vendredi 29 janvier 2010
UN CATHOLIQUE BELGE SUR TROIS A RENONCE A LA FOI (titre du Soir) / DEUX CATHOLIQUES SUR TROIS APPROFONDISSENT LEUR FOI
Nouvelle d'un membre de notre équipe paroissiale
Lectures du dimanche 31 janvier à 11 h 30
LA PRESENTATION DU SEIGNEUR AU TEMPLE
La messe sera précédée à 11 heures 15 (après la cantate) d'une procession
Ainsi parle le Seigneur Dieu: Voici que j'envoie mon Messager pour qu'il prépare le chemin devant moi; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez, le messager de l'Alliance que vous désirez. Le voici qui vient, dit le Seigneur de l'univers. Qui pourra soutenir le jour de sa venue? Qui pourra rester debout lorsqu'il se montrera? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs. Il s'installera pour fondre et purifier. Il purifiera les fils de Lévi, il les affinera comme l'or et l'argent: ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur, présenter l'offrande en toute justice. Alors l'offrande de Juda et de Jérusalem sera bien accueillie du Seigneur, comme il en fut aux jours anciens, dans les années d'autrefois.
DE LA LETTRE AUX HÉBREUX 2, 14-18
Puisque les hommes ont tous une nature de chair et de sang, Jésus a voulu partager cette condition humaine: ainsi par sa mort, il a pu réduire à l'impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable, et il a rendu libres ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d'esclaves. Car ceux qu'il vient aider, ce ne sont pas les anges, ce sont les fils d'Abraham. Il lui fallait donc devenir en tout semblable à ses frères, pour être, dans leurs relations avec Dieu, un grand prêtre compatissant et fidèle, capable d'enlever les péchés du peuple. Ayant souffert jusqu'au bout l'épreuve de sa passion, il peut porter secours à ceux qui subissent l'épreuve.
EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT LUC 2, 22-40
Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi: Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande un couple de tourterelles ou deux petites colombes, sacrifice prescrit par la loi du Seigneur. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l'Esprit, Siméon vint au temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Siméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant: «Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples: lumière pour éclairer les nations païennes et gloire d'Israël ton peuple.» Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Siméon les bénit, puis il dit à Marie, sa mère: «Vois, ton fils, qui est là, provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division, et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre.» Il y avait là une femme qui était prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant grandissait et se fortifiait, il progressait en sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
GROUPE DE FOI
L U P O U R V O U S
* François de Salles, patron des journalistes - conférence (catho.be 25/1/2010)
* Installation officielle de notre nouvel Archevêque (catho.be 27/1/2010)
vendredi 22 janvier 2010
LU POUR VOUS
Lectures du dimanche 24 janvier à 11 heures 30
TROISIÈME DIMANCHE ORDINAIRE
Du livre de Néhémie 8,1...10
Quand arriva la fête du septième mois, tout le peuple se rassembla comme un seul homme sur la place située devant la Porte des eaux. On demanda au scribe Esdras d'apporter le livre de la loi de Moïse, que le Seigneur avait donnée à Israël. Alors le prêtre Esdras apporta la Loi en présence de l'assemblée, composée des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre. C'était le premier jour du septième mois. Esdras, tourné vers la place de la Porte des eaux, fit la lecture dans le livre, depuis le lever du jour jusqu'à midi, en présence des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre: tout le peuple écoutait la lecture de la Loi. Le scribe Esdras se tenait sur une tribune de bois, construite tout exprès. Esdras ouvrit le livre; tout le peuple le voyait, car il dominait l'assemblée. Quand il ouvrit le livre, tout le monde se mit debout. Alors Esdras bénit le Seigneur, le Dieu très grand, et tout le peuple, levant les mains, répondit: «Amen! Amen!» Puis ils s'inclinèrent et se prosternèrent devant le Seigneur, le visage contre terre. Esdras lisait un passage dans le livre de la Loi de Dieu, puis les lévites traduisaient, donnaient le sens, et l'on pouvait comprendre. Néhémie, le gouverneur, Esdras, qui était prêtre et scribe, et les lévites qui donnaient les explications, dirent à tout le peuple: «Ce jour est consacré au Seigneur votre Dieu! Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas!» Car ils pleuraient tous en entendant les paroles de la Loi. Esdras leur dit encore: «Allez, mangez des viandes savoureuses, buvez des boissons aromatisées, et envoyez une part à celui qui n'a rien de prêt. Car ce jour est consacré à notre Dieu! Ne pleurez pas: la joie du Seigneur est votre rempart ! »
Frères, prenons une comparaison: notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ. Tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés dans l'unique Esprit pour former un seul corps. Tous nous avons été désaltérés par l'unique Esprit. Le corps humain se compose de plusieurs membres, et non pas d'un seul. Le pied aura beau dire: «Je ne suis pas la main, donc je ne fais pas partie du corps», il fait toujours partie du corps. L'oreille aura beau dire: «Je ne suis pas l'œil, donc je ne fais pas partie du corps», elle fait toujours partie du corps. Si, dans le corps, il n'y avait que les yeux, comment pourrait-on entendre? S'il n'y avait que les oreilles, comment pourrait-on sentir les odeurs? Mais, dans le corps, Dieu a disposé les différents membres comme il l'a voulu. S'il n'y en avait qu'un seul, comment cela ferait-il un corps? Il y a donc à la fois plusieurs membres, et un seul corps. L'œil ne peut pas dire à la main: «Je n'ai pas besoin de toi»; la tête ne peut pas dire aux pieds: «Je n'ai pas besoin de vous». Bien plus, les parties du corps qui paraissent les plus délicates sont indispensables. Et celles qui passent pour les moins respectables, c'est elles que nous traitons avec le plus de respect; celles qui sont moins décentes, nous les traitons plus décemment; pour celles qui sont décentes, ce n'est pas nécessaire. Dieu a organisé le corps de telle façon qu'on porte plus de respect à ce qui en est le plus dépourvu: il a voulu qu'il n'y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres. Si un membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance: Si un membre est à l'honneur, tous partagent sa joie. Or, vous êtes le corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps. Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l'Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui sont chargés d'enseigner, puis ceux qui font des miracles, ceux qui ont le don de guérir, ceux qui ont la charge d'assister leurs frères ou de les guider, ceux qui disent des paroles mystérieuses. Tout le monde évidemment n'est pas apôtre, tout le monde n'est pas prophète, ni chargé d'enseigner; tout le monde n'a pas à faire des miracles, à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter.
Lorsque Jésus, avec la puissance de l'Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région. Il enseignait dans les synagogues et tout le monde faisait son éloge. Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l'habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit: “L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.” Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire: «Cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit.»
vendredi 15 janvier 2010
Semaine de prière pour l'unité des Chrétiens
Lectures du dimanche 17 janvier à 11 heures 30
2ème DIMANCHE ORDINAIRE
Du livre d’Isaïe 62, 1-5
Pour la cause de Jérusalem, je ne me tairai pas, pour Sion je ne prendrai pas de repos, avant que sa justice ne se lève comme l'aurore et que son salut ne flamboie comme une torche. Les nations verront ta justice, tous les rois verront ta gloire .On t'appellera d'un nom nouveau, donné par le Seigneur lui-même. Tu seras une couronne resplendissante entre les doigts du Seigneur, un diadème royal dans la main de ton Dieu. On ne t'appellera plus “la délaissée”, on n'appellera plus ta contrée “terre déserte”, mais on te nommera “la préférée”, on nommera ta contrée “mon épouse” car le Seigneur met en toi sa préférence et ta contrée aura un époux. Comme un jeune homme épouse une jeune fille, celui qui t'a construite t'épousera. Comme la jeune mariée est la joie de son mari, ainsi tu seras la joie de ton Dieu.
De la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens 12, 4-11
Frères, les dons de la grâce sont variés, mais c'est toujours le même Esprit. Les fonctions dans l'Église sont variées, mais c'est toujours le même Seigneur. Les activités sont variées, mais c'est partout le même Dieu qui agit en tous. Chacun reçoit le don de manifester l'Esprit en vue du bien de tous: à celui-ci est donné, grâce à l'Esprit, le langage de la sagesse de Dieu; à un autre, toujours par l'Esprit, le langage de la connaissance de Dieu; un autre reçoit, dans l'Esprit, le don de la foi; un autre encore, des pouvoirs de guérison dans l'unique Esprit; un autre peut faire des miracles, un autre est un prophète, un autre sait reconnaitre ce qui vient vraiment de l'Esprit; l'un reçoit le don de dire toutes sortes de paroles mystérieuses, l'autre le don de les interpréter. Mais celui qui agit en tout cela, c'est le même et unique Esprit: il distribue ses dons à chacun, selon sa volonté.
EVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT JEAN 2,1-12
Il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples. Or, on manqua de vin; la mère de Jésus lui dit: «Ils n'ont pas de vin.» Jésus lui répond: «Femme, que me veux-tu? Mon heure n'est pas encore venue.» Sa mère dit aux serviteurs:«Faites tout ce qu'il vous dira.» Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des Juifs; chacune contenait environ cent litres. Jésus dit aux serviteurs: «Remplissez d'eau les cuves.» Et ils les remplirent jusqu'au bord. Il leur dit: «Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas.» Ils lui en portèrent. Le maître du repas goûta 1'eau changée en vin. II ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau. Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit: «Tout le monde sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant.» Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana en Galilée. II manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui. Après cela, il descendit à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils y restèrent quelques jours.
jeudi 14 janvier 2010
Lu pour vous
* L'Europe: retour de l'éthique
* Le réseau Paix pour le Congo (catho.be 12/1)
* Trois députés condamnent de toute forme de violence à l'égard des minorités religieuses (catho.be 13/1)
* Journée mondiale des migrants, lettre épiscopale de Mgr Van Looy (catho.be 14/1)
* violences aux chrétiens (catho.be 14/1)
lundi 11 janvier 2010
La petite fille 'espérance': Brochure de Noël du Cardinal Danneels
Renseignements pratiques: En vente libre, elle coûte 1,75 € + frais postaux. Les brochures peuvent être commandées au service de presse de l'Archevêché de Malines-Bruxelles, Wollemarkt 15 à 2800 Mechelen. Email de la personne responsable des brochures: maria.peeters@diomb.be
Dernière Homélie du Cardinal Danneels
vendredi 8 janvier 2010
A lire, à méditer, à commenter.....
Lectures du dimanche 10 janvier à 11 heures 30
Baptême du seigneur
DU LIVRE D'ISAIE 40, 1-5;9-11
«Consolez, consolez mon peuple» dit votre Dieu. «Parlez au cœur de Jérusalem et proclamez que son service est accompli, que son crime est pardonné, et qu’elle a reçu de la main du Seigneur double punition pour toutes ses fautes». Une voix proclame: «Préparez à travers le désert le chemin du Seigneur. Tracez dans les terres arides une route aplanie pour notre Dieu. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées, les passages tortueux deviendront droits et les escarpements seront changés en plaine. Alors la gloire du Seigneur se révélera et tous en même temps verront que la bouche du Seigneur a parlé ». Monte sur une haute montagne, toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Elève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Elève la voix, ne crains pas. Dis aux villes de Juda: «Voici votre Dieu ». Voici le Seigneur Dieu: il vient avec puissance et son bras est victorieux. Le fruit de sa victoire l’accompagne et ses trophées le précèdent. Comme un berger, il conduit son troupeau: son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits.
De la lettre de saint Paul apôtre à Tite 2,11-14; 3,4-7
La grâce de Dieu s'est manifestée pour le salut de tous les hommes. C'est elle qui nous apprend à rejeter le péché et les passions d'ici bas, pour vivre dans le monde présent en hommes raisonnables, justes et religieux, et pour attendre le bonheur que nous espérons avoir quand se manifestera la gloire de Jésus Christ, notre grand Dieu et notre Sauveur. Car il s'est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien.Dieu, notre Sauveur, a manifesté sa bonté et sa tendresse pour les hommes; il nous a sauvés. Il l'a fait dans sa miséricorde, et non pas à cause d'actes méritoires que nous aurions accomplis par nous-mêmes. Par le bain du baptême, il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l’Esprit-Saint. Cet Esprit, Dieu l’a répandu sur nous avec abondance, par Jésus-Christ notre Sauveur; ainsi, par sa grâce, nous sommes devenus des justes et nous possédons dans l’espérance l’héritage de la vie éternelle.
EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT LUC 3, 15-16; 21-22
Le peuple venu auprès de Jean Baptiste était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n'était pas le Messie. Jean s'adressa alors à tous: «Moi, je vous baptise avec de l'eau, mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu. Comme tout le peuple se faisait baptiser et que Jésus priait, après avoir été baptisé lui aussi, alors le ciel s'ouvrit. L'Esprit Saint descendit sur Jésus, sous une apparence corporelle, comme une colombe. Du ciel une voix se fit entendre: «C'est toi mon Fils: moi, aujourd'hui, je t'ai engendré».
jeudi 7 janvier 2010
Lu pour vous
vendredi 1 janvier 2010
Lectures du dimanche 3 janvier à 11 heures 30
Du livre d'Isaïe 60, 1-6
Debout, Jérusalem! Resplendis: elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s'est levée sur toi. Regarde: l'obscurité recouvre la terre, les ténèbres couvrent les peuples; mais sur toi se lève le Seigneur, et sa gloire brille sur toi. Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore. Lève les yeux, regarde autour de toi: tous, ils se rassemblent, ils arrivent; tes fils reviennent de loin, et tes filles sont portées sur les bras. Alors tu verras, tu seras radieuse, ton cœur frémira et se dilatera. Les trésors d'au-delà des mers afflueront vers toi avec les richesses des nations. Des foules de chameaux t'envahiront, des dromadaires de Madiane et d'Épha. Tous les gens de Saba viendront, apportant l'or et l'encens et proclamant les louanges du Seigneur.
Frères, vous avez appris en quoi consiste la grâce que Dieu m'a donnée pour vous: par révélation, il m'a fait connaître le mystère du Christ. Ce mystère, il ne l'avait pas fait connaître aux hommes des générations passées, comme il l'a révélé maintenant par l'Esprit à ses saints Apôtres et à ses prophètes. Ce mystère, c'est que les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l'annonce de l'Evangile.
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode. Or, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent: «Où est le roi des Juifs qui vient de naître? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui.» En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d'inquiétude et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d'Israël, pour leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondirent: «A Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète: Et toi, Bethléem en Judée, tu n'es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Judée; car de toi sortira un chef, qui sera le berger d'Israël mon peuple.» Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l'étoile était apparue; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant: «Allez vous renseigner avec précision sur l'enfant. Et quand vous l'aurez trouvé, avertissez-moi pour que j'aille, moi aussi, me prosterner devant lui.» Sur ces paroles du roi, ils partirent. Et voilà que l'étoile qu'ils avaient vue se lever les précédait; elle vint s'arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l'enfant. Quand ils virent l'étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. En entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents: de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.