vendredi 14 juin 2013

LECTURE DU DIMANCHE A 11 heures 30



11ème DIMANCHE ORDINAIRE 



Du second livre de Samuel   12, 7-10.13
Après le péché de David, le prophète Nathan vint le trouver et lui dit: «Ainsi parle le Seigneur Dieu d'Israël: Je t'ai sacré roi d'Israël, je t'ai sauvé de la main de Saül, puis je t'ai donné la maison de ton maître, je t'ai donné les épouses du roi; je t'ai donné la maison d'Israël et de Juda et, si ce n'est pas encore assez, j'y ajouterai tout ce que tu voudras. Pourquoi donc as-tu méprisé le Seigneur en faisant ce qui est mal à ses yeux? Tu as frappé par l'épée Ourias le Hittite; sa femme, tu l'as prise pour femme; lui, tu l'as fait périr par l'épée des fils d'Ammon. Désormais, l'épée ne cessera plus jamais de frapper ta maison, pour te punir parce que tu m'as méprisé, et que tu as pris la femme d'Ourias le Hittite pour qu'elle devienne ta femme».
David dit à Nathan: «J'ai péché contre le Seigneur!» Nathan lui répondit: «Le Seigneur a pardonné ton péché, tu ne mourras pas».

De la lettre de saint Paul apôtre aux Galates   2, 16.19-21
Frères, nous le savons bien, ce n'est pas en observant la Loi que l'homme devient juste devant Dieu, mais seulement par la foi en Jésus Christ; c'est pourquoi nous avons cru en Jésus Christ pour devenir des justes par la foi au Christ, mais non par la pratique de la loi de Moïse, car personne ne devient juste en pratiquant la Loi. Grâce à la Loi (qui a fait mourir le Christ) j'ai cessé de vivre pour la loi afin de vivre pour Dieu. Avec le Christ, je suis fixé à la croix: je vis, mais ce n'est plus moi, c'est le Christ qui vit en moi. Ma vie aujourd'hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est livré pour moi. Il n'est pas question pour moi de rejeter la grâce de Dieu. En effet, si c'était par la Loi qu'on devient juste, alors le Christ serait mort pour rien.


ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT LUC   7, 36-8, 3

Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum.
En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même: «Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est: une pécheresse». Jésus prit la parole: «Simon, j'ai quelque chose à te dire.» - «Parle, Maître». Jésus reprit: «Un créancier avait deux débiteurs; le premier lui devait cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante. Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera davantage?» Simon répondit: «C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble.» - «Tu as raison» lui dit Jésus. Il  se tourna vers la femme, en disant à Simon: «Tu vois cette femme? Je suis entré chez toi, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas embrassé; elle, depuis son entrée, elle n'a pas cessé d'embrasser mes pieds. Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête; elle, elle m'a versé un parfum précieux sur les pieds. Je te le dis: si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c'est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d'amour». Puis il s'adressa à la femme: «Tes péchés sont pardonnés». Les invités se dirent: «Qui est cet homme, qui va jusqu'à pardonner les péchés?» Jésus dit alors à la femme: «Ta foi t'a sauvée. Va en paix!»
Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du Règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies: Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), Jeanne, femme de Kouza, l'intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.

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