4ème DIMANCHE DE PAQUES
Du livre des Actes des Apôtres 4, 8-12
Convoqué devant le
grand conseil d’Israël, Pierre, rempli de l’Esprit Saint, déclara: «Chefs du
peuple et anciens, nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à
un infirme et on nous demande comment cet homme a été sauvé. Sachez-le donc,
vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël: c’est grâce au nom de Jésus le
Nazaréen, crucifié par vous, ressuscité par Dieu, c’est grâce à lui que cet
homme se trouve là devant vous, guéri. Ce Jésus, il est la pierre que vous
aviez rejetée, vous les bâtisseurs, et il est devenu la pierre d’angle. En
dehors de lui, il n’y a pas de salut. Et son nom, donné aux hommes, est le seul
qui puisse nous sauver.»
De la première lettre de saint Jean 2, 20...25
Mes bien-aimés, voyez comme il est
grand, l’amour dont le Père nous a comblés: il a voulu que nous soyons appelés
enfants de Dieu - et nous le sommes. Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous
connaître: puisqu’il n’a pas découvert Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous
sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore
clairement. Nous le savons: lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons
semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est.
ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT JEAN 10, 11-18
[Jésus parlait ainsi aux pharisiens:]
Je suis le bon pasteur, le vrai berger.
Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire, lui, n’est
pas le pasteur, car les brebis ne lui appartiennent pas: s’il voit venir le
loup, il abandonne les brebis et s’enfuit; le loup s’en empare et les disperse.
Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour
lui.
Moi, je suis le bon pasteur; je connais
mes brebis et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît et que je
connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres
brebis, qui ne sont pas de cette bergerie: celles-là aussi, il faut que je les
conduise. Elles écouteront ma voix: il y aura un seul troupeau et un seul
pasteur. Le Père m’aime parce que je donne ma vie, pour la reprendre ensuite.
Personne n’a pu me l’enlever: je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la
donner, et le pouvoir de la reprendre: voilà le commandement que j’ai reçu de
mon Père.»
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