dimanche 30 août 2009

SOYONS NOMBREUX CE DIMANCHE 6 SEPTEMBRE

Le Père APOLLINAIRE qui nous a accompagnés durant plus d'une année, retourne avec de nouvelles (et lourdes) responsabilités dans son pays, le Burundi.
Après la messe de dimanche 6 septembre, vous êtes tous invités à prendre congé de lui, autour d'un verre de l'amitié, au cours duquel il vous expliquera certainement les défis qui l'attendent dans son pays.

VIVRE D'AMOUR

Pour ceux qui ne l'auraient pas encore vue...

... exposition d'été consacrée à Sainte Thérèse de Lisieux
Eglise des Minimes
tous les jours de 10 à 13 heures
les lundis et samedis de 18 à 19 heures

Sur demande, d'autres heures peuvent être prévues: 02 502 66 13

vendredi 28 août 2009

RAPPEL

A partir du 1er septembre, la messe quotidienne reprend son horaire habituel. Elle se célèbrera donc à 12 heures 15 à la Chapelle de Lorette

Lectures du dimanche 30 août

22ème DIMANCHE ORDINAIRE


Du livre du Deutéronome 4, 1...8

Moïse disait au peuple: «Maintenant, Israël, écoute les commandements et les décrets que je vous enseigne pour que vous les mettiez en pratique. Ainsi, vous vivrez et vous entrerez en possession du pays que vous donne le Seigneur, le Dieu de vos pères. Vous n’ajouterez rien à ce que vous ordonne et vous n’y enlèverez rien, mais vous garderez les ordres du Seigneur votre Dieu, tels que je vous les prescris. Vous les garderez, vous les mettrez en pratique; ils seront votre sagesse et votre intelligence aux yeux de tous les peuples. Quand ceux-ci entendront parler de tous ces commandements, ils s’écrieront: “Il n’y a pas un peuple sage et intelligent comme cette grande nation!”

Quelle est en effet la grande nation dont les dieux soient aussi proches que le Seigneur notre Dieu est proche de nous chaque fois que nous l’invoquons? Et quelle est la grande nation dont les commandements et les décrets soient aussi justes que toute cette loi que je vous présente aujourd’hui?»


De la lettre de saint Jacques apôtre 1, 17...27

Frères bien-aimés, les dons les meilleurs, les présents merveilleux, viennent d’en haut, ils descendent tous d’auprès du Père de toutes les lumières, lui qui n’est pas, comme les astres, sujet au mouvement périodique ni aux éclipses passagères. Il a voulu nous donner la vie par sa parole de vérité pour faire de nous les premiers appelés de toutes ses créatures. Accueillez donc humblement la parole de Dieu semée en vous; elle est capable de vous sauver. Mettez la Parole en application, ne vous contentez pas de l’écouter, ce serait vous faire illusion. Devant Dieu notre Père, la manière pure et irréprochable de pratiquer la religion, c’est de venir en aide aux orphelins et aux veuves dans leur malheur et de se garder propre au milieu du monde.


EVANGILE DE JESUS-CHRIST SELON SAINT MARC 7, 1...23

Les pharisiens et quelques scribes étaient venus de Jérusalem. Ils se réunissent autour de Jésus et voient quelques uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées.-Les Pharisiens, en effet, comme tous les Juifs, se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger, fidèles à la tradition des anciens; et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau et ils sont attachés encore par tradition à beaucoup d’autres pratiques: lavage de coupes, de cruches et de plats.- Alors les pharisiens et les scribes demandent à Jésus: «Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens? Ils prennent leur repas sans s’être lavé les mains». Jésus leur répond: «Isaïe a fait une bonne prophétie sur vous, hypocrites, dans ce passage de l’Ecriture: “Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. Il est inutile le culte qu’ils me rendent; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains.” Vous laissez de côté le commandement de Dieu pour vous attacher à la tradition des hommes».

Puis Jésus appela de nouveau la foule: « Ecoutez-moi tous et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. »

Il disait encore à ses disciples, à l’écart de la foule: « C’est du dedans, du coeur de l’homme que sortent les pensées perverses : inconduite, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans et rend l’homme impur. »

mardi 25 août 2009

CARITAS IN VERITATE

Pourquoi si peu de réactions

Sur les Chemins de Saint-Jacques...

