vendredi 26 décembre 2014

LECTURES DU DIMANCHE à 11 heures 30

LA SAINTE FAMILLE

Du livre de la Genèse   15. 1-6
La parole de l'Éternel fut adressée à Abraham dans une vision en ces termes: «Sois sans crainte, Abraham! Je suis moi même ton bouclier, et ta récompense sera très grande.»
Abraham répondit: «Seigneur Éternel, que me donneras-tu? Je m'en vais sans enfants, et l'héritier de ma maison, c'est Éliézer de Damas». Il ajouta: «Tu ne m'as pas donné de descendance, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier.» Mais l'Éternel lui adressa la parole et dit: «Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais bien celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier.» Il le mena dehors et dit: «Contemple donc le ciel et compte les étoiles, si tu peux les compter.» Il ajouta: «Telle sera ta descendance.» Abraham crut en l'Éternel qui le lui compta comme justice.

De la lettre aux Hébreux   11, 8-11... 12, 17-19
C'est par la foi qu'Abraham, obéit à l'appel (de Dieu) en partant vers un  pays qu'il devait recevoir en héritage; et il partit sans savoir où il allait. C'est par la foi qu'il vint s'établir dans la terre promise comme en un pays étranger, habitant sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, héritiers avec lui  de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondations, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur. C'est par la foi aussi que Sara elle même, malgré son âge avancé, fut rendue capable de donner le jour à une descendance, parce qu'elle tint pour fidèle celui qui a fait la promesse.

Vous savez que plus tard, quand il voulut hériter de la bénédiction, il fut  rejeté, car il ne trouva pas moyen d'amener son père à changer d'avis, bien qu'il l'ait cherché avec larmes. Vous ne vous êtes pas approchés, en effet, d'une montagne qu'on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de l'obscurité, ni des ténèbres, ni de la tempête, ni du retentissement de la trompette, ni d'une clameur de paroles telle que ceux qui l'entendirent demandèrent qu'on ne leur adresse pas un mot de plus.

ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT LUC   2, 22-40 



Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande un couple de tourterelles ou deux petites colombes, sacrifice prescrit par la loi du Seigneur. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l'Esprit, Siméon vint au temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Siméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : «Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples: lumière pour éclairer les nations païennes et gloire d'Israël ton peuple».
Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Siméon les bénit, puis il dit à Marie, sa mère: «Vois, ton fils, qui est là, provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division, et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre.»
Il y avait là une femme qui était prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant grandissait et se fortifiait, il progressait en sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

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