16ème dimanche ordinaire
Il n'y a pas de Dieu en dehors de toi, Seigneur, toi qui prends soin de toute chose, et montres ainsi que tes jugements ne sont pas injustes.
Ta force est à l'origine de ta justice, et ta domination sur toute chose te rend patient envers toute chose. Il montre sa force, l'homme dont la puissance est discutée, et ceux qui la bravent sciemment, il les réprime. Tandis que toi, Seigneur, qui disposes de la force, tu juges avec indulgence, tu nous gouvernes avec beaucoup de ménagement, car tu n'as qu'à vouloir pour exercer ta puissance. Par ton exemple tu as enseigné à ton peuple que le juste doit être humain, et tu as pénétré tes fils d'une belle espérance: à ceux qui ont péché tu accordes la conversion.
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains 8,26-27
Bien plus, l'Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L'Esprit lui-même intervient pour nous par des cris inexprimables. Et Dieu, qui voit le fond des cœurs, connaît les intentions de l'Esprit: il sait qu'en intervenant pour les fidèles, l'Esprit veut ce que Dieu veut.
EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT MATTHIEU 13, 24-43
Il leur proposa une autre parabole: «Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint; il sema de l'ivraie au milieu du blé et s'en alla. Quand la tige poussa et produisit l'épi, alors l'ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire: 'Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie?' Il leur dit: 'C'est un ennemi qui a fait cela.' Les serviteurs lui disent:' Alors, veux-tu que nous allions l'enlever?' Il répond: 'Non, de peur qu'en enlevant l'ivraie, vous n'arrachiez le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Enlevez d'abord l'ivraie, liez-la en bottes pour la brûler; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier.'» Il leur proposa une autre parabole: «Le Royaume des cieux est comparable à une graine de moutarde qu'un homme a semée dans son champ. C'est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches.» Il leur dit une autre parabole: «Le Royaume des cieux est comparable à du levain qu'une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu'à ce que toute la pâte ait levé.» Tout cela, Jésus le dit à la foule en paraboles, et il ne leur disait rien sans employer de paraboles, accomplissant ainsi la parole du prophète: C'est en paraboles que je parlerai, je proclamerai des choses cachées depuis les origines. Alors, laissant la foule, il vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent: «Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ.» Il leur répondit: «Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme; le champ, c'est le monde; le bon grain, ce sont les fils du Royaume; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon; la moisson, c'est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans la fournaise: là il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire