Du
livre de la Sagesse 2, 12-20
Ceux
qui méditent le mal se disent en eux-mêmes: «Attirons le juste dans un piège,
car il nous contrarie, il s’oppose à notre conduite, il nous reproche de désobéir
à la loi de Dieu et nous accuse d’abandonner nos traditions. Voyons si ses
paroles sont vraies, regardons où il aboutira. Si ce juste est fils de Dieu,
Dieu l’assistera et le délivrera de ses adversaires. Soumettons-le à des
outrages et à des tourments, nous saurons ce que vaut sa douceur, nous
éprouverons sa patience. Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il,
quelqu’un veillera sur lui.»
De
la lettre de saint Jacques 3, 16 - 4, 3
Frères,
la jalousie et les rivalités mènent au désordre et à toutes sortes d’actions
malfaisantes. Au contraire, la sagesse qui vient de Dieu est d’abord droiture
et par suite elle est paix, tolérance, compréhension; elle est pleine de
miséricorde et féconde en bienfaits, sans partialité et sans hypocrisie. C’est
dans la paix qu’est semée la justice, qui donne son fruit aux artisans de la
paix.
D’où
viennent les guerres, d’où viennent les conflits entre vous? N’est-ce pas
justement de tous ces instincts qui mènent leur combat en vous-mêmes? Vous êtes
pleins de convoitises et vous n’obtenez rien, alors vous tuez; vous êtes jaloux
et vous n’arrivez pas à vos fins, alors vous entrez en conflit et vous faites
la guerre. Vous n’obtenez rien parce que vous ne priez pas; vous priez, mais
vous ne recevez rien parce que votre prière est mauvaise: vous demandez des
richesses pour satisfaire vos instincts.
ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT MARC 20, 1-16
Jésus traversait
la Galilée avec ses disciples et il ne voulait pas qu’on le sache. Car il les
instruisait en disant: «Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes; ils
le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera.» Mais les disciples
ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm. Une fois
à la maison, Jésus leur demandait: «De quoi discutiez-vous en chemin?» Ils se
taisaient car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui
était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit: «Si
quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur
de tous.» Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa et
leur dit: «Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-là, c’est moi
qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ne m’accueille pas moi, mais Celui
qui m’a envoyé.»
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