VEILLÉE DE PRIERE AVANT LE VOTE SUR L’EUTHANASIE
Ce jeudi 6 février le Primat de
l’Eglise de Belgique a invité les chrétiens à une journée de jeûne et, à une
grande veillée de prière à 20h, afin
d’éveiller les consciences à ce sujet extrêmement important et de provoquer un
ultime débat public au moment où notre pays risque de se donner une législation
étendant la possibilité de l’euthanasie à des personnes mineures. Notre cher
Curé a ouvert les portes de l’Eglise des
Minimes pour cette veillée et nous nous y sommes réunis en groupe de
fidèles. En effet qu’y a-t’il de plus
minime que le fœtus au sein d’une mère qui le nourrit de sa propre chair. Ce fut une réunion de prière très douce et
paisible. Il y eu une procession où chaqu’un tenait une bougie à la main pour
apporter la lumière aux cœurs de ceux qui décident. Les psaumes emplissaient
nos âmes de l’amour divin.
Nos anciens chants à la Vierge Marie
étaient encore ceux de l’enfance sans
troubles ni doutes… Quelques uns d’entre nous ont poursuivi par la récitation
du rosaire dans la petite chapelle de Lorette afin que l’Esprit Saint murmure à
l’oreille des consciences.Conscients que la vie est présente à chaque instant dans notre quotidien, nous sommes rentrés chez nous fortifiés des trois vertus : foi, espérance, et charité.
L’euthanasie
est définie comme une doctrine selon laquelle il est licite d’ôter la vie à
quelqu’un pour abréger une maladie qualifiée d’incurable ou de mettre fin à des
souffrances en l’absence de toutes solutions médicales. Le mot euthanasie porte en lui-même une
contradiction : il vient du grec « eu » (c'est-à-dire
« bon ») et « thanatos » (c'est-à-dire
« mort »). La loi votée
n’élimine cependant pas toute réflexion (dixit Mgr. Léonard). Les sénateurs et les députés ne sont en
définitive que des hommes et des femmes comme nous, sujettes à des convictions
qui évoluent au cours des siècles.
Aujourd’hui il est convenu de penser que l’Eglise est une vieille
institution romaine et donc dépassée, en opposition au qualificatif
« jeune »et donc juste! La liberté individuelle a ses limites car la
logique culturelle et « jeune »est d’être ce que je veux être :
ce n’est pas celle de la Bible (Monseigneur Léonard dixit). Les concepts de la Bible sont les fondements de l’humanité à tel
point que la Charte des Droits de l’Homme s’en inspire profondément!
L’élargissement de l’euthanasie aux mineurs touche directement aux enjeux de la
vie et de la mort.
C’est la souffrance que l’enfant
refuse, ce qui n’est pas du tout la même
chose que désirer la mort dont il ne peut pas encore réellement comprendre ce
qu’elle représente. L’enfant ne peut pas
voter, ne peut pas conduire, ne peut pas regarder un film pour moins de 10 ans
et il pourrait demander à être euthanasié ?
Les sénateurs et députés votent avec
conviction, c'est-à-dire qu’ils croient fermement à des vérités démontrées,
avec preuve, sur certains principes,
celui entre-autre que chacun est tout à fait libre de décider de sa vie. Nous chrétiens et croyants, nous avons la foi
qui n’a nul besoin de preuves. Il n’est
pas démontrable que Dieu n’existe pas. L’argument n’est donc pas
recevable. Nous chrétiens, croyons que les Apôtres ont, le mieux possible, transcrit les paroles de Jésus :
« TU NE TUERAS POINT»
C’est sans appel !
Philibert et Marie-Thérèse de
Liedekerke
11 février 2014
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