si vous êtes un jour dans le besoin et eux dans l'abondance, ils pourront vous venir en aide. C'est ainsi qu'il y aura égalité, conformément à ce que l'Écriture déclare :
«Celui qui en avait beaucoup ramassé n'en avait pas trop, et celui qui en avait peu ramassé n'en manquait pas.»

ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT MARC   5, 21-43 
 
Jésus revint en barque de l'autre côté du lac. Une grande foule s'assembla autour de lui alors qu'il se tenait au bord de l'eau. Un chef de la synagogue locale, nommé Jaïrus, arriva. Il vit Jésus, se jeta à ses pieds et le supplia avec insistance: «Ma petite fille est mourante, dit-il. Je t'en prie, viens et pose les mains sur elle afin qu'elle soit sauvée et qu'elle vive!» Jésus partit avec lui. Une grande foule l'accompagnait et le pressait de tous côtés. Il y avait là une femme qui avait des pertes de sang depuis douze ans. Elle avait été chez de nombreux médecins, dont le traitement l'avait fait beaucoup souffrir. Elle y avait dépensé tout son argent, mais cela n'avait servi à rien; au contraire, elle allait plus mal. Elle avait entendu parler de Jésus. Elle vint alors dans la foule, derrière lui, et toucha son vêtement. Car elle se disait: «Si je touche au moins ses vêtements, je serai guérie.» Sa perte de sang s'arrêta aussitôt et elle se sentit guérie de son mal. Au même moment, Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui. Il se retourna au milieu de la foule et demanda: «Qui a touché mes vêtements?» Ses disciples lui répondirent: «Tu vois que la foule te presse de tous côtés, et tu demandes encore: “Qui m'a touché? ”» Mais Jésus regardait autour de lui pour voir qui avait fait cela. La femme tremblait de peur parce qu'elle savait ce qui lui était arrivé; elle vint alors se jeter à ses pieds et lui avoua toute la vérité. Jésus lui dit: «Ma fille, ta foi t'a guérie. Va en paix, délivrée de ton mal.»
Tandis que Jésus parlait ainsi, des messagers vinrent de la maison du chef de la synagogue et lui dirent: «Ta fille est morte. Pourquoi déranger encore le Maître?» Mais Jésus ne prêta aucune attention à leurs paroles et dit à Jaïrus: «N'aie pas peur, crois seulement.» Il ne permit alors à personne de l'accompagner, si ce n'est à Pierre, à Jacques et à son frère Jean. Ils arrivèrent chez le chef de la synagogue, où Jésus vit des gens très agités, qui pleuraient et se lamentaient à grands cris. Il entra dans la maison et leur dit: «Pourquoi toute cette agitation et ces pleurs? L'enfant n'est pas morte, elle dort.» Mais ils se moquèrent de lui. Alors il les fit tous sortir, garda avec lui le père, la mère et les trois disciples, et entra dans la chambre de l'enfant. Il la prit par la main et lui dit: «Talitha koum» - ce qui signifie «Fillette, debout, je te le dis!» -

La fillette se leva aussitôt et se mit à marcher - elle avait douze ans - Aussitôt, tous furent frappés d'un très grand étonnement. Mais Jésus leur recommanda fermement de ne le faire savoir à personne; puis il leur dit: «Donnez-lui à manger.»

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