vendredi 18 septembre 2009

lectures du dimanche 20 septembre

25ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Du livre de la Sagesse 2, 12.17-20

Ceux qui méditent le mal se disent en eux-mêmes: « Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s’oppose à notre conduite, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu et nous accuse d’abandonner nos traditions. Voyons si ses paroles sont vraies, regardons où il aboutira. Si ce juste est fils de Dieu, Dieu l’assistera et le délivrera de ses adversaires. Soumettons-le à des outrages et à des tourments, nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience. Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu’un veillera sur lui. »

De la lettre de saint Jacques 3, 16 - 4, 3

Frères, la jalousie et les rivalités mènent au désordre et à toutes sortes d’actions malfaisantes. Au contraire, la sagesse qui vient de Dieu est d’abord droiture et par suite elle est paix, tolérance, compréhension; elle est pleine de miséricorde et féconde en bienfaits, sans partialité et sans hypocrisie. C’est dans la paix qu’est semée la justice, qui donne son fruit aux artisans de la paix.

D’où viennent les guerres, d’où viennent les conflits entre vous ? N’est-ce pas justement de tous ces instincts qui mènent leur combat en vous-mêmes ? Vous êtes pleins de convoitises et vous n’obtenez rien, alors vous tuez; vous êtes jaloux et vous n’arrivez pas à vos fins, alors vous entrez en conflit et vous faites la guerre. Vous n’obtenez rien parce que vous ne priez pas; vous priez, mais vous ne recevez rien parce que votre prière est mauvaise: vous demandez des richesses pour satisfaire vos instincts.

EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT MARC 20, 1-16

Jésus traversait la Galilée avec ses disciples et il ne voulait pas qu’on le sache. Car il les instruisait en disant: «Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera.» Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger.

Ils arrivèrent à Capharnaüm. Une fois à la maison, Jésus leur demandait: «De quoi discutiez-vous en chemin»? Ils se taisaient car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.

S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit: «Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous.» Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa et leur dit: «Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-là, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ne m’accueille pas moi, mais Celui qui m’a envoyé. »

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