Afflux de pélerins à Compostelle

Les Evangiles du mois d'août - Saint Jean 6

EVANGILE DE JESUS-CHRIST SELON SAINT JEAN 6, 1-15, 24-35, 41-51, 52-58, 60-69

Jésus était passé de l’autre côté du lac de Tibériade (appelé aussi mer de Galilée). Une grande foule le suivait parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait en guérissant les malades. Jésus gagna la montagne, et là, il s’assit avec ses disciples. C’était un peu avant la Pâque, qui est la grande fête des Juifs. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Comment pourrions-nous acheter de pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car lui-même savait bien ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun ait un petit morceau de pain.»
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce cela pour tant de monde !»
Jésus dit : « Faites-les asseoir.» Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains, et après avoir rendu grâce, les leur distribua; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent pour que rien ne soit perdu.» Ils les ramassèrent et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restaient des cinq pains d’orge après le repas.

...

La foule s’était aperçue que Jésus n’était pas au bord du lac, ni ses disciples non plus. Alors les gens prirent les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm, à la recherche de Jésus. L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent: «Rabbi, quand es-tu arrivé ici?» Jésus leur répondit: «Amen, amen, je vous le dis: vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés. Ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son empreinte».
Ils lui dirent alors: «Que faut-il faire pour travailler aux oeuvres de Dieu?» Jésus leur répondit: «L’oeuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé». Ils lui dirent alors: «Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire? Quelle oeuvre vas-tu faire? Au désert, nos pères ont mangé la manne; comme dit l’Ecriture: Il leur a donné à manger le pain venu du ciel». Jésus leur répondit: «Amen, amen, je vous le dis: ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel; c’est mon Père qui vous donne le pain venu du ciel. Le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde». Ils lui dirent alors: «Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours». Jésus leur répondit: «Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif».

...

Jésus avait dit: «Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel.» Aussi les Juifs récriminaient-ils contre lui: «Cet homme n’est-il pas Jésus, fils de Joseph? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire: “Je suis descendu du ciel” ?»

Jésus reprit la parole: «Ne récriminez pas entre vous. Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire vers moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes :”Ils seront tous instruits par Dieu lui-même.” Tout homme qui écoute les enseignements du Père vient à moi.

Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu: celui-là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis: celui qui croit en moi a la vie éternelle. Moi, je suis le pain de vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts; mais ce pain-là qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel: si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie.»

...

Les Juifs discutaient entre eux: «Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger?» Jésus leur dit alors: «Amen, amen, je vous le dis: si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi. Tel est le pain qui descend du ciel: il n’est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts; celui qui mange ce pain vivra éternellement.»

...

[Alors qu’il enseignait dans la synagogue, à Capharnaüm, Jésus avait dit: «Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle.»]

Après l’avoir entendu, plusieurs de ses disciples dirent: «Ce qu’il dit là est intolérable, on ne peut pas continuer à l’écouter!» Jésus connaissait par lui-même ces récriminations des disciples.

Il leur dit: «Cela vous heurte? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant?... C’est l’Esprit qui vivifie, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas» (Jésus savait en effet depuis le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas et celui qui le livrerait.) Il ajouta: «Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père»

A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en allèrent et cessèrent de marcher avec lui. Alors Jésus dit aux douze:« Voulez-vous partir, vous aussi? » Simon Pierre lui répondit:« Seigneur, vers qui pourrions-nous aller? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons et nous savons que tu es le Saint, le Saint de Dieu.»

vendredi 21 août 2009

Lectures du dimanche 23 août

21ème DIMANCHE ORDINAIRE

Lecture du livre de Josué 24, 1...18

Josué réunit toutes les tribus d’Israël à Sichem; puis il appela les anciens d’Israël avec les chefs, les juges et les officiers; ensemble ils se présentèrent devant Dieu. Josué dit alors à tout le peuple: «S’il ne vous plaît pas de servir le Seigneur, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir: les dieux que vos pères servaient au-delà de l’Euphrate, ou les dieux des Amorites dont vous habitez le pays. Moi et les miens, nous voulons servir le Seigneur».

Le peuple répondit: «Plutôt mourir que d’abandonner le Seigneur pour servir d’autres dieux! C’est le Seigneur notre Dieu qui nous a fait monter, nous et nos pères, du pays d’Egypte, cette maison d’esclavage; c’est lui qui, sous nos yeux, a opéré tous ces grands prodiges et nous a protégés tout le long du chemin que nous avons parcouru, chez tous les peuples au milieu desquels nous sommes passés. Nous aussi nous voulons servir le Seigneur, car c’est lui notre Dieu.»

De la lettre de saint Paul apôtre aux Ephésiens 5,21-32

Frères, par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres : les femmes, à leur mari, comme au Seigneur Jésus; car pour la femme, le mari est la tête tout comme pour l’Eglise, le Christ est la tête, lui qui est le Sauveur de son corps. Eh bien! Si l’Eglise se soumet au Christ, qu’il en soit toujours de même pour les femmes à l’égard de leur mari.

Vous les hommes, aimez votre femme à l’exemple du Christ: il a aimé l’Eglise, il s’est livré pour elle; il voulait la rendre sainte en la purifiant par le bain du baptême et la Parole de vie; il voulait se la présenter à lui-même, cette Eglise, resplendissante, sans tache ni ride ni aucun défaut; il la voulait sainte et irréprochable. C’est comme cela que le mari doit aimer sa femme: comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime soi-même. Jamais personne n’a méprisé son propre corps: au contraire, on le nourrit, on en prend soin.

C’est ce que fait le Christ pour l’Eglise, parce que nous sommes les membres de son corps. Comme dit l’Ecriture: A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme et tous deux ne feront plus qu’un. Ce mystère est grand: je le dis en pensant au Christ et à l’Eglise.

EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT JEAN 6, 60-69

[Alors qu’il enseignait dans la synagogue, à Capharnaüm, Jésus avait dit: «Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle.»]

Après l’avoir entendu, plusieurs de ses disciples dirent: «Ce qu’il dit là est intolérable, on ne peut pas continuer à l’écouter!» Jésus connaissait par lui-même ces récriminations des disciples.

Il leur dit: «Cela vous heurte? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant?... C’est l’Esprit qui vivifie, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas» (Jésus savait en effet depuis le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas et celui qui le livrerait.) Il ajouta: «Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père»

A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en allèrent et cessèrent de marcher avec lui. Alors Jésus dit aux douze:« Voulez-vous partir, vous aussi? » Simon Pierre lui répondit:« Seigneur, vers qui pourrions-nous aller? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons et nous savons que tu es le Saint, le Saint de Dieu.»

jeudi 13 août 2009

Lectures du dimanche 16 août

20ème DIMANCHE ORDINAIRE

Du livre des Proverbes 9, 1, 6

La Sagesse a bâti sa maison, elle a sculpté sept colonnes. Elle a tué ses bêtes, apprêté son vin, dressé sa table et envoyé ses servantes. Elle proclame sur les hauteurs de la cité : « Si vous manquez de sagesse, venez à moi ! » A l’homme sans intelligence, elle dit : « Venez manger mon pain et boire le vin que j’ai apprêté ! Quittez votre folie et vous vivrez, suivez le chemin de l’intelligence.»

De la lettre de saint Paul apôtre aux Ephésiens 5, 15-20

Frères, prenez bien garde à votre conduite : ne vivez pas comme des fous mais comme des sages. Tirez parti du temps présent, car nous traversons des jours mauvais. Ne soyez donc pas irréfléchis, mais comprenez bien quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez pas car le vin porte à la débauche. Laissez-vous plutôt remplir par l’Esprit Saint. Dites entre vous des psaumes, des hymnes et de libres louanges, chantez le Seigneur et célébrez-le de tout votre coeur. A tout moment et pour toutes choses, rendez grâce à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus Christ.

EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT JEAN 6, 51-58

Jésus disait à la foule: «Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel: si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie.»

Les Juifs discutaient entre eux: «Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger?» Jésus leur dit alors: «Amen, amen, je vous le dis: si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi. Tel est le pain qui descend du ciel: il n’est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts; celui qui mange ce pain vivra éternellement.»

mercredi 12 août 2009

Lectures du samedi 15 août

ASSOMPTION

Lecture de l'Apocalypse de saint Jean Ap 11, 19...,12, 10

Le Temple qui est dans le ciel s'ouvrit et l'arche de l'Alliance du Seigneur apparut dans son Temple. Un signe grandiose apparut dans le ciel; une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. Elle était enceinte et elle criait, torturée par les douleurs de l'enfantement. Un autre signe apparut dans le ciel: un énorme dragon, rouge-feu, avec sept têtes et dix cornes, et sur chaque tête un diadème. Sa queue balayait le tiers des étoiles du ciel et les précipita sur la terre. Le dragon se tenait devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l'enfant dès sa naissance. Or, la Femme mit au monde un fils, un enfant mâle, celui qui sera le berger de toutes les nations, les menant avec un sceptre de fer. L'enfant fut enlevé auprès de Dieu et de son trône, et la Femme s'enfuit au désert, où Dieu lui a préparé une place.

Alors j'entendis dans le ciel une voix puissante qui proclamait:« Voici maintenant le salut, la puissance et la royauté de notre Dieu, et le pouvoir de son Christ ! »

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens 1 Co 15, 20-27

Frères, le Christ est ressuscité d'entre les morts pour être parmi les morts le premier ressuscité. Car la mort étant venue par un homme, c'est par un homme aussi que vient la résurrection. En effet, c'est en Adam que meurent tous les hommes; c'est dans le Christ que tous revivront, mais chacun à son rang: en premier, le Christ; et ensuite, ceux qui seront au Christ lorsqu'il reviendra. Alors, tout sera achevé, quand le Christ remettra son pouvoir royal à Dieu le Père, après avoir détruit toutes les puissances du mal. C'est lui en effet qui doit régner jusqu'au jour où il aura mis sous ses pieds tous ses ennemis. Et le dernier ennemi qu'il détruira, c'est la mort, car il a tout mis sous ses pieds.

EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT LUC Lc 1, 39-56

En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth.

Or quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors Elisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, et s'écria d'une voix forte: «Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je eu ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi? Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur.»

Marie dit alors:«Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le puissant fit pour moi des merveilles: Saint est son nom! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais.»

Marie demeura avec Elisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle.

jeudi 6 août 2009

Vidéos de Jérusalem

Extraits de l'homélie du Curé de Taybeh...en arabe!


Panorama de Jérusalem:


Maquette de Jérusalem à l'époque du 2ème temple (+/- 70)


Cérémonie de Bar Mitzvah au Mur des Lamentations


Anniversaire du Père Apollinaire et dîner d'adieu

mercredi 5 août 2009

En marge de notre voyage à Jérusalem, voici les impressions "à chaud" de certains d'entre nous

Impressions de notre séjour

1. L’accueil des Sœurs bénédictines à Bethléem.

J’ai été surpris : je n’avais jamais vu ni entendu parler, ni connu quelque chose de semblable. Non pas le fait de laver les pieds des visiteurs: cela nous le connaissons bien par la liturgie du Jeudi saint, mais le soin mis à le faire dirai-je, l’Amour divin que j’y ai perçu. Le tout non compassé, mais joyeux. «Un saint triste est un triste Saint» (disait je ne sais plus qui) mais la joie promise par Jésus incarnée, palpable dans ce groupe de croyantes, est plutôt rare. Encore plus rare dans un groupe aussi mêlé: par l’âge, la formation et l’origine ethnique : une Roumaine jeune, une Française, une Flamande âgée,… etc. Ainsi avons nous pu vérifier la parole de l’Evangile : «Ma joie rien, ni personne ne pourra vous l’enlever». (Jean 16,22)

2. Israël – Palestine

Nous avons visité deux mondes différents et juxtaposés. D’un côté, je dirais notre manière de vivre et en tous cas celle dans laquelle nous vivons: le World Trade Center, les autoroutes, les tunnels, les embouteillages, une ville propre, un «développement» réussi, de l’or qui paraît couler à flots pour tout ce qui est public. Pas vu de ruines, ni de taudis. On ne voit plus ou peu la surveillance armée. Moins qu’en Grande-Bretagne en tous cas.

De l’autre côté du Mur (où nous nous sommes heureusement tenus) des routes plus ou moins défoncées, des check-points endormis, une signalisation hésitante ou purement absente, des taudis, des pauvres et des très riches. Si le Christ est né dans une grotte, d’autres au même endroit, aujourd’hui, roulent en Rolls-Royce, Mercedes dernier modèle, Cadillac … bref les signes matériels d’un faible développement.

D’un côté, ce que nous connaissons, voyons chez nous mais capable d’engendrer la menace physique : l’attentat et la riposte à l’attentat. La vie publique dont l’âme est l’ambition et la séduction qui occupent également hommes et femmes. Personne n’est tranquille ni indifférent, on ne songe qu’à s’élever, à plaire, à survivre ou à nuire. On ne connaît ni l’ennui ni l’oisiveté et on est toujours absorbé par les plaisirs et les intrigues. Il y a tant d’intérêts, tant de cabales dans les différents clans qui se disputent le nouveau pouvoir,et les femmes y ont tant de part, que l’amour est toujours mêlé aux affaires et les affaires à l’amour. Tout cela a toujours existé mais jamais avec la même extension générale, la même insidieuse intensité au point qu’il soit impossible d’agir autrement. Si on essaie de composer, le seuil de déviance tolérable est très faible: pendant des années on a discuté des chouettes en ville, c’est devenu ensuite les chouettes du parc Baudouin, et pour finir le couple de chouettes qui survit en paix. Big Brother veut tout, tout le temps et partout. Sinon le système s’effondre (cfr la situation financière actuelle).

3. Une autre voie….

"Alors, un ange …. vint m’adresser la parole et me dit: viens, je vais te montrer la fiancée, l’épouse de l’Agneau. Il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne et il me montra la cité sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu. Elle brillait de la gloire même de Dieu. Son éclat rappelait une pierre précieuse, comme une pierre d’un jaspe cristallin. Elle avait d’épais et hauts remparts. Elle avait douze portes…. Les douze portes étaient douze perles. Chacune des portes était d’une seule perle. La place de la cité était d’or pur comme un cristal limpide. Mais de temple, je n’en vis point dans la cité, car son temple, c’est le Seigneur, le Dieu tout puissant ainsi que l’Agneau. La cité n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’illumine et son flambeau c’est l’Agneau. Les nations marqueront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. Ses portes ne se fermeront pas au long des jours, car, en ce lieu, il n’y aura plus de nuit". (Apocalypse, 21, passim). Nous verrons donc le don gratuit de Dieu à celui qui sait attendre: "la patience et la foi des Saints" (2 Timothée, 3,10). L’affaire n’est donc pas d’abord de comprendre ou de faire de grandes ou de petites choses : l’affaire est de croire. De croire le Christ qui nous parle, de Lui être très attentif. Et, par sa bonté, de faire ce que notre conscience et son Esprit indiquent. Par exemple, se débarrasser de l’hélicoptère de la police qui ne fait que tourner autour de l’église au moment où les concerts doivent commencer. J’ai téléphoné un peu partout et personne ne peut arrêter cet animal. On me conseille d’insonoriser l’église…. ou de m’installer avec l’église dans les Fagnes par exemple ou sur un banc de sable en Mer du Nord. Cela c’est vite dit, mais plus difficile à réaliser….. Alors, on m’a conseillé aussi d’attendre que la Jérusalem nouvelle descende d’auprès de Dieu.

Jacques

Bonjour,
Ce que j'ai trouvé le plus beau à Jérusalem, c'est la vue d'ensemble de la ville depuis les toits du couvent des soeurs maronites (semblable à la vue depuis le sommet de la tour de David). La ville est apparue, parfaitement conservée, comme un ensemble ancien et cohérent à l'intérieur de ses murailles. Mais surtout, avec ses clochers, ses minarets et les coupoles de ses synagogues, elle est apparue comme un des plus grands sanctuaires du monde, totalement tournée vers Dieu, vers un Dieu situé bien au dessus des clivages religieux, politiques, linguistiques, raciaux. Je n'oublierai pas de sitôt cette contemplation du Saint Sépulchre alors que les Muezzin appelaient à la prière.C'est là que tout le mystère de Jérusalem, avec sa vocation particulière de carrefour de l'humanité, nous a été le plus clairement exposé.
Olivier

Jésus est né et a vécu. Cela est historiquement vérifiable, ce ne sont pas des histoires sans fondement qu’on raconte. Jésus a enseigné, le Carmel du Pater avec ses nombreuses plaques du Notre Père en plusieurs langues élevé sur le Mont des Oliviers l’atteste. Jésus a souffert, est mort et est ressuscité ainsi que plusieurs monuments l’évoquent sur les sites y relatifs. Ainsi la chapelle du Dominus Flevit où le Seigneur a pleuré, l’église de Gethsémani rappelant l’agonie du Seigneur et l’église du Saint Sépulcre lieu de sa mort-résurrection sont très suggestives.

J’ai été frappé par la manière dont toute l’histoire de la passion de Jésus se tient depuis le Cénacle sur le Mont Sion, Saint Pierre en Gallicante où commence l’histoire de son arrestation, ses tortures et sa traduction devant la justice, la suite au Mont du temple et tout ce qui s’y est passé concernant le jugement et la condamnation, suivie par le portement de la croix jusqu’à la crucifixion et la mise au tombeau. J’ai été particulièrement heureux de célébrer l’Eucharistie à Bethléem où Jésus est né, sur le Mont des Oliviers pour évoquer son enseignement en l’occurrence la prière du Notre Père et au saint Sépulcre pour célébrer la mort-résurrection du Seigneur sur ce haut lieu de pèlerinage chrétien.

Tous mes remerciements à notre Pasteur, à notre organisateur de groupe et à chacun pour son apport en vue de la réussite de notre pèlerinage.

Apollinaire

J'ai adoré le fait d'être ensemble,de nous connaître et de tout partager comme une petite communauté.
L'arrivée à Tel Aviv est une autre chose,un autre aspect.
Il fait beau et les lumières me font penser à Noël.
L'autocar vers Jérusalem un peu stressant.
Arrivée sur place, je me croyais au ciel, tout près de Jésus.
Je me disais dans ma tête: "Je suis vraiment à Jérusalem !!".
Visite de la vieille ville: toutes les messes m'ont impressionnées en particulier la célébration dans la grotte des bergers.
La via Dolorosa m'a fait comprendre ce qu'a pu subir notre Christ.
Le mont des Oliviers: moi sur cette montagne entourée des oliviers !
Cette montagne où Jésus allait souvent et surtout avant son arrestation.
L'église du Paternoster et le notre Père écrit en toutes les langues m'a beaucoup émue.
Au mont Sion : les citernes étaient l'horreur.
Jésus là dedans,il a beaucoup souffert !!!
Le mur des lamentations: avec tous les gens qui parlaient au mur et pleuraient comme si Dieu était devant eux pour les écouter.
Très impressionnant les jeunes juifs de 13 ans qui lisent la " Bible " pour la première fois.
La chapelle des anges et le tombeau de Jésus: où les gens défilent pour se donner à Jésus ou faire bénir leurs achats.
Le bassin Bethesda: vu que Jésus y a guéri un paralytique,reste aussi un endroit qui suscite la curiosité des pèlerins.
Impressionnant l'accueil des Soeurs Bénédictines en nous lavant les pieds.
Pourquoi ne pas faire cela dans notre vie quotidienne quand nous recevons des invités?!?
Taibeh avec leur curé !!: j'ai été surtout impressionnée par la maison des paraboles. Son style m'a donné une idée de la façon que les gens du temps de Jésus vivaient.(Jean 11 verset 54 )
Coin catholique nécessitant la réflexion, recueillement, calme: dans la vie,on a souvent besoin de tranquillité.
A Jéricho: le figuier où Zâché s'est perché pour regarder Jésus et une verdure impressionnante.
Abu Gosh: pour les disciples d'Emmaüs messe célébrée dans une belle église avec décor et jolies chaises.
Le soir où on s'est retrouvé ensemble pour discuter sur l'évangile.(Luc 24 verset 13 à 35 par Marjana), je me suis demandée pourquoi on ne faisait pas tous les jours ces échanges évangéliques.
Ma tristesse :
- Chaleur énorme pour tous les habitants à la Forteresse de Massada.
- Mur de la honte à quelques mètres de là où on dormait.
- Discours du Curé à Taibeh.
- La diminution des catholiques dans le pays . . .

Voyage Super, chouette équipe, tout c'est bien passé. Si c'est à refaire: Je suis prête tout de suite !!!!!
Merci beaucoup au Curé Paroisse Minimes

Yvonne

Ville exceptionnelle à plus d’un titre, Jérusalem a été une révélation.

Ville de tous les contrastes, ville baignant dans le « religieux », ville du soleil, ville de l’olivier, ville aux habitants accueillants.

Et surtout, ville qui a abrité Jésus.

Que d’émotion à l’évocation de Sa présence dans les différents lieux où Il a vécu avec Ses disciples et surtout où Il a offert Sa vie pour nous. Le Golgotha, enchâssé dans la Basilique du Saint-Sépulchre, provoque une telle émotion parce que signe tangible, actuel, proche et presque palpable. Le rocher sous nos yeux est le témoin qui a traversé les âges, de la Crucifixion. S’il n’était déjà si présent dans ma vie, Jésus, en prenant une dimension nouvelle par cette proximité, est presque devenu « mon contemporain ».

Ce pèlerinage a été déterminant pour ma vie grâce également à la cohésion de notre groupe.

Chantal