(Les fac similés de l'enquête sont dans la marge. La qualité n'est pas optimale. Vous pouvez néanmoins agrandir la photo en cliquant dessus.)
Quelques remarques rapides: après des années de sécularisation, 60% c'est vraiment beaucoup.
Après tant d'efforts "des maîtres", il est vraiment surprenant que si la foi soit moins répandue qu'en 2005, elle reste pratiquée par 6 belges sur 10 et par 4 belges sur 10 à Bruxelles. Si la visibilité a diminué, ce n'est pas étonnant. Nous succombons toujours au slogan "religion privaat zake" qui est le credo de ceux qui ne sont pas catholiques. L'Evangile est évidemment voilé et suppose une révélation qui ne peut être perçue que par celui qui croit, évidemment.
Une crise? mais ce n'est vraiment qu'une crisette à côté de l'effondrement de l'économie que nous avons connu l'an passé, de l'effondrement de la politique politicienne qui, lui, est réellement profond et partagé très largement par l'ensemble des citoyens.
A Bruxelles: 40% (tableau 2) contre 60% en moyenne en Belgique. Cela paraît une chute réelle mais pas un effondrement surtout si l'on considère le tableau 11: 30% (des 40% qui se déclarent catholiques) vont régulièrement à la messe, tableau 12: la communion de 34% en 1984 est passée à 64%; tableau 14: la confession chaque semaine est passée de 3 à 8% et ceux qui n'y vont jamais (tableau 14) sont 31% en 1984 et 25% en 2010. En plus, en Belgique, la dévotion aux Saints (tableau 4), la foi dans les miracles comme dans les apparitions de la Vierge Marie augmente.
Nous assistons donc à une augmentation réelle de vigueur de la Foi chez ceux qui se déclarent catholiques. L'avenir nous dira si cette tendance à l'augmentation se maintiendra: après tout ce que nous avons vu depuis 84, cela ne m'étonnerait pas.
Jacques Van der Biest
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