29ème
DIMANCHE ORDINAIRE
Du livre d’Isaïe 25, 6-9
Le Seigneur, le tout-puissant, va donner sur cette montagne
un festin pour tous les peuples, un festin de viandes grasses et de vins vieux,
de viandes grasses succulentes et de vins vieux décantés.
Il fera disparaître sur cette montagne le voile tendu sur
tous les peuples, l’enduit plaqué sur toutes les nations.
Il fera disparaître la mort pour toujours. Le Seigneur Dieu
essuiera les larmes sur tous les visages et dans tout le pays il enlèvera la
honte de son peuple. Il l’a dit, lui, le Seigneur.
On dira ce jour-là: c’est lui notre Dieu. Nous avons espéré
en lui, et il nous délivre. C’est le Seigneur en qui nous avons espéré.
Exultons, jubilons, puisqu’il nous sauve.
De
la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens 11,
17-30
Je n’ai pas
à vous féliciter: vos réunions, loin de vous faire progresser, vous font du
mal. Tout d’abord, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a parmi vous
des divisions, me dit-on, et je crois que c’est en partie vrai: il faut même qu’il
y ait des scissions parmi vous afin qu’on voie ceux d’entre vous qui résistent
à cette épreuve. Mais quand vous vous réunissez en commun, ce n’est pas le
repas du Seigneur que vous prenez. Car, au moment de manger, chacun se hâte de
prendre son propre repas, en sorte que l’un a faim, tandis que l’autre est
ivre. N’avez-vous donc pas de maisons pour manger et pour boire? Ou bien
méprisez-vous l’Eglise de Dieu et voulez-vous faire affront à ceux qui n’ont
rien? Faut-il vous louer? Non, sur ce point, je ne vous loue pas.
En effet,
voici ce que moi j’ai reçu du Seigneur, et ce que je vous ai transmis: le
Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et après avoir
rendu grâce, il le rompit et dit: «Ceci est mon corps, qui est pour vous,
faites cela en mémoire de moi.» Il fit de même pour la coupe, après le repas, en
disant: «Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites cela toutes
les fois que vous en boirez, en mémoire de moi.» Car toutes les fois que vous
mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du
Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou
boira la coupe du Seigneur indignement, se rendra coupable envers le corps et
le sang du Seigneur. Que chacun s’éprouve soi-même avant de manger ce pain et
de boire cette coupe; car celui qui mange et boit sans discerner le corps mange
et boit sa propre condamnation. Voilà pourquoi il y a parmi vous tant de
malades et d’infirmes et qu’un certain nombre sont morts.
EVANGILE
DE JESUS-CHRIST SELON SAINT MATTHIEU 22,
15-21
Les
pharisiens se concertèrent pour voir comment prendre en faute Jésus en le
faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans
d'Hérode: «Maître, lui disent-ils, nous le savons: tu es toujours vrai et tu
enseignes le vrai chemin de Dieu; tu ne te laisses influencer par personne, car
tu ne fais pas de différence entre les gens. Donne-nous ton avis: Est-il
permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur?»
Mais Jésus,
connaissant leur perversité, riposta: «Hypocrites, pourquoi voulez-vous me
mettre à l'épreuve? Montrez-moi la monnaie de l’impôt». Ils lui présentèrent
une pièce d'argent. Il leur dit: «Cette effigie et cette légende, de qui
sont-elles? – «De l'empereur César» répondirent-ils. Alors il leur dit: «Rendez
donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu».
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