vendredi 22 avril 2011

Lectures de la Veillée pascale à 22 heures
















VEILLEE PASCALE
















NUIT DE LA RESURRECTION



























PROCESSION



























Du livre de la Genèse 1 ,1-31 2,1-3














Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l'abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux. Dieu dit: «Que la lumière soit.» Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres. Dieu appela la lumière «jour», il appela les ténèbres «nuit». Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le premier jour.



























Et Dieu dit: «Qu'il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu'il sépare les eaux.» Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi. Dieu appela le firmament «ciel». Il y eut un soir, il y eut un matin: ce fut le deuxième jour.



























Et Dieu dit: «Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu'elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme.» Et ce fut ainsi. Dieu appela la terre ferme «terre», et il appela la masse des eaux «mer». Et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit: «Que la terre produise l'herbe, la plante qui porte sa semence, et l'arbre à fruit qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence.» Et ce fut ainsi. La terre produisit l'herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l'arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin: ce fut le troisième jour.



























Et Dieu dit: «Qu'il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit; qu'ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années; et qu'ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre.» Et ce fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires: le plus grand pour régner sur le jour, le plus petit pour régner sur la nuit; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour régner sur le jour et sur la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.



























Et Dieu dit: «Que les eaux foisonnent d'une profusion d'êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le firmament du ciel.» Dieu créa, selon leur espèce, les grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et viennent et qui foisonnent dans les eaux, et aussi, selon leur espèce, tous les oiseaux qui volent. Et Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit par ces paroles: «Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez les mers, que les oiseaux se multiplient sur la terre.» Il y eut un soir, il y eut un matin: ce fut le cinquième jour.



























Et Dieu dit: «Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bestiaux, bestioles et bêtes sauvages selon leur espèce.» Et ce fut ainsi. Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce, et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce. Et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit: «Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu'il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre.» Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit: «Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre.» Dieu dit encore: «Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence: telle sera votre nourriture. Aux bêtes sauvages, aux oiseaux du ciel, à tout ce qui va et vient sur la terre et qui a souffle de vie, je donne comme nourriture toute herbe verte.» Et ce fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait: c'était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin: ce fut le sixième jour.



























Ainsi furent achevés le ciel et la terre, et tout leur déploiement.



























Le septième jour, Dieu avait achevé l'œuvre qu'il avait faite. Il se reposa, le septième jour, de toute l'œuvre qu'il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour: il en fit un jour sacré parce que, ce jour-là, il s'était reposé de toute l'œuvre de création qu'il avait faite.








































Du livre de l’Exode 14, 15-31 15, 1-3














Le Seigneur dit à Moïse: «Pourquoi crier vers moi? Ordonne aux fils d'Israël de se mettre en route! Toi, lève ton bâton, étends le bras contre la mer, fends-la en deux, et que les fils d'Israël pénètrent dans la mer à pied sec. Et moi, je vais endurcir le cœur des Égyptiens : ils pénétreront derrière eux dans la mer; je triompherai, pour ma gloire, de Pharaon et de toute son armée, de ses chars et de ses guerriers. Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur, quand j'aurai triomphé, pour ma gloire, de Pharaon, de ses chars et de ses guerriers.»














L'ange de Dieu, qui marchait en avant d'Israël, changea de place et se porta à l'arrière. La colonne de nuée quitta l'avant-garde et vint se placer à l'arrière, entre le camp des Égyptiens et le camp d'Israël. Cette nuée était à la fois ténèbres et lumière dans la nuit, si bien que, de toute la nuit, ils ne purent se rencontrer. Moïse étendit le bras contre la mer. Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d'est, et il mit la mer à sec. Les eaux se fendirent, et les fils d'Israël pénétrèrent dans la mer à pied sec, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.














Ce jour-là, le Seigneur sauva Israël de la main de l'Égypte, et Israël vit sur le bord de la mer les cadavres des Égyptiens. Israël vit avec quelle main puissante le Seigneur avait agi contre l'Égypte. Le peuple craignit le Seigneur, il mit sa foi dans le Seigneur et dans son serviteur Moïse.














Alors Moïse et les fils d'Israël chantèrent ce cantique au Seigneur: Je veux chanter au Seigneur: superbe est sa victoire !cheval et cavalier, il les jette à la mer! Ma force et mon chant, c'est le Seigneur: il est pour moi le salut. Il est mon Dieu, je le célèbre; j'exalte le Dieu de mon père. Le Seigneur est le guerrier des combats: son nom est «Le Seigneur».








































Du livre d’Ezéchiel 37, 1-14














La main du Seigneur se posa sur moi, son esprit m'emporta, et je me trouvai au milieu d'une vallée qui était pleine d'ossements. Il m'en fit faire le tour; le sol de la vallée en était couvert, et ils étaient tout à fait desséchés. Alors le Seigneur me dit: «Fils d'homme, ces ossements peuvent-ils revivre?» Je lui répondis: «Seigneur Dieu, c'est toi qui le sais !» Il me dit alors: «Prononce un oracle sur ces ossements. Tu vas leur dire: Ossements desséchés, écoutez la parole du Seigneur: Je vais faire entrer en vous l'esprit, et vous vivrez. Je vais mettre sur vous des nerfs, vous couvrir de chair, et vous revêtir de peau; je vous donnerai l'esprit, et vous vivrez. Alors vous saurez que je suis le Seigneur.» Je prononçai l'oracle, comme j'en avais reçu l'ordre. Pendant que je prophétisais, il y eut un bruit, puis une violente secousse, et les ossements se rapprochèrent les uns des autres. Je vis qu'ils se couvraient de nerfs, la chair repoussait, la peau les recouvrait, mais il n'y avait pas d'esprit en eux.














Le Seigneur me dit alors: «Adresse un oracle à l'esprit, prophétise, fils d'homme. Tu vas dire à l'esprit: Ainsi parle le Seigneur Dieu: Viens des quatre vents, esprit ! Souffle sur ces morts, et qu'ils vivent!» Je prophétisai, comme il m'en avait donné l'ordre, et l'esprit entra en eux; ils revinrent à la vie, et ils se dressèrent sur leurs pieds: c'était une armée immense! Puis le Seigneur me dit: «Fils d'homme, ces ossements, c'est tout le peuple d'Israël. Car ils disent: 'Nos ossements sont desséchés, notre espérance est détruite, nous sommes perdus !'














Eh bien, adresse-leur cet oracle: Ainsi parle le Seigneur Dieu: Je vais ouvrir vos tombeaux et je vous en ferai sortir, ô mon peuple, et je vous ramènerai sur la terre d'Israël. Vous saurez que je suis le Seigneur, quand j'ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai sortir, ô mon peuple! Je mettrai en vous mon esprit, et vous vivrez; je vous installerai sur votre terre, et vous saurez que je suis le Seigneur: je l'ai dit, et je le ferai.» Parole du Seigneur.




























De la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6, 3-11














Ne le savez-vous donc pas: nous tous, qui avons été baptisés en Jésus Christ, c'est dans sa mort que nous avons été baptisés. Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c'est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d'entre les morts. Car, si nous sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne. Nous le savons: l'homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que cet être de péché soit réduit à l'impuissance, et qu'ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet: ressuscité d'entre les morts, le Christ ne meurt plus; sur lui la mort n'a plus aucun pouvoir. Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant. De même vous aussi: pensez que vous êtes morts au péché, et vivants pour Dieu en Jésus Christ.








































EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT MARC 16, 1-8








































Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus. De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au sépulcre au lever du soleil. Elles se disaient entre elles: «Qui nous roulera la pierre pour dégager l'entrée du tombeau?» Au premier regard, elles s'aperçoivent qu'on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande. En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de peur. Mais il leur dit: «N'ayez pas peur ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié? Il est ressuscité: il n'est pas ici. Voici l'endroit où on l'avait déposé. Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre: 'Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l'a dit.'» Elles sortirent et s'enfuirent du tombeau, parce qu'elles étaient toutes tremblantes et hors d'elles-mêmes. Elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur.

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