LE SACREMENT DU CORPS ET DU SANG DE JÉSUS
Du livre de l’Exode 24, 3
En descendant du Sinaï, Moïse vint
rapporter au peuple toutes les paroles du Seigneur et tous ses commandements.
Le peuple répondit d’une seule voix: «Toutes ces paroles que le Seigneur a
dites, nous les mettrons en pratique.» Moïse écrivit toutes les paroles du
Seigneur; le lendemain matin, il bâtit un autel au pied de la montagne, et il
dressa douze pierres pour les douze tribus d’Israël. Puis il chargea quelques
jeunes Israélites d’offrir des holocaustes et d’immoler au Seigneur de jeunes
taureaux en sacrifice de paix. Moïse prit la moitié du sang et le mit dans des
bassins; puis il aspergea l’autel avec le reste du sang. Il prit le livre de
l’Alliance et en fit la lecture au peuple. Celui-ci répondit: «Tout ce que le
Seigneur a dit, nous le mettrons en pratique, nous y obéirons.» Moïse prit le
sang, en aspergea le peuple et dit: «Voici le sang de l’Alliance que, sur la
base de toutes ces paroles, le Seigneur a conclu avec vous.»
De la lettre aux Hébreux
9,
11-15
Le Christ est le grand-prêtre du
bonheur qui vient. Le temple de son corps est plus grand et plus parfait que
celui de l’ancienne Alliance; il n’a pas été construit par l’homme et
n’appartient donc pas à ce monde. C’est par ce Temple qu’il est entré une fois
pour toutes dans le sanctuaire du ciel en répandant, non pas le sang des
animaux, mais son propre sang : il a obtenu ainsi une libération définitive.
S’il est vrai qu’une simple aspersion avec du sang d’animal, ou avec de l’eau
sacrée, rendait à ceux qui s’étaient souillés une pureté extérieure, pour
qu’ils puissent célébrer le culte, le sang du Christ, lui, fait bien davantage
: poussé par l’Esprit éternel, Jésus s’est offert lui-même à Dieu comme une
victime sans tache; et son sang purifiera notre conscience des actes qui mènent
à la mort pour que nous puissions célébrer le culte du Dieu vivant. Voilà
pourquoi il est le médiateur d’une Alliance nouvelle : puisqu’il est mort pour
le rachat des fautes commises sous l’ancienne Alliance, ceux qui sont appelés
peuvent recevoir l’héritage éternel déjà promis.
ÉVANGILE DE JÉSUS
CHRIST SELON SAINT MARC 14, 12...26
Le premier jour de la fête des pains
sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui
disent: «Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque? » Il envoie deux
disciples: «Allez à la ville; vous y rencontrerez un homme portant une cruche
d’eau. Suivez-le. Et là où il entrera, dites au propriétaire: “le maître te
fait dire: Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples? ”
Il vous montrera, à l’étage, une grande pièce toute prête pour un repas.
Faites-y pour nous les préparatifs.» Les disciples partirent, allèrent en
ville; tout se passa comme Jésus le leur avait dit; et ils préparèrent la
Pâque. Pendant le repas, Jésus prend du pain, prononce la bénédiction, le
partage, et le leur donne en disant: «Prenez, ceci est mon corps.» Puis,
prenant la coupe et rendant grâce, il la leur donne, et tous en boivent. Et il
leur dit: «Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, répandu pour la multitude.
Vraiment, je vous le dis: je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’à ce
jour où je boirai un vin nouveau dans le Royaume de Dieu.» Après le chant
d’action de grâce, ils partent pour le mont des Oliviers.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